dimanche 23 mars 2014

Coup de coeur : Milky Chance

Je ne suis pas particulièrement douée pour parler musique, déjà parce que la musique s'interprète et se ressent de façon totalement subjective, et aussi parce que je n'ai jamais eu les connaissances techniques pour en parler.

Par exemple, tu m'aurais dit y'a deux semaines "mais si, je te jure, tu devrais écouter Milky Chance, c'est un genre d'électro-rock avec un peu de folk et de reggae, c'est trop bien, tu vas adorer", j'aurais fait un vague ouais ouais en pensant "mais qu'est qu'il est en train de me raconter avec sa musique hybrido-n'importe quoi", et j'aurais oublié le nom du groupe en moins de 15 secondes. Et pourtant, c'est à peu près ce que je vais te dire maintenant, mais en 40 lignes au lieu d'une phrase, parce que tu me connais, j'aime bien écrire.

Source : www.blog.tape.tv
Il y'a un peu plus d'une semaine maintenant, je suis tombée sur un morceau sur RTL2, une voix posée, un rythme entêtant, une vraie originalité. J'ai accroché immédiatement sans trop savoir pourquoi. Bien sur, ils n'ont pas dit de qui était le morceau, alors je me suis retrouvée sur mon ami Google a taper des bribes de paroles dont je me souvenais. Ça a donné une recherche très bizarre mais je suis tout de suite tombée sur ce que je cherchais.

J'ai lancé une vidéo du morceau en live, parce que je suis comme ça, je juge toujours un groupe ou un artiste sur le live. Un enregistrement c'est facile, tu enregistres autant de fois que tu veux, tu lisses, les instruments, la voix, tu fais un truc calibré, un truc qui passe bien à la radio. Le live, c'est plus compliqué, y'a qu'une prise, des fois ça rate, des fois tu loupes un truc, des fois ta voix fait n'importe quoi, ou alors t'es pas au top ce jour là.

Moi j'adore les live. Les enregistrements studio, je trouve ça fadasse. Ces voix parfaites, lissées, ces instruments qui ne résonnent pas, cette musique sans aucun bruit, sans le moindre parasite, toutes ces choses parfaites m'ennuient profondément. Non, vraiment, j'aime pas les enregistrements studio. Ce que j'aime c'est l'imperfection de la scène, les voix brutes, les ratés, les regards entre les membres du groupe, leur façon de jouer avec le public, de soulever les foules, les bruits parasites, les libertés par rapport à ce que justement, on avait enregistré sur l'album.

J'adore le live, parce qu'il révèle tout le talent des artistes (ou le contraire d'ailleurs), parce qu'il leur donne une dimension humaine, imparfaite, et parce que finalement, c'est tout ça, qui rend la musique si belle.

Ce live là, c'est exactement ça, un chanteur qui a l'air d'avoir une petite crève, laissant à l'autre une phrase du refrain pour aller tousser hors micro, des sourires après ce raté, une voix qui n'a rien à voir avec celle qui a été enregistrée en studio, bien plus rauque (et follement sexy aussi, il faut le dire).


Milky Chance, ce sont deux jeunes allemands, Clemens Rehbein, guitariste et chanteur à la voix probablement entretenue par une quantité industrielle de clopes fumées chaque jour, et Philipp Dausch, DJ. Tout juste la vingtaine, et déjà un album prêt à exploser en Europe pour ces deux étudiants qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac de Kassel.

Surtout, ne t'arrête pas à Stolen Dance, parce que c'est loin d'être le meilleur morceau de l'album. Prise d'une sorte de frénésie post coup de cœur, j'ai saigné Youtube pour qu'il me donne tout ce qu'il avait de bon sur ce groupe. J'ai découvert des morceaux divers, naviguant entre folk, rock et reggae avec un fond d'électro, mais toujours, absolument toujours, bourrés du talent terrible de ceux qui se sont bien trouvés. Un rythme nonchalant, une mélodie simple mais tellement bien faite, des variations tout au long des morceaux, avec Milky Chance, on ne s'ennuie jamais. Tu veux un échantillon ? Pas de soucis.




Finalement, je suis tombée sur une vidéo entière d'un concert, et après l'avoir vu, j'ai filé droit vers la billetterie FNAC pour être sûre de ne pas les rater dans le cas ou ils décident de faire un petit tour de notre côté de la frontière. C'est le cas, par quatre fois en mai, alors j'ai motivé du monde et pris mes places (si jamais tu es dans le coin et contaminé par le virus aussi, nous on sera à Dijon le 14 mai).


Leur premier album intitulé "Sadnecessary" sortira début mai en France. Il y'a fort à parier que les radios ne se contenteront pas de Stolen Dance tant il regorge de pépites, et c'est tant mieux. Ils seront en concert en mai avec la tournée Europavox : le 12 à Tourcoing, le 14 à Dijon, le 15 à Villeurbanne, le 16 à Nancy et le 17 à Reims.







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lundi 17 mars 2014

Previously on Instagram #3

Oulala... Il date le numéro 2 dis donc... Et puis Elsa me réclame à corps et à cris (bon, OK, j'exagère un poil) une récap Instagram, donc c'est parti !

(bon heu, on va quand même oublier ce qui est vraiment trop vieux)

Dans la catégorie Sport :

Je t'ai déjà raconté 20 fois combien mon stage de surf était terrible.



Ma louloute est ARCHI motivée avant les entraînements :


Je cherche des nouveaux rollers, parce que 17 bornes avec mes vieilles carcasses, c'était définitivement pas une bonne idée.


A mes pieds, des nouvelles chaussures de salsa. Avec des paillettes.



Dans la catégorie "Changements majeurs" :

Je suis allée chez le coiffeur. Je l'ai laissé faire ce qu'il voulait. Tout le monde trouve ma coupe géniale, mais moi, trois mois après, j'arrive toujours pas à m'y faire.




Je lis aussi, grâce à Kobo et à Elsa.




Dans la catégorie "J'aime toujours autant mon chat" :


Même s'il est envahissant...



Dans la catégorie "Les autres ont dit" :

J'aime beaucoup trop les citations je crois.








Dans la catégorie "Divers" :

J'ai fait un vol plané dans les escaliers, vous pouvez applaudir, oui oui.


J'ai aimé prendre un verre à La Base, à Lorient, pendant mes vacances de Noël.


Et j'ai fait les soldes, aussi.



Des fois, la Franche Comté, ça peut être joli. Enfin le ciel, surtout.


Et voilà ! Je vous souhaite une très belle soirée et je reviens vite avec un post musique, parce que je suis obligée de partager mon dernier coup de coeur avec vous tellement c'est bon...
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jeudi 13 mars 2014

Shinefree

Tomber sur une playlist dans un magazine. Entrer les morceaux sur Spotify juste pour voir. Les écouter. Supprimer ceux auxquels on n'accroche pas, ceux que l'on connait déjà. Lancer le dernier de la liste. Dès les premières notes, tomber amoureuse. Savoir que l'on va rester scotchée tout au long de la chanson. 

Un coup de foudre.

Chercher une vidéo. Trouver celle de l'artiste lui-même, sur les vagues hawaïennes, son fils de 11 mois sur la planche avec lui. Fondre devant la vidéo de surf la plus mignonne de toute l'histoire de Youtube.

Une très belle découverte.

Shinefree, Luke Golden


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jeudi 6 mars 2014

Surf spirit


C'est toujours comme ça, les journées rallongent, le temps commence à devenir printanier, et me voilà partie à rêver.

Un CD de Jack Johnson a repris place dans mon autoradio. Bientôt, on pourra ressortir les sandales, danser la salsa en plein air, on ira aux entraînements de horseball en t-shirt et de jour (en plus, le coach arrêtera de râler parce qu'on fait sans arrêt tomber la balle que l'on ne voit pas, avec notre éclairage home made du terrain), on pourra ressortir le barbecue au bord de la piscine.

Je vis pour l'été, j'attends cette saison toute l'année. Sentir le soleil sur ma peau, glisser mes pieds dans le sable chaud, plonger dans une eau toujours trop froide et me nourrir de salades, de fruits et de glaces pendant deux mois, tout ça, c'est à peu près la définition du bonheur pour moi.

Enfin, il faut lui rajouter un peu de sports nautiques, quand même.

Cette année, je suis un peu la grande gagnante niveau vacances d'été, parce que j'ai plutôt bien géré, et que j'ai soldé mes congés 2013 en prenant deux semaines fin mai, puis j’enchaîne sur les vraies vacances d'été en prenant deux semaines en juillet/août. Enfin ça, c'est si j'ai pas subitement changé de travail avant.

En mai, je vais donc ressortir la planche de surf du garage, et peut être l'amener jusqu'à l'île de Ré, puisqu'on m'a vendu quelques spots et une initiation au kite-surf (j'ai toujours rêvé de faire du kite-surf) (enfin j'ai toujours rêvé de faire tellement de choses qu'il va probablement que je sois en pleine forme jusqu'à mes 522 ans pour pouvoir y arriver) (mais le kite-surf doit être dans mon top 10, quand même).

Si j'avais 700 euros à dépenser pour me faire plaisir, j'irais sans hésiter passer la semaine de l'ascension à la Boardriders House de Quicksilver à Hossegor pour la semaine spéciale Roxy Outdoor Fitness (je me fais du mal en permanence en allant voir le descriptif de la semaine comprenant surf, yoga, spa, massage, stand-up paddle...puis en vérifiant si mon compte en banque n'a pas malencontreusement été crédité de 1000 euros tombés du ciel) (la réponse est non, bien sûr).

Pour juillet/août, je me suis promis un stage de surf au même endroit que septembre dernier, mais moins intensif cette fois-ci, puisque j'ai ma planche si jamais je veux m’entraîner un peu le reste de la journée.

Comme tu peux le voir, ce sont des vacances glisse qui m'attendent cette année. Il me reste donc 2 mois pour me trouver un fabuleux maillot de bain. Je t'en fais une sélection bientôt sur le blog ?

Et toi, tes vacances, déjà prévues ?







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mardi 4 mars 2014

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, de Khaled Hosseini

Ce mois-ci, j'ai eu envie de choisir des livres plus longs, envie de vivre dans une histoire pendant des jours, de m'attacher vraiment aux personnages.

Alors forcément, le bilan du mois de février, c'est un livre terminé, puisque j'ai terminé le deuxième hier, mais je ne triche pas moi, il apparaîtra donc dans les livres terminés en mars.


J'ai téléchargé le roman de l'écrivain américain d'origine afghane un peu par hasard, après être tombée sur une critique sur un blog. Et comment te dire ? J'ai été transportée.

Abdullah et Pari sont frère et sœur, de ceux qui s'aiment immensément, de ceux qui ne pourraient vivre l'un sans l'autre. Ayant perdu leur mère, ils vivent avec leur père, leur belle-mère et leur demi-frère dans un village pauvre d'Afghanistan. Un jour, le père part avec les deux enfants pour Kaboul, où il a fait le choix de vendre Pari à une riche famille afin de pouvoir subvenir aux besoins de la sienne.

Cette séparation insupportable pèsera alors, très différemment, sur la vie des deux enfants.

Le roman retrace alors l'histoire de ces enfants ainsi que de leur proches, des années 1950 aux années 2000, et s'étale de l'Afghanistan à la Côte Ouest des Etats-Unis, en passant par la France et la Grèce.

Il est écrit d'une manière extrêmement intéressante, puisque la majorité du livre porte sur les personnages secondaires, apportant ainsi une foule de témoignages différents, parfois durs, parfois touchants, de ceux qui ont un jour ou l'autre croisé la route des personnages principaux. L'auteur ne nous raconte pas seulement l'histoire de ces deux enfants, mais aussi celle de leur oncle qui a vécu avec les remords toute sa vie, de ce médecin esthétique grec qui a décidé de vivre à Kaboul pour aider ces personnes physiquement détruites par la guerre, de cette poétesse Afghane torturée qui a du fuir vers la France, de cette femme qui a abandonné sa sœur handicapée dans le désert pour pouvoir vivre sa vie...

Tous ces récits se croisent, on avance dans le temps, on saute des dizaines d'années, pour ensuite revenir en arrière rechercher quelques indices, comprendre ce qui a pu se passer dans ce pays disloqué.

Un très beau roman, retraçant l'histoire d'un peuple chamboulé et éparpillé, ayant parfois du faire le choix de "couper un doigt pour sauver la main", tout comme le père d'Abdullah et Pari.
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