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dimanche 27 juillet 2014

Les bouquins de mai et juin

Oui oui, je sais, ça fait genre 312 ans que j'ai pas mis les pieds ici (d'ailleurs la serrure était rouillée et y'a de la poussière dans les coins, juste là, regarde). C'est pas ma faute, j'étais en vacances, et puis après j'étais fatiguée parce que c'est pas fait pour se reposer, les vacances, et puis après y'a eu la fête de la musique, les premiers barbecues, la Coupe du Monde, de nouveau les vacances, les Vieilles Charrues, et puis là je suis toujours en vacances, d'ailleurs.

Par contre j'ai lu, un peu. Parce que les vacances, c'est pas fait pour lire non plus. Les vacances c'est fait pour se balader pieds nus sous un orage de grêle, pour aller profiter d'un massage dans un spa, pour visiter un paquebot de croisière, pour aller sur les festivals de musique crasseux qui cassent les oreilles (mais qui sont définitivement trop bons), pour se baigner dans la mer trop froide et pour essayer le kite-surf, pas pour lire.

En mai, malgré les vacances, j'ai quand même réussi à finir 3 bouquins.

Les deux premiers, ce sont les derniers volets de la trilogie Hunger Games, de Suzanne Collins.


Une fois la trilogie commencée, je n'ai pas pu la lâcher avant de l'avoir finie. Je ne m'étendrai pas sur mon avis, parce que parler du tome 2, c'est te donner trop d'indice sur le 1, et ainsi de suite. Je te dirais simplement qu'ils sont bien plus profonds qu'ils n'en ont l'air, et que même quand on n'accroche pas du tout à la science-fiction, on peut quand même adorer ces livres. Tu l'auras compris, je conseille vivement (lis-les, c'est un ordre).

Le troisième bouquin, c'est ma Kobo qui l'a choisi pour moi, puisqu'elle l'a téléchargé automatiquement et gratuitement (un cadeau d'achat surement). J'ai donc lu L'homme Volcan, de Mathias Malzieu.


Mathias Malzieu, Elsa me l'avait déjà conseillé, elle m'avait même dit qu'elle m'en prêterait un, alors je me suis dit que j'allais essayer, voir si le style me parlait.
L'homme volcan est une nouvelle qui se lit très vite, elle raconte l'histoire d'un enfant tombé dans un volcan (et donc mort) qui revient hanter sa grande sœur sous forme d'un drôle de fantôme à moitié cuit. L'histoire est drôle, poétique, pleine d'amour et de malice. J'ai vraiment accroché au style d'écriture de Malzieu, qui joue avec la langue comme un funambule avec la gravité. Une petite nouvelle dévorée très vite avant même de partir en vacances.

En mai, j'ai enchaîné sur un deuxième livre de Mathias Malzieu, La mécanique du cœur. Archi connu, donc, puisqu'à l'origine du film d'animation Jack et la mécanique du cœur.


Jack est né à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Tellement froid que son cœur s'est arrêté de battre. Madeleine, la "sage-femme" qui le met au monde, s'avère être aussi une fabuleuse bricoleuse, et parvient à faire redémarrer son cœur en y greffant une horloge. Jack va donc devoir vivre toute sa vie avec ce cadran lui sortant de la poitrine; mais surtout, il devra vivre une vie sans émotions fortes, car les émotions risquent de détraquer son horloge et mettre sa vie en danger. Un jour, il croise sur une place de la ville une petite chanteuse espagnole qui va lui compliquer sérieusement la tache, puisqu'il tombe immédiatement amoureux d'elle. Jack n'a plus qu'une idée en tête après cette rencontre : retrouver cette petite chanteuse qui fait chavirer son cœur mécanique. Il s'engage alors dans une recherche qui le mènera d'Ecosse jusqu'en Andalousie...

Si jamais tu as vu le film inspiré du livre, ne t'attends pas à retrouver la même histoire chamallow et mignonne. La Mécanique du Coeur est une beau récit, mais passe par des moments très noirs, et parfois dérangeants. L'amour que porte Jack à cette petite andalouse peut être aussi beau que malsain, et surtout ce livre porte une morale : l’honnêteté paie, et la malhonnêteté peut avoir des conséquences très graves sur nos relations. On retrouve dans ce bouquin le style et la créativité de Mathias Malzieu que personnellement, j'aime énormément, le récit est poétique, original, et nous fait traverser un panel d'émotions assez large. Un livre à ne pas rater si l'on n'est pas rebuté par l'écriture particulière et fantaisiste. Je l'ai vraiment apprécié et lirai avec grand plaisir d'autres bouquins du même auteur.

On se retrouve dans quelques jours si j'arrive à terminer mon bouquin de juillet ?
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dimanche 4 mai 2014

Les bouquins d'avril

Ces derniers mois, on peut dire que je m'étais plutôt calmée sur la lecture, je pensais même que je n'aurais rien à te raconter fin avril, puisque j'étais persuadée de ne rien finir. Et puis finalement, j'ai ouvert un bouquin par curiosité, et j'en ai dévoré deux en très peu de temps.

Ce mois-ci, j'ai décidé d'élargir un peu mes horizons. Je suis une grande curieuse, alors j'ai pris deux bouquins qui sont bien loin de ce que je lis d'habitude, et je m'y suis mise. J'ai été très surprise, d'ailleurs.

Au début du mois, j'ai commence très mollement et surtout par curiosité la lecture du tome un des Hunger Games, de Suzanne Collins


Que je t'explique, la science fiction, c'est pas du tout ma tasse de thé, mais du tout. Je l'ai vraiment ouvert sans savoir ce que j'allais trouver, en me demandant comment ils avaient pu faire un livre pour ados d'un thème aussi glauque. 

Si tu n'as pas connaissance du thème du bouquin (mais il faudrait vivre dans une grotte pour ne jamais en avoir entendu parler, quand même), je t'explique en quelques mots : l'histoire se déroule dans un futur très très lointain dans lequel il ne reste plus grand chose du monde. La capitale, nommée Capitole, règne sur 12 districts séparés physiquement et n'ayant aucun moyen de communication entre eux. Chaque district est spécialisé dans une fonction, comme l'agriculture, la pèche, ou la production d’énergie, et fournit en priorité le Capitole. Pour affirmer sa toute puissance après une rébellion, le Capitole a créé les Hunger Games. Deux enfants de 12 à 18 ans sont tirés au sort dans chaque district, et partent en direction d'une arène gigantesque et pleine de dangers absolument pas naturels dans lesquels ils devront s'affronter jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Le premier tome du livre suit l'histoire de Katniss, jeune fille du district 12 se portant volontaire à la place de sa petite sœur tirée au sort.

Ça fait froid dans le dos hein ? Ben je te rassure, le bouquin aussi. Je pensais vraiment que ça n'allait pas me plaire, et d'ailleurs, j'ai du l'abandonner à peu près deux semaines après avoir lu les premiers chapitres. Mais quand je l'ai repris, je ne l'ai plus lâché. A partir du moment ou Katniss entre dans le train pour le Capitole, on est projetés, nous, dans une atmosphère glauque, dérangeante. Le pire passage du bouquin selon moi : les premiers moment dans l'arène. Je suis probablement une petite nature, mais ces gamins qui s’entretuent, ça m'a filé une nausée terrible et offert une nuit presque blanche. En revanche le suspense est tellement bien maintenu que l'on ne peut pas s’empêcher de le terminer.

C'est un livre qui fait réfléchir, sur les limites de la cruauté humaine, et celle aussi de la télé réalité qui va de plus en plus loin. Il met mal à l'aise, parce que finalement il ne semble pas si exagéré que ce que l'on pourrait croire en l'ouvrant (ce n'est que mon avis, bien sur). J'avoue tout de même être un peu mal à l'aise avec le fait qu'il soit estampillé "littérature pour ados", et aussi que l'on en ai fait un film de divertissement, vu le thème. Pour moi, c'est un bouquin qui va bien plus loin que le simple divertissement pour jeunes.

Malgré le malaise en le lisant, j'ai dévoré le tome deux en une semaine par la suite, et je finis bientôt le tome trois. Je ne peux donc que te conseiller cette lecture. Pour moi, c'est vraiment une grosse et bonne surprise.

Le deuxième bouquin d'avril, est aussi une surprise pour moi, mais dans l'autre sens (oui, je suis pas vraiment douée pour le suspense, à l'inverse de Collins, tu noteras). J'ai donc été assez déçue par Nos Etoiles Contraires, de John Green.


Littérature pour ado aussi (décidément), j'ai décidé de le lire après être tombée sur la bande annonce du film tiré du bouquin, qui me semblait larmoyante à souhait. Une histoire d'enfants malades, on fait pas dans les licornes et les arcs en ciel ce mois-ci, dis moi.

Hazel est une jeune femme de 16 ans atteinte d'un cancer de la thyroïde qui a dérivé sur les poumons. Un traitement permet d'éviter l'évolution de sa maladie, mais pas de la guérir. Elle ne peut vivre sans sa bonbonne d'oxygène et se sait condamnée, sans pour autant avoir la moindre idée du temps qu'il lui reste à vivre. Un jour, lors d'une réunion de son groupe de soutien, elle rencontre Augustus, un garçon de 17 ans en rémission. Les deux jeunes vont se lier immédiatement, malgré les réticences d'Hazel à s'engager dans une histoire d'amour. La jeune fille se considère comme une grenade, prête à exploser à n'importe quel moment en occasionnant des dommages à tous ceux qui seront à proximité, et pour cette raison, refuse d'être entourée. Les deux ados vont néanmoins se découvrir des points communs, et se lancer dans un projet un peu fou.

Je ne sais pas vraiment ce que je n'ai pas apprécié dans ce livre. Bien sur, je ne suis pas restée insensible à cette histoire d'amour à durée limitée. J'ai ri, j'ai pleuré aussi, je me suis sentie révoltée. Mais je ne suis pas convaincue par le bouquin. J'ai eu la sensation qu'il lui manquait quelque chose, qu'il se contentait de survoler la situation, qu'il ratait quelque chose d'important sans pour autant moi-même réussir à mettre le doigt dessus. Pas mauvais, mais pas fabuleux non plus.

On se retrouve le mois prochain ?


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vendredi 11 avril 2014

Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda

On ne peut pas vraiment dire que j'ai été très efficace dans mes lectures de mars, pas du tout même. La faute au manque de temps, aux diverses activités, la faute à Perec aussi, parce que j'ai commencé La Vie mode d'emploi, que j'ai essayé très fort deux bonnes semaines, pour finalement abandonner, dégoûtée par le manque d'intérêt total du bouquin (j'aime pas Perec, mais j'aurais tenté).

Alors après Perec, j'avais plus envie de lire, j'ai acheté un petit bouquin sur le yoga que je lis en pointillés, et j'ai commencé le premier tome des Hunger Games, mais je suis loin d'avoir fini.

Le seul livre que j'ai pu terminer en mars, c'est Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda.


Ensemble c'est tout, c'est l'histoire de Camille, une jeune artiste qui a fait de drôles de choix de vie, de ceux qui finissent par te jeter dans la rue un matin sans même avoir envoyé de préavis. Camille mange peu, boit un peu trop, et loge dans une chambre de bonne au septième sans ascenseur, dans les beaux quartiers à Paris.

Ensemble c'est tout, c'est aussi l'histoire de Franck, un cuisinier talentueux au sale caractère d'un restaurant parisien chic. Franck n'a pas vraiment eu l'enfance la plus douce du monde, et en est devenu un type dur, pas très sociable et franchement vulgaire. Franck vient de province, et il y a laissé sa grand mère, Paulette, cette vieille dame qui tombe un peu trop et a dissimulé tant bien que mal ce soucis pour rester le plus longtemps possible auprès de son jardin.

Philibert, c'est la glue, le liant, celui sans lequel rien n'aurait pu exister. Philibert, l'aristocrate timide, vit dans un énorme appartement haussmanien appartenant à sa famille. Enfin vit, occupe, plutôt, le temps que les droits de succession soient établis. Philibert va réunir tout ce petit monde dans ce grand espace, malgré les protestations, malgré le fait que personne ne soit fait pour se côtoyer là-dedans. Philibert, il va mélanger l'eau et l'huile sans se préoccuper des conséquences, et puis on verra bien ce que ça donne.

Anna Gavalda a un style d'écriture assez particulier, que personnellement j'ai beaucoup aimé. Quelques passages ne sont pas toujours simples à suivre lorsque l'on est fatigué (je pense en particulier à certains dialogues pendant lesquels on ne sait plus qui dit quoi), mais le roman est globalement fluide et passe tout seul.

C'est un très joli roman, plein d'émotions, négatives comme positives. La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre, c'est le manque de réalisme de certains passages, nous éloignant parfois de ces émotions. L'auteure réussit néanmoins le pari de nous faire aimer des personnes au caractère fort et souvent antipathique, en nous montrant leur failles, leurs doutes, leurs traumatismes, mais sans tomber dans l'apitoiement. Certes, ils n'ont pas été roulés dans du coton pour être envoyés dans une vie arc en ciel, mais ils sont là, ensemble. Et tous, malgré les mésententes, vont se soutenir et se mener mutuellement vers la bonne voie, enfin, leur bonne voie, et ce grâce à, justement, ces différences qui les rendent complémentaires.

"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences"


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mardi 4 mars 2014

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, de Khaled Hosseini

Ce mois-ci, j'ai eu envie de choisir des livres plus longs, envie de vivre dans une histoire pendant des jours, de m'attacher vraiment aux personnages.

Alors forcément, le bilan du mois de février, c'est un livre terminé, puisque j'ai terminé le deuxième hier, mais je ne triche pas moi, il apparaîtra donc dans les livres terminés en mars.


J'ai téléchargé le roman de l'écrivain américain d'origine afghane un peu par hasard, après être tombée sur une critique sur un blog. Et comment te dire ? J'ai été transportée.

Abdullah et Pari sont frère et sœur, de ceux qui s'aiment immensément, de ceux qui ne pourraient vivre l'un sans l'autre. Ayant perdu leur mère, ils vivent avec leur père, leur belle-mère et leur demi-frère dans un village pauvre d'Afghanistan. Un jour, le père part avec les deux enfants pour Kaboul, où il a fait le choix de vendre Pari à une riche famille afin de pouvoir subvenir aux besoins de la sienne.

Cette séparation insupportable pèsera alors, très différemment, sur la vie des deux enfants.

Le roman retrace alors l'histoire de ces enfants ainsi que de leur proches, des années 1950 aux années 2000, et s'étale de l'Afghanistan à la Côte Ouest des Etats-Unis, en passant par la France et la Grèce.

Il est écrit d'une manière extrêmement intéressante, puisque la majorité du livre porte sur les personnages secondaires, apportant ainsi une foule de témoignages différents, parfois durs, parfois touchants, de ceux qui ont un jour ou l'autre croisé la route des personnages principaux. L'auteur ne nous raconte pas seulement l'histoire de ces deux enfants, mais aussi celle de leur oncle qui a vécu avec les remords toute sa vie, de ce médecin esthétique grec qui a décidé de vivre à Kaboul pour aider ces personnes physiquement détruites par la guerre, de cette poétesse Afghane torturée qui a du fuir vers la France, de cette femme qui a abandonné sa sœur handicapée dans le désert pour pouvoir vivre sa vie...

Tous ces récits se croisent, on avance dans le temps, on saute des dizaines d'années, pour ensuite revenir en arrière rechercher quelques indices, comprendre ce qui a pu se passer dans ce pays disloqué.

Un très beau roman, retraçant l'histoire d'un peuple chamboulé et éparpillé, ayant parfois du faire le choix de "couper un doigt pour sauver la main", tout comme le père d'Abdullah et Pari.
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samedi 1 février 2014

Litté-rature

En novembre, comme tous les ans, ma mère m'a demandé si quelque chose me ferait plaisir pour Noël. Sur le coup je n'avais aucune idée, et puis avec mon déménagement, j'ai pas mal réfléchi.

Depuis quelques temps, j'ai très envie de me remettre à la lecture, parce que j'ai beau adorer ça, cela faisait déjà plusieurs années que je n'avais plus vraiment ouvert de bouquin. Pour te donner des chiffres, 2012 : un seul et unique livre lu, 2013, deux et demi. On ne peux pas vraiment dire que je dévore. Mais ces livres de 2013 m'avais bien remotivée.

Le problème des livres, c'est que c'est encombrant, très encombrant, et que je déteste m'encombrer, d'autant plus que je suis parfaitement consciente qu'il est très peu probable que je me fixe quelque part avant très très très longtemps, et que donc, les cartons de livres, non merci hein.

Alors j'ai demandé une liseuse, parce que la liseuse permet d'avoir immédiatement le livre que l'on souhaite commencer, sans avoir besoin de faire une petite commande FNAC (ouais, je suis pas trop fan d'Amazon) et d'attendre gentiment que le colis soit déposé dans la boite, et surtout parce que l'on peut avoir 1, 100 ou 1000 livres, ça prendra toujours la même place, ça pèsera toujours le même poids.

Alors Kobo est arrivé dans ma vie. Bon, comme d'habitude, quand je me retrouve avec un appareil électronique, tu peux être sur que s'il y'en avait un daubé dans les 500 du stock, il est pour moi. Ma Kobo a un souci avec la mise en veille automatique à l'aide de l'étui, elle ne marche tout simplement pas. N'ayant pas de FNAC à proximité, elle va avoir droit à un petit passage au service après vente pendant mes prochaines vacances. Mis à part ce petit souci, elle est merveilleuse.

Et elle a eu exactement l'effet que j'espérais, puisque sur le mois de janvier, j'ai lu plus de livres que ces deux dernières années réunies. Et en peu de temps, j'ai retrouvé le plaisir de lire quelques pages tous les jours avant de dormir, de suivre des histoires qui m'emmènent aux quatre coins du monde sans avoir besoin de quitter le froid bisontin.

Je sais que la mode est aux romans de science fiction en ce moment, mais personnellement j'ai du mal avec ce genre. Même si je pense que je prendrais le temps de lire la trilogie des Hunger Games, juste parce que ça ne se fait pas de dire qu'on aime pas sans avoir essayé, je préfère pour l'instant rester sur des histoires se déroulant au moins sur notre planète, même si certaines sont franchement farfelues. J'aime lire des choses qui me paraissent proches de nous, imaginables, presque réelles, pour me rappeler comme la vie peut être dure, pour me rappeler comme elle peut être belle, aussi.

Je te propose un point, tous les mois, sur les livres terminés dans le mois, et un bref commentaire sur ce que j'en ai pensé. Je pourrais aussi te faire un post plus détaillé sur ceux que j'ai particulièrement aimé (d'ailleurs, si tu veux que je détaille mon avis sur l'un de mes livres lus, tu peux demander, je ferais avec plaisir).

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows


Celui là, c'est Elsa qui me l'a mis dans les mains quand je suis passée chez elle en décembre, en me disant "tu vas voir, il est génial" (d'ailleurs, petit point pub, Elsa officie en tant que chroniqueuse BD sur le tout nouveau site 9ème art, moi je suis pas trop BD à la base, mais si tu aimes, alors je te le conseille, parce que si elle s'est engagée là dedans, c'est que ça déchire, voilà).

Je l'ai commencé sans même lire le petit texte en quatrième de couv', parce que ça me donnait l'impression d'ouvrir un cadeau bien emballé, sans même avoir une vague idée de ce qui se cachait dedans. Et j'ai eu raison de lui faire confiance, parce que ce livre est une petite pépite. Je pense que je vais lui consacrer un post en entier, il le mérite bien.

C'était mon dernier livre papier, après ça, Kobo est devenue ma meilleure amie.

L'alchimiste, de Paul Coelho


J'en avais entendu tellement de bien de celui là, que j'en attendais peut être trop. J'ai été déçue, très déçue. Alors qu'il avait pourtant tout pour me plaire au premier abord, je n'ai pas du tout accroché à ce livre, mais je n'ai aucune idée de pourquoi.

Le vieux qui lisait des romans d'amour, de Luis Sepulveda


Un roman qui nous traîne en Equateur, au fin fond de l'Amazonie, là ou se rencontrent les tribus, les gringos chercheurs d'or ou chasseurs de bêtes sauvages, mais aussi les équatoriens des petites villes perdues. Un beau roman mélangeant culture et instinct, romans d'amour et chasse au jaguar. Une véritable réflexion sur notre relation avec la nature et la barbarie humaine face à la souffrance animale. Un très joli roman.

Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler, de Luis Sepulveda


Celui-là, je l'ai commencé au hasard, en piochant parmi les livres téléchargés. Il est en fait parfait pour les enfants, bien plus que pour moi, mais très poétique et très mignon. Un très bon conte sur la différence, l'amitié, et les promesses tenues.

Quatre bouquins pour janvier, c'est déjà pas mal non ?
Et toi, tu lis beaucoup ? Plutôt papier ou liseuse ?



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vendredi 17 août 2012

Tu pourrais rater intégralement ta vie

T'inquiète pas, c'est pas vrai.

Je ne lis pas beaucoup. Ce qui est étonnant, parce qu'en fait, j'adore ça. Petite, je pouvais passer ma journée à lire un bouquin parce qu'il me captivait tellement que je n'arrivais pas à le lâcher. C'est comme ça que je me farcissais des pavés de 700 pages dans la journée, à 12 ans.

Et même maintenant, si je commence un livre, même s'il est pas top et mal écrit, je le finis systématiquement. De toute ma vie, il n'y a que l'Illiade que je n'ai jamais réussi à terminer - nan mais l'Illiade quoi, c'est un truc qui a été écrit pour tester ta volonté ça, genre si un jour je suis recruteuse, je demanderais aux gens en entretien s'ils ont lu l'Illiade jusqu'au bout. S'ils répondent oui, je les engage, direct -.

Ça fait des années que j'ai envie de me remettre à lire, j'ai deux bouquins de Mary Higgins Clark qui attendent sagement dans la bibliothèque - prêtés par ma maman, on est deux fans de Mary Higgins Clark -. Mais bon, ce genre de livres, c'est pas une bonne idée de s'y mettre quand tu habites seule dans une grande maison au milieu d'une région dans laquelle tu ne connais personne.

Nan parce que si le tueur du livre arrive dans la nuit, tu peux appeler personne quoi. T'as plus qu'à rester réveillée toute la nuit en espérant que ton chat t'aime assez pour attaquer et blesser grièvement le tueur - et franchement, j'en doute -.

Bref.

Aujourd'hui, j'ai fait un truc ouf. Après avoir lu cet article sur le blog de Camille, j'ai eu envie de lire le livre. Je ne suis pas particulièrement attirée par la description, mais le fait qu'il soit présenté partout comme un bouquin plein d'humour doublé d'une réflexion sur la normalité et la différence, je sais pas, ça m'a tenté - ouais parce qu'avant de me le prendre, j'ai fait quelques recherches... -.

Alors j'ai regardé sur le site de la FNAC, et comme il était pas cher, je l'ai commandé - y'a pas de FNAC à Besançon, c'est dingue non ? -.


Une description peut être ? - pompée intégralement sur le site de la FNAC -

Grace compte tout ! Les bananes du supermarché, ses pas, les poils de sa brosse à dents. Sa folie douce lui a valu d’être renvoyée, et côté cœur, c’est le néant… Quand Seamus, un garçon tout à fait normal frappe à sa porte, Grace doit résoudre la nouvelle équation à une inconnue : l’amour en cinq lettres. 

« Toni Jordan livre ici un premier roman plein de charme, qui a le mérite de poser des questions sur la norme et celui, plus grand encore, de ne pas y répondre. » 
Laure Mentzel, Le Figaro Magazine 


 Voila voila, Tu veux un débriefing quand je l'aurais lu, mon premier livre depuis des années ?
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