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jeudi 10 octobre 2013

Suits

Tu sais ce que c'est les vacances, on se repose, on prend le temps de finir ce bouquin qui traine - pour moi c'était Mange, Prie, Aime, je l'ai adoré, alors si tu veux que je t'en parle dans un prochain article tu peux le dire -, on prend plein de photos qu'on ne retouche jamais, on bronze beaucoup et on attrape des coups de soleil, du coup on se fait des masques le soir, on voit beaucoup trop de gens et on fait beaucoup trop de route, on commence une nouvelle série, juste pour voir.

C'est comme ça que juste pour voir, et parce que j'en avais entendu beaucoup de bien, j'ai commencé Suits.


Suits, à l'origine, n'avait rien d'une série pour moi. En lisant la description, je m'étais contentée de faire un vague "une série dans un cabinet d'avocats d'affaires, beurk", et bon, franchement, ça parait pas super engageant pour toi non plus, avoue. Pas de cadavres, du droit en pagaille, des gens habillés comme des pingouins, en fait je voyais plutôt ça comme un somnifère, je l'avoue.

J'avais tord. Parce qu'en fait, Suits est loin d'être juste une série sur un cabinet d'avocats d'affaires, et dès le pilot, tu sais que tu vas regarder tous les suivants, jusqu'au bout.

Ce premier épisode met en scène les deux personnages principaux de la série, ainsi que l'intrigue. Mike est un jeune un peu paumé, incroyablement intelligent et doté d'une fabuleuse mémoire photographique. Il n'a aucun diplôme mais "gagne sa vie" en passant des examens à la place des autres étudiants. Harvey est un jeune avocat talentueux, vraie petite star au sein du cabinet Pearson Hardman. Suite à une promotion, il doit trouver un associé junior pour travailler avec lui. Une règle au sein de Pearson Hardman : cet associé doit impérativement sortir de Harvard, ce qui ennuie considérablement Harvey, qui trouve ces jeunes étudiants parfaits parfaitement ennuyeux.


Suite à un quiproquo, Mike se retrouve propulsé en entretien avec Harvey, qui comprend bien que le jeune homme n'a rien à faire là, mais s'amuse à lui faire passer un test. Impressionné, il embauche Mike sur le champ. Il va alors falloir réussir à travailler au sein du cabinet tout en cachant à tous le fait que Mike ne vient ni d'Harvard, ni d'aucune autre école de droit...


Que vous dire sur Suits ? Cette série est fabuleuse. Les dialogues sont un vrai délice tellement les personnages ont du répondant, c'est un peu comme regarder Docteur House, mais en version avocat, avec des personnages un peu plus poussés et un ton plus autoritaire. Les scenarios sont complexes, réfléchis. Il y'a toujours de l'action, on se s'ennuie pas une seule seconde comme on aurait pu le craindre - enfin comme je le craignais, je l'avoue -. Les personnages secondaires sont tout aussi géniaux que les principaux - avec une grosse préférence pour Donna, pour ma part -. Et les deux hommes sont beaaaaaaux - je suis amoureuse d'Harvey, voilà -.


Maintenant tu sais, si jamais tu t'ennuies depuis que toutes les bonnes séries ont tiré leur révérence, tu peux te diriger vers les 2 saisons et demi de Suits les yeux fermés, enfin non, mais bref, tu m'auras comprise.




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vendredi 15 juin 2012

J'ai toujours rêvé d'habiter en Floride

Peut être qu'un jour j'y arriverais hein. Un job à Miami, quand on fait du marketing, ça doit se trouver non ? Surtout que d'ici là, je serai devenue forte en anglais avec les cours que je vais prendre avec ma boite, et je maîtrise l'espagnol, ce qui peut servir dans une ville peuplée de Cubains.

Mais promis, si un jour j'arrive là-bas, je t'enverrai une photo de moi en maillot de bain les pieds dans l'eau tous les jours de l'année. Ouaip. Parce que là-bas, fait tellement chaud que tu peux te baigner toute l'année. Miami, ça rime un peu avec paradis quoi. Océan, salsa, soleil, ouais, ça rime carrément avec paradis, même.

Je dois être un peu maso sur les bords, parce que j'adore me faire du mal devant les séries télés qui se déroulent à Miami.

Cette année, j'ai découvert The Glades. Ça passait sur M6 le samedi soir. Du coup je voulais plus sortir le samedi - ce qui pose problème quand on ne veut pas non plus rater NCIS le vendredi, ça bloque un peu le week end quoi... -.

The Glades, déjà, c'est la série avec le générique le plus cool du monde.




Ouais, je sais, y'a surement que moi qui trouve ce générique cool, mais j'y peux rien, je l'adore.

The Glades, c'est une série avec des cadavres, c'est mon expression à moi pour désigner toutes les séries hyper originales qui commencent systématiquement par la découverte d'un cadavre.

J'adore les séries avec des cadavres, je regarde presque que ça.

Mais celle-ci, c'est pas que ça. Elle est bien foutue, je trouve. On est sur l'enquête, mais y'a assez d'histoire sur la vie privée des personnages pour que ce soit pas juste policier et chiant. Les cadavres sont pas dégueulasses, donc tu peux regarder en mangeant, t'as quand même faim - si tu as vu ne serait-ce qu'un seul épisode de Fringe, tu comprends de quoi je parle -. Ils ont enfin compris que les acteurs avaient pas besoin d'être castés dans des agences de mannequins, même si bon, je cracherais pas sur Jim si je le retrouvais perdu sous la pluie en bas de chez moi, ça lui irait très bien, il a toujours l'air un peu niais et paumé en plus - mais je pense qu'il trouvera la pizzeria de dessous chez moi avant ma porte... -.


T'es en train de te dire que j'ai vraiment des goûts de chiottes en matière de mecs, et je confirme. Mais en vrai, dans la série, il a vraiment du charme, j'te jure.

Bref, The Glades, c'est l'histoire d'un inspecteur, Jim Longworth, qui débarque à Miami après s'être fait tirer dessus par son chef précédent, et qui intègre la criminelle, un type qui comprend parfaitement la logique des tueurs, et qui fait des jeux de mots tellement fins que les sous titreurs d'internet en font des phrases incompréhensibles. Mais c'est aussi un type qui n'a rien pigé aux femmes. Et j'ai passé les deux premières saisons de la série à le traiter de gros nul à chaque épisode parce que Callie est vraiment trop choute et que ça crève les yeux qu'ils sont faits l'un pour l'autre, merdalors.

Message spécial pour Elsa :
Tu noteras qu'elle aussi elle a les bras musclés
Et c'est JOLI
Mais en fait Callie est aussi niaise que lui et elle a bien cherché ce qui lui arrive, mais c'est par solidarité féminine, si l'un des deux est nul, c'est le mec, un point c'est tout.

Mais quand même, quoi...
Bref, la saison 3 a repris la semaine dernière aux Staïtes, je fais des retours-lecture pour comprendre les jeux de mots par moi-même, mais je suis heureuse, je l'attendais avec impatience.

Alors si toi aussi tu aimes bien les séries avec des cadavres, les jeux de mots américains et les histoires d'amour un peu niaises, cette série est faite pour toi.

Et surtout si tu veux toi aussi un jour aller vivre en Floride.




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lundi 5 mars 2012

Histoire d'amour

"Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours entendu la mer"

J'ai bien conscience que je suis en train de réveiller de très mauvais souvenirs dans l'esprit de celles qui ont eu cours avec moi. De toutes les citations inutiles que l'on a du apprendre pour l'épreuve de français-philo du concours agro-véto, je n'en ai retenu qu'une, celle-ci.

C'est par cette phrase que commence Le Chercheur d'Or de Le Clézio, livre qui, personnellement, m'a énormément marquée, au point de me pousser à découvrir d'autres ouvrages de Le Clézio, et donc de me farcir les 100 pages de descriptions chiantes qu'il nous sert à chaque livre avant de faire réellement commencer l'histoire. Oui tu as bien lu, toi la copine de prépa cachée dans l'ombre - ou pas -, j'ai ouvert d'autres bouquins de ce mec.

Cette phrase est la seule que j'ai retenu en 3 ans de dissertations diverses sur des thèmes tels que "l'animal et l'homme", "la recherche du bonheur", et un autre thème duquel je n'arrive plus à me souvenir - copine de prépa, manifeste toi -. Je l'ai retenue car si je devais écrire une autobiographie de moi même - ce qui ne risque pas d'arriver -, c'est exactement la phrase que j'aurais pu utiliser.


Elle est fausse évidemment. De mes diverses maisons, on a toujours très bien entendu les avions, mais jamais la mer. Merci Papa - enfin je suis quand même la seule personne parmi les gens que tu connais qui a vécu DANS un aérodrome, oui oui, dans une maison qui est maintenant détruite parce que c'est pas très réglementaire de vivre sur un terrain sur lequel la probabilité qu'un avion se crashe est multipliée très beaucoup, puisque plus de 85% des accidents d'avion ont lieu lors du décollage et de l'atterrissage  -.

Mais comme tous les Bretons, j'ai grandi avec, je l'ai aimée, je l'ai chérie même. J'ai travaillée avec elle, et parfois contre, je l'ai détestée un peu, aussi parfois. Toujours est-il qu'aujourd'hui il me serait très difficile de m'en passer.

Je l'aime comme j'aime ma Bretagne, parce que pour moi, elle en est indissociable. Pourtant il y'a des terres sans mer en Bretagne, mais pour moi, la Bretagne c'est la mer, un point c'est tout.


J'en ai passé du temps loin d'ici, loin de la mer aussi. Trois ans à Rennes, puis 3 à Nice, 10 mois à Santiago du Chili, puis un an à Paris. Me revoila enfin.

Je ne sais pas si tu te souviens, le jour ou j'ai du envoyer mes dossiers pour entrer en école de commerce, j'avais posté un texte ici. A l'ESSEC, ils avaient une "épreuve" un peu particulière, une feuille blanche à remplir, comme on le souhaitait. Carte blanche quoi, montre nous ce que t'as dans le bide et on verra si tu nous plait. Moi je sais rien faire de mes dix doigts, à part manger et taper sur mon pc, même mon écriture à la main est moche, alors j'ai fait la seule chose que je savais faire, j'ai tapé un texte, et je l'ai imprimé. Alors que mes camarades de classe présentant le même dossier faisaient des collages, des dessins, des pliures, moi j'ai tapé. Un texte sur mon envie de découvrir le monde, sur ce que les voyages et les recontres furtives associées m'apportaient.

Il me l'ont ressorti à l'oral, en me disant que j'étais pleine de paradoxes. Qu'ils avaient l'impression d'avoir face à eux quelqu'un de très attaché à sa région de naissance, mais qui ne rêvait que d'ailleurs.


Ils avaient raison, mais je crois que cette contradiction est commune à tous les Bretons. Partout ou j'ai pu aller, j'ai toujours croisé des Bretons. Nous sommes des voyageurs, impossible de tenir en place.

Et pourtant, c'est dingue, parce qu'on cherche sans arrêt ailleurs un endroit ou l'on se sentira bien, en sachant pertinemment qu'on ne sera jamais mieux que chez nous.

J'aime la Bretagne parce qu'elle est changeante, et pleine des contradictions qui m'habitent aussi. Elle peut être à la fois grise et pleine de couleurs. Elle peut nous offrir un superbe ciel bleu et un temps dégueulasse dans la même journée. Parfois on a trop de vent, parfois on n'a rien. Elle est excessive, et pourtant douce.


Je n'ai jamais été bretonnante, mais je suis Bretonne. Et quand je vois la mentalité parisienne ou niçoise, je me sens finalement bien plus Bretonne que Française, alors que je ne parle pas un mot de la langue maternelle de mon père, que je déteste cette foutue danse du petit doigt, et que j'ai fait une seule fois dans ma vie de la pâte à crêpes - mais je sais faire les crêpes sur la bilig, ça rattrape non ? -.

Dimanche d'avant, nous avons eu une vraie journée bretonne, du beau temps, mais du vent quand même, pas mal même. Alors Sony était de sortie. Toutes les photos ne sont pas encore retouchées, mais comme ça tarde, je me suis dit que t'offrir une première petite série, ça pourrait être bien non ? Alors j'ai distillé ces photos tout le long de cet article imbuvable...




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mardi 14 février 2012

Meuh non je t'oublie pas


C'est LN qui l'a dit.

J'ai juste pas trop d'inspiration en ce moment, et pas trop de truc cools dans ma vie.

Je te rappelle que je suis au chômage en recherche active d'emploi, donc que je passe mes journées à envoyer des présentations de moi-même accompagnées de lettres d'amour à des entreprises qui n'en ont rien à carrer de ma gueule. Potentiel de remontage d'estime de moi-même : -365.

Je suis donc en mode "je suis une nullasse, personne veut de moi, je vais finir vendeuse à Décathlon rayon voile - ce qui pourrait être cool environ 3 semaines, et ultra relou après -", et du coup, ça fait de moi une personne sérieusement inintéressante, voire ennuyeuse, voire carrément casse-couilles. Tu pourrais donc en fait me remercier de ne pas te mettre sous le nez mes différentes humeurs oscillant entre "nan mais un jour je trouverais un taf dans le marketing, qui ne me plaira pas trop, sera en dessous de mes attentes, ou pas du tout dans mon domaine, mais je trouverais" - ça c'est quand je suis optimiste - et "je vais finir chômeuse longue durée et je rembourserai jamais mon prêt" - ça c'est quand je suis pessimiste.

Bref si tu connais une boite, plutôt dans le domaine santé/beauté qui cherche quelqu'un en marketing, et qui n'a pas peur de prendre une débutante qui a fait une jolie thèse professionnelle et que son tuteur qualifie de personne brillante, pitié fais moi signe.

- Tu noteras qu'en fait j'ai une patience assez limitée quand il s'agit d'être à la maison 7 jours sur 7. J'ai soutenu ma thèse le 16 décembre, et même pas 2 mois après le début de ma recherche d'emploi, je craque déjà -

Bref en ce moment pour m'évader un peu je découvre pas mal de séries. C'est bien les séries, ça fait penser à autre chose, ça te détend après une énième journée de recherche d'emploi, pendant laquelle ton père a fait le flic pour vérifier que c'était bien ça que tu faisais, en laissant entendre que t'es quand même sacrément nulle de pas encore avoir trouvé. C'est vrai que le marché est dans une période faste en ce moment, j'avais oublié ce détail.

Bref, j'ai une passion pour les séries avec des cadavres, mais ça je t'en parlerai une autre fois - ça me laisse une idée de billet en plus, et t'évite de me prendre pour une tarée, vu que je viens de te sortir un roman de dépressive chronique, si je te parle de cadavre après, tu viendras plus jamais sur mon blog, puisque tu auras peur -.

Par contre un truc que vraiment je n'aime pas, c'est les séries comiques américaines. Ça me sort par les yeux, je trouve vraiment ça affligeant, pas drôle, à l'humour lourd, ça ne me fait jamais rire, même avec les rires préenregistrés pour, et je tiens difficilement un pauvre épisode, même de 20 minutes.

Sauf que hier, je suis un peu revenue sur mes idées. A cause de cette série.


2 Broke Girls, c'est l'histoire de deux filles que tout sépare. Max n'a pas eu la vie facile, et a développé une froideur et un cynisme imperturbables face à toute situation. Elle s'en sort avec un boulot de serveuse et un autre de baby sitter, sans jamais montrer le moindre signe d’abattement. Caroline est une fille de riche, ruinée à la suite de l'arrestation de son père pour détournement de fonds, elle débarque alors dans le restaurant de Max comme deuxième serveuse, puis dans son appartement comme colocataire, n'ayant nul part ou aller. Les deux jeunes filles vont alors se lancer dans un projet fou : rassembler 250 000 dollars pour ouvrir leur propre boutique de cupcakes.



Honnêtement, cette série devrait être tout ce que je déteste : l'humour est d'assez mauvais gout (salace, raciste, et j'en passe...) les épisodes sont bourrés de rires préenregistrés, les décors sont kitchs, les personnages complètement exagérés.

Mais les héroïnes sont hyper attachantes. Malgré leurs différences, elles sont finalement toutes les deux très tolérantes, et acceptent très vite les travers de l'autre. Max, bien que faisant sans cesse des blagues cyniques à propos de la vie facile de Caroline, ne montre finalement aucune animosité envers cette gosse de riche pourrie gâtée. Caroline, bien qu'ayant été élevée avec une cuillère en argent dans la bouche, ne montre aucun mépris envers "les pauvres" et accepte assez bien sa nouvelle vie, tout en restant elle même. Les deux filles sont drôles, fraîches, adorables.



Les répliques sont particulièrement bien trouvées, toujours incisives et inventives. Moi qui ne suis pas très bon public pour ce genre de choses, je ris vraiment de bon coeur à tous les épisodes.

A mon avis, la série est à voir en VO, les blagues ne prenant toute leur saveur que dans leur langue d'origine.

En bref, une très jolie découverte pour moi, que je vais suivre jusqu'au bout.
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lundi 14 février 2011

J'ai eu peur mais en fait ça va

Ce soir j'ai fait un truc très risqué.

J'ai été voir un film avec Ashton Kutcher.

Nan parce que faut quand même dire que depuis l'Effet Papillon, il a quand même fait de bonnes bouses.

Même être beau gosse comme lui, ça rattrape pas quoi.

Bref, c'était l'avant première de Sex Friends à Versailles tout à l'heure.

La bande annonce annonçait une comédie bien guimauve comme je voulais.


Et en fait les 15 premières minutes sont flippantes, tu as l'impression d'être tombée dans un film pour ado en pleine poussée hormonale, on est face à un discours digne d'American Pie. On crie intérieurement au secours et on pleure les 10 euros qu'on a laché dans la séance vu que c'est une avant première et qu'ils font pas les tarifs réduits pour les avant premières - bande de radins -.

En fait ça se calme juste après et ça devient guimauve comme il faut.

Natalie Portman est juste superbe, comme d'habitude.

Ashton Kutcher est égal à lui même, de toute façon il est là que pour faire joli et sourire bêtement, ce qu'il fait très bien - tu attends autre chose de ce mec là toi ? Ah bon...-.

J'ai trouvé qu'il y'avait quand même de l'idée dans les blagues, et toute la salle était tellement morte de rire que forcément j'ai ri aussi. Non sincèrement il est vraiment sympathique.

En clair ce n'est de toute évidente pas le film du siècle, mais un bon moment à passer si on a envie d'une comédie romantique un poil décalée.
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