vendredi 23 novembre 2012

Le ciel - bleu - de Penmarch

De mes dernières vacances, je n'ai ramené que peu de photos. L'explication est assez simple : on avait avec nous un autre reflex, bien plus performant que Sony, et donc j'ai été infidèle, très. Mais le problème, c'est qu'une fois rentrés, on ne savait plus bien qui avait pris telle ou telle photo.

Et je ne publierai pas de photo que je n'ai pas prise moi-même.

Hier, un peu nostalgique, j'ai regardé ce que Sony avait dans le ventre depuis les vacances. 

Pas grand chose, si tu veux savoir. En fait, pour une fois, ce sont plus des souvenirs de bons moments qu'autre chose. Prises sur le vif, elles ne sont pas belles esthétiquement, mais belles par la façon dont elles résonnent en moi.

J'ai tout de même réussi à en sortir deux qui ont leur place ici. Prises à Penmarch, nous avions eu la chance d'avoir un beau ciel bleu ce matin là.



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dimanche 11 novembre 2012

Règle n°2 : prendre chaque victoire pour ce qu'elle est

Je l'avoue, j'ai une sorte de philosophie de vie, composée de plein de petites règles inventées au fur et à mesure des évènements.

Clairement, cette règle n'est pas la règle numéro 2, je pense que si je cherche bien à les classer par ordre d'importance, je dois pouvoir en trouver une bonne trentaine avant celle-ci, enfin presque - je pense aussi que vu comme j'aime ce petit bout de phrase qui ne veut rien dire, il doit bien y avoir une de ces règles qui finit par "enfin presque" - - et une autre avec le mot évidence dedans, j'adore ce mot - - bref -.

En ce moment, je crois dur comme fer en celle-ci
Tu es en train de te dire "mais si elle nous sort ses règles dans un ordre complètement dénué de logique, pourquoi elle a pas juste donné le numéro 1 à celle ci ?"

Parce que ma règle numéro 1 est indélogeable de la première place. Ma règle numéro 1 est un truc que je considère à toujours garder en tête, parce qu'elle dit "Prends soin de toi comme si tu étais la personne la plus précieuse au monde, parce que personne ne le fera pour toi".

C'est pas toujours évident hein.

L'exemple parfait, c'est quand dans Sex and the city - t'as vu mes références -, Samantha, qui se rend dingue pour cette enflure de Richard, finit par s'époumoner à monter les marches de je ne sais plus quel immeuble, avec des talons de douze et un string importable, et finit par lui dire, arrivée en haut "I love you, Richard, but I love me more".

Samantha, que je détestais jusque là, a subitement gagné tout mon respect en quelques secondes.


Bref, on est pas là pour parler de ça.

Je t'ai déjà raconté là à quel point j'étais une sacrée nulle en anglais.

J'ai de la chance, j'ai une entreprise gentille. Parce que je bosse pour des Allemands, et que donc je suis contrainte de parler anglais plusieurs fois par jour, mais ils m'ont embauchée quand même.

Et à peine le CDI signé, ils m'ont envoyée au Wall Street Institute pour aller speaker English.

Autant te dire que mon évaluation a été un peu désastreuse, et qu'ils m'ont calé sur un niveau en me disant que j'allais un peu galérer quand même.

Ça fait 3 mois que j'ai commencé. La semaine dernière, j'en étais pile au milieu de mes cours, en terme de programme et d'heures de cours.

Y'a plein de profs à WSI, mais moi je tombe toujours sur la même, et elle est trop cool. Elle est canadienne, elle a toujours des trucs trop marrants à raconter, et en fait à peine tu la vois, t'as envie que ce soit ta meilleure amie. A chaque fois que j'y vais, je me retrouve à lui parler de trucs complètement délirants en anglais, genre en quoi consiste le horse-ball, ou comme on a eu les jetons en regardant le dernier épisode de Dexter.

Bref, la semaine dernière, à la fin du cours, elle a écarquillé grand les yeux et m'a sorti que c'était bizarre qu'elle n'ai rien vu avant, mais qu'en fait je parlais trop bien pour le niveau auquel ils m'ont calée. Du coup on a parlé de si je me sentais bien à ce niveau, si j'apprenais assez de choses ou pas. Et finalement elle est allée voir à l'accueil pour me prendre un rendez-vous pour une nouvelle évaluation pour me passer au niveau supérieur.

J'étais déjà très fière de moi, avouons-le.

J'ai eu mon évaluation lundi. Avec une autre prof, qui m'a dit à peu près la même chose. Qu'on voyait bien que je regardais des séries, lisais des articles en anglais, parce que j'avais un vocabulaire que l'on ne s'attend pas à trouver à mon niveau.

Ils m'ont donc gentiment offert les cours que j'avais eu jusque là, et m'ont calée sur le niveau supérieur, que je recommence donc à zéro.

Bon, je rempile pour 3 mois de cours alors qu'il ne me restait plus grand chose, mais je suis contente, j'ai vraiment progressé.

Clairement mon anglais n'est toujours pas dingue. Hier j'ai encore trop galéré au téléphone avec le type de l'export en Allemagne qui parle beaucoup trop vite pour moi. Mais alors que l'on me disait il y'a 3 mois que j'aurais du mal à suivre à ce niveau, on me dit aujourd'hui qu'il vaut mieux pour moi que je passe un cran au dessus. Alors j'ai progressé, et ça fait du bien.

C'est là qu'intervient cette fameuse règle. Parce qu'il n'y a pas de petite victoire, et que les plus belles victoires sont celles que l'on fait contre soi-même. Parce que je vais te dire, mon pire ennemi, y'a pas besoin de le chercher bien loin, c'est moi-même. Et cette semaine, en anglais, je l'ai vaincu, un peu.

C'est un peu l'idée, là
Alors je savoure tranquillement cette victoire, et puis je me dis qu'un jour qui sait, je serai peut être super forte en anglais.


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dimanche 4 novembre 2012

27 février 2010

Cette date, je crois que je pourrais me la faire tatouer tellement elle est ancrée en moi. C'est probablement celle qui a été la plus bouleversante dans ma vie.

Parce que ce jour là, j'ai cru que mon monde s'écroulait, littéralement.

Le 26 février était une très belle journée. En plein été pour le Chili, il avait fait un temps magnifique. Ce jour là c'était sortie d'entreprise. Les commerciaux étaient en séminaire à Con-Con, près de la côte, et nous les avions rejoint ce vendredi, pour profiter d'un spa le matin, d'un barbecue gigantesque comme les chiliens savent si bien en faire le midi, et d'un raid en 4x4 dans les dunes l'après-midi - pas très malin après le barbec', faut bien l'avouer -.




Rentrée claquée le soir, je m'étais fait une bonne petite soirée tranquille chez moi, à rattraper mon retard sur la série Fringe.

A 3h34 du matin, je n'étais pas couchée. Peut être que c'était mieux comme ça.

Parce que je revois encore clairement ces 3 minutes, je me souviens de chaque seconde. Je me souviens du début du tremblement, de m'être dit "ah, encore un temblor", ceux auxquels on est habitué dans ce coin là.

Je me souviens aussi, de mon inquiétude en voyant que ce temblor n'en finissait pas, et pire, qu'il semblait prendre de la puissance. Je me souviens de ce bruit terrible, ce grondement venu du fond de la terre, accompagné des cris de mes voisins.

Je me souviens de ma prise de conscience, ce n'est pas un temblor, c'est un terremoto. Je sens encore ma peur, et ce putain d’instinct de survie qui m'a pris à ce moment là.



Sortir avant que l'immeuble ne s'effondre, c'est tout ce que j'avais en tête. Il ne pourrait pas résister à ce mouvement de cisaillement, celui qui me secouait, de droite à gauche, m'obligeant à m'accrocher aux meubles et aux murs pour avancer. J'étais absolument persuadée qu'aucune construction ne pouvait résister à ça.

Je me souviens encore de m'être vue mourir derrière la porte de mon appartement, bloquée par les mouvements des murs.

Je me revois encore enfin sortir de mon appartement, parler - crier plutôt - à ma voisine qui hurlait "dios mio, no quiero morir".

Moi non plus, je ne voulais pas mourir. J'ai descendu les marches des 4 étages une par une, m'accrochant à la rampe des escaliers, en me répétant que j'étais trop jeune, que j'aimais trop la vie, qu'il était impossible que je puisse mourir ici.

Si tu savais comme à ce moment là, j'ai pris conscience que vraiment, je voulais vivre, que j'aimais la vie de toutes mes forces, que je ne voulais pas qu'elle me lâche.

Il me restait seulement quelques marches à descendre quand la terre a arrêté de trembler, après 3 longues minutes. Je me suis retrouvée nez à nez avec mon concierge qui répétait à qui voulait bien l'entendre "tranquilito, esta terminado".

L'immeuble avait résisté. On ne pouvait pas en dire autant pour tous le pays. Trente minutes après les tsunamis dévastaient la côte. Plus de 300 morts, ce qui est peu pour le 6ème plus important tremblement de terre enregistré à ce jour.

Les dégâts, les blessés, ils étaient là, tout près de chez moi. Même l'église de mon quartier avait perdu son clocher.

Photo de l’église Nuestra Señora de la Divina Providencia à Santiago.
 Photo de Julio Costa Zambelli publiée sous licence Creative Commons.

Plus d'eau, plus d'électricité, et ce pendant 5 jours. Plus de moyen de communication. Impossible de prévenir ma famille, ou de savoir comment allaient mes amis. Je ne le saurais que le lendemain soir.

Les jours suivants, les magasins étaient vidés, mes voisines, dont l'appartement avait par je ne sais quel miracle l'électricité, m'ont invitée à manger plusieurs jours chez elles, devant les images télévisées du pays dévasté.

Cette peur, cette sensation d'être face à la mort, cette envie de vivre, ce besoin plutôt, je les ressens encore. Ce terremoto a complètement chamboulé ma façon d'être, ma façon de vivre.

Je me bats comme une lionne pour le bonheur, parce que je ne veux plus en laisser passer une miette. Pire, je ne supporte plus d'en laisser passer une miette.

J'ai pris conscience que tout peut filer d'un coup, la vie bien sur, mais aussi des choses moins importantes, qu'un beau jour ma santé peut me lâcher, qu'une partie de mon corps peut décider de faire grève. Je fais du sport parce que c'est une chance de pouvoir en faire. J'y pense souvent quand je monte à cheval et que j'ai la flemme parce que c'est lundi soir, qu'il fait nuit, froid, et qu'il flotte, je cours souvent une ou deux minutes de plus en y pensant quand je suis crevée et que j'ai envie de stopper, je me motive souvent à aller courir quand je n'en ai pas envie en me disant "demain qui sait ?".

Je râle peu, ou j'essaye en tout cas, les petites contrariétés de la vie n'ont que peu d'impact sur moi, parce que je ne leur donne plus aucune importance. Je ne supporte plus les râleurs  ils me donnent envie de leur hurler de fermer leur gueule et de regarder un peu comme tout va bien, bordel.

Je ne supporte plus les gens qui réfléchissent leur vie au lieu de la vivre, ceux qui sont tellement dans le doute constant qu'ils finissent par ne faire aucun choix et tout laisser tomber, ou rater le coche, ces personnes qui passent leur temps à se demander s'il n'y aurait pas encore mieux, au lieu de simplement voir le bonheur là ou il est, devant eux, à portée de main. J'ai envie de les envoyer dans mes souvenirs de cette journée, pour qu'ils se rendent compte que s'ils ne se lancent pas, s'ils ne choisissent pas, la vie pourrait bien un jour choisir pour eux, et leur ôter cette liberté de le faire.

Plus que tout, je n'ai plus de patience face au bonheur. Je ne vois plus l'intérêt de se donner à fond et se pourrir la vie pour un bonheur potentiel qui pourrait arriver dans plusieurs mois, voir années. Faire des plans sur le long terme et se donner les moyens d'y arriver, évidement, mais sacrifier sa vie actuelle pour une vie future meilleure, plus jamais. Je veux du bonheur, tout de suite, et si je ne l'ai pas, je ne l'attends pas, je me bouge le cul. Je ne réfléchis plus avec des si, en faisant des hypothèses, parce que je ne vois pas l'intérêt d'attendre en espérant quelque chose qui pourrait se réaliser, alors que j'ai la possibilité là, tout de suite, de réaliser de belles choses sans attendre. Peut importe la fatigue, la difficulté, les complications éventuelles, si j'ai la possibilité de grappiller un instant heureux, je le fais, sans hésiter une seconde.

Ce post peu te paraître très con, très neuneu, ou très américain, tu as le droit de me dire "oui mais c'est facile à dire, nettement moins à faire". Je suis d'accord, et des fois je n'y arrive pas moi-même.

Mais régulièrement, quand je râle trop, que je suis trop passive face aux choses, ou que je me laisse aller à une déprime passagère, je repense à cette date, je repense à tout ce que j'ai ressenti à ce moment là, à la façon dont j'ai eu envie de me battre pour ma vie, et je me rends compte à quel point j'y tiens malgré tout et à quel point j'ai envie de continuer à me battre pour ne pas en gâcher un seul instant.


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jeudi 1 novembre 2012

L'iPad : Pourquoi ?

Bah oui, je t'avais dit que j'avais pas fini de te soûler avec le greffon.

La première question que l'on se pose lorsque l'on envisage - de loin - l'achat d'une tablette, c'est pourquoi. A quoi ça va bien servir ? Qu'est ce que ça apporte par rapport à un pc portable voir un netbook ? Est ce que ça coûte pas un peu cher pour ce que c'est, cette bestiole ?

Alors voila les différentes raisons qui m'ont décidée à l'achat de mon nouvel amoureux :

C'est tout petit et ça pèse que dalle

Bah ouais, parce que le HP 15 pouces, tu le mets pas dans ton sac à main. Alors oui l'écran est plus grand, oui y'a un vrai clavier, mais il lui faut un sac juste pour lui, et il pèse plus de 2 kg, ça a donc un potentiel galère bien plus élevé que la tablette quand tu envisages de partir en weekend.

Tu peux trouver cette mignonne petite housse ici

Tu peux presque tout faire comme un pc avec

Mis à part télécharger des séries, faire de la vraie retouche photo et suivre des cours d'anglais en e-learning - merci flash et le Wall Street Institute -.

Avec ma tablette, je gère mes boites mails, je visite les différents réseaux sociaux, je surfe sur le net, je gère mon agenda et mes contacts, je joue, j'écris dans mon journal intime - ouais j'aime vraiment bien raconter ma vie -, je fais mes excel de budget - ça c'est mon côté statisticienne que je ramène du bureau à la maison -, je regarde toutes les séries que je veux, j'écoute de la musique, mais en plus je prends des photos et des vidéos. En clair cette chose fait presque la même chose que le pc, en faisant moins de bruit et en prenant moins de place.


Ça a une batterie increvable

Que je t'explique, je l'ai depuis trois semaines, et je l'ai rechargé une seule fois, et encore, il était à 20% quand je l'ai branché. Je ne l'éteins jamais, il reste toujours en veille. C'est pratique parce que du coup il suffit d'ouvrir sa protection et hop, tu peux l'utiliser, alors que le pc, tu appuies sur le bouton, tu vas te préparer un thé, pendant que tu le verses dans ta tasse tu entends la petite musique de Windows, et là tu sais qu'il va bientôt falloir aller cliquer pour ouvrir ta session, tu vas donc faire ça, et tu repars te prendre un twix en attendant que les mille trucs à charger à l'ouverture du pc chargent et qu'il récupère le signal wifi de la bbox. En clair t'as déjà fini de goûter quand il est allumé et prêt à fonctionner - ouais parce que je me suis placée dans le cas ou tu allumes ton pc en rentrant du taf -, et t'as plus qu'à faire ce que tu avais prévu de faire dans la soirée, c'est à dire des trucs funs comme trier tes papiers, faire le ménage, mettre des chèques dans des enveloppes pour payer l'eau, faire ton excel de budget - pardon, ça c'est moi -, nettoyer la litière du chat...

Pourquoi j'ai choisi une tablette, et en particulier l'iPad

Je pense que quand j'étais étudiante, clairement ça n'aurait pas vraiment eu d'intérêt. Avec tous les dossiers que je devais rendre, autant avoir un pc, c'est quand même plus performant pour ça, et plus facile.

En revanche, une fois affranchie des dossiers avec un boulot en poche, je me retrouvais face à une autre problématique.

Je suis assez souvent hors de chez moi. En ce moment - mais ça va bientôt s'arrêter pour deux mois, à mon grand désespoir -, je ne passe qu'un weekend sur deux dans mon appartement. De plus, j'ai assez régulièrement des déplacements pour le boulot, en France et en Allemagne. Et quand je vais en Allemagne, c'est pour la semaine. Clairement, j'ai pas du tout envie de me trimbaler le pc entre la voiture, les taxis, les trains, et les avions. Ce qui fait que je me retrouve à l’hôtel le soir, à galérer sur mon téléphone entre conversations msn et e-mails. Pas moyen de me regarder un petit film, de préparer un article sur mon blog, bref, de m'occuper un peu pour digérer le restau - et ils mangent gras, là-bas, je te jure -. Y'a bien la télé à l’hôtel hein, mais je ne pipe pas un mot d'allemand, alors bon, ça restreint les possibilités. Pour les weekends, c'est pareil, je passe souvent une partie du weekend seule, même hors de chez moi, et je me retrouve comme une couillonne sans un seul épisode de Pretty Little Liars à me mettre sous la dent et sans pouvoir écrire un peu sur mon blog.


La tablette est donc l'idéal pour moi, elle me permet de ne pas m'encombrer pour les weekends et les déplacements, tout en gardant le contact avec tout le monde et en vaquant à mes occupations de geekette.

Après, pour le choix de la tablette en elle-même, j'avoue n'avoir presque pas regardé les autres. Je suis conquise depuis pas mal de temps par la qualité et la longévité des produits Apple, et pas vraiment par Android. Pour avoir à la fois un iPod Touch et un téléphone sous Android - oui parce que l'iPhone quand même, je trouve ça bien trop cher pour un téléphone -, et bien j'ai pu constater que l'iPod me suit depuis 3 ans sans bug majeur, alors que je viens de changer mon téléphone portable au bout de deux ans, mais juste parce que j'attendais de ne plus être engagée, ne pouvant déjà plus rien faire avec au bout d'un an... 

Est ce que ça vaut son prix ? Clairement, ça dépend de l'utilisation qu'on en fait, si c'est pour s'en servir comme d'un netbook, bah ça vaut pas le coup d'y mettre le double, si c'est vraiment pour exploiter à fond le côté tablette de la chose, je pense que ça vaut le coup.

En tout cas, je ne regrette absolument pas mon caprice.

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