lundi 31 décembre 2012

Hello 2013

La voilà enfin, la fin de l'année 2012, je la touche du doigt, plus que quelques heures, et je pourrais enfin dire "j'en suis débarrassée".

Source : http://365daysofchristmas.tumblr.com
Je l'attendais avec impatience, cette nouvelle année, pour laisser derrière moi celle que je peux nommer "année la plus pourrie de ma vie". Elle m'en aura mis, des bâtons dans les roues, cette année.

2012 avait très mal commencé, a très mal continué, et ce n'est que depuis quelques jours que je commence à entrevoir une année 2013 nettement plus sympa.

Enfin non, il faut quand même avouer que ces derniers mois, je sentais un peu le vent tourner quand même. Des projets, du sport, une vraie équipe, des envies qui reviennent - je dois vraiment décorer mon appart -, de la bonne humeur se sont réunis pour constituer le bon petit cocktail qui m'a remise en forme pour 2013.

Source : http://dearmonet.tumblr.com/
C'est surtout au niveau des relations humaines que 2012 m'a marquée. Pour moi, c'était l'année de la déception. Des déceptions.

Professionnellement, 2012, c'était la grande page qui se tourne, fin des études, 4 mois de recherche d'emploi, puis un boulot, qui m'a éloignée de tout le monde et envoyée là-bas, dans l'est de la France. C'est pas facile, on m'en demande beaucoup, mais on m'en donne aussi beaucoup, et même si je sais que je ne vais pas y rester éternellement, il me plait assez, ce boulot.

Sportivement, 2012 a plutôt été une bonne année, l'année des défis, l'année de la reprise. Le défi, c'était de me mettre à courir, je le fais, même si c'est plutôt en pointillés en ce moment, faute de temps - et parce que j’enchaîne crève sur crève, aussi -. La reprise, c'est l'équitation. Le gros bonus, c'est que j'ai trouvé une équipe de horseball canon, et qu'on commence fort dès la première semaine 2013 avec un tournoi, mon premier.

Personnellement, c'est là que ça foire. Parce que cette année, j'ai appris que les gens mentaient comme ils respiraient, même lorsqu'ils n'en avaient pas l'air. J'ai appris qu'ils pouvaient être très lâches, très égoïstes, et très nuls. J'ai appris qu'on ne pouvait pas faire confiance autant que j'avais l'habitude de le faire. J'ai appris à ne pas croire les autres sur parole, et à attendre des preuves concrètes. J'ai appris que dans les relations humaines, il fallait être patiente, parce que les mensonges ne durent jamais très longtemps, et qu'un jour ou l'autre, la vérité éclate.

J'ose espérer que si 2012 m'en a autant fait baver, c'est pour me mettre du plomb dans la tête et me faire grandir. J'espère que ces expériences me permettront de mieux gérer les choses par la suite, et de faire en sorte qu'il ne m'arrive que le meilleur. Mais je vois déjà qu'elles n'ont pas été vaines, et que j'en ai retiré certaines choses, et qu'aujourd'hui je me respecte déjà plus face aux autres.

Le bon côté de 2012, c'est que certaines de mes amitiés se sont confirmées encore plus fortes, et que je sais que j'ai vraiment des amis sur lesquels je peux compter, et j'espère qu'ils savent que c'est réciproque.

Ce qui est drôle, c'est que le 29 décembre dernier avait clairement annoncé la couleur pour 2012. Ce jour là, je suis soudainement tombée de très très haut.

Cette année, le 29 décembre fut une très jolie journée pour moi, vécue à 100 à l'heure, avec un peu de route et de jolis paysages, pleine de rebondissements, de surprises, et de décisions prises à la dernière minute. Rien ne s'est passé comme prévu, mais c'était génial quand même, alors si 2013 veut ressembler à cette journée là, je dis oui.

Source : http://dearmonet.tumblr.com/
Adieu 2012, et merci quand même pour tout ce que tu as pu m'apporter, de changements dans ma vie, et d'expériences qui m'ont fait grandir.

Bienvenue 2013, je crois que toi et moi, on a plein de choses à faire tous les deux, et crois moi, j'ai hâte de te voir arriver.
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vendredi 28 décembre 2012

Dis, pourquoi tu blogues ?

Avant tout, je voudrais te souhaiter un très joyeux Noël en retard. j'espère que tu as passé de bonnes fêtes en famille, que tu as été gâté  et que tes cadeaux ont fait plaisir à leur destinataires. Pour moi c'était parfait, merci.

C'est TiteZa qui a posé la question, j'y suis pour rien.

TiteZa elle dit que les gens sont des relous, qu'ils posent trop de questions, et qu'ils sont un peu nuls à pas vouloir comprendre ce que ça nous apporte un blog. Et qu'à chaque fois ils demandent "mais pourquoi tu blogues ?".

Moi je sais pas si les gens sont relous avec cette question, je dis jamais à personne que je blogue, comme ça je me sens plus libre, je peux raconter ce que je veux sur presque n'importe qui. Et puis je sais pas, c'est comme si j'étais pudique, j'ai pas envie que les gens de la vraie vie ils viennent ici, parce qu'ici je suis pas totalement la même que dans la vraie vie, ici je suis beaucoup plus moi, parce qu'ici j'ai le droit, parce qu'ici j'ai presque tous les droits en fait, c'est mon monde à moi. Et je veux pas qu'ils voient la vraie moi, c'est tout.

Alors pourquoi je blogue, je me suis jamais trop posé la question. Donc j'ai réfléchis.

Je blogue pour plein de raisons en fait.

D'abord, je blogue parce que j'aime écrire. La mini moi écrivait des poèmes, maintenant les rimes ça me soule, mais j'aime toujours autant les mots.

J'aime écrire parce que ça me permet de me souvenir. Il se passe quelque chose, je pense à quelque chose, je l'écris, ça reste, je ne l'oublierai plus jamais. C'est un peu comme les photos chez moi. J'ai aucune mémoire, alors je garde les choses en moi en les gravant quelque part ailleurs, parce que c'est plus sur. Ca s'appelle le principe de précaution, parait que c'est très français, comme notion.

J'écris parce que ça laisse des traces, des bouts de moi, ici et là, un peu sur la toile, un peu sur du papier, un peu partout.

J'écris parce que chaque mot compte, et que tout le monde l'oublie tout le temps. Parce que je suis tout le temps celle qui pinaille sur les termes quand on fait des documents marketing, quand on envoie des mails. parce que je suis la chieuse qui veut toujours utiliser le bon mot à la bonne occasion. Parce que je pense qu'une bonne phrase peut faire réfléchir, et qu'une mauvaise peut marquer à vie.

Je blogue, parce qu'en plus d'aimer écrire, j'aime partager, communiquer, échanger. Parce que j'aime le lien qu'il permet de garder avec toi, régulièrement, comme ça.

Je blogue parce que ça me permet de rester en contact avec certaines personnes que j'aurais peut être perdues de vue sinon.

Parce que j'ai rencontré des personnes adorables via mes blogs.

Je blogue parce que quelque part, ça me fait plaisir de te voir réagir à ce que je raconte. Parce que je suis fière quand quelqu'un me dit que mon post lui a parlé, qu'il l'a trouvé bien écrit. J'aime bien quand tu aimes mes posts, ça me fait chaud au coeur, ça me donne l'impression de pas écrire pour rien, ça me donne la sensation qu'au moins, ce que j'ai dit a parlé à quelqu'un, au moins une personne.

Je blogues parce que j'aime aller lire les blogs des autres, et que je me dis que peut être c'est réciproque, en fait.

Je blogue aussi pour moi, parce que ça m'aide à réfléchir, ça m'aide à évoluer. Et toute seule, je ne pourrais pas vraiment le faire, parce que tes avis, ben ils m'aident à faire évoluer ma pensée, à la structurer, à réfléchir et changer, en mieux.

Et c'est bizarre hein, mais ça m'aide à être positive aussi. Parce que les fois ou je me sens seule, bah j'ai l'impression qu'il y'a du monde, par là, en fait.

Je ne me vois pas arrêter de bloguer. Pourtant j'avais commencé un peu par hasard, par un blog commun avec deux copines, c'était même pas mon idée. Et puis j'ai ouvert le mien, sur Skyblog - mouhaha -, puis sur Canalblog, puis ici, plusieurs...

Celui-ci, je l'aime bien, j'ai envie de le faire évoluer, mais plus de changer de blog. J'aime bien son nom, j'aime bien ce qu'il véhicule. Je crois que je ne me trouverais jamais un pseudo qui me plait - j'en ai eu genre 3 ou 4 déjà -, mais D'ici et ailleurs, ce nom là me correspond. C'est pour ça que je le protège autant, celui-là, parce que c'est mon bébé, que je veux qu'il grandisse, et que je veux le tenir éloigné de la méchanceté des autres, pour qu'il évolue tranquillement, et que je puisse le garder encore longtemps.



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vendredi 23 novembre 2012

Le ciel - bleu - de Penmarch

De mes dernières vacances, je n'ai ramené que peu de photos. L'explication est assez simple : on avait avec nous un autre reflex, bien plus performant que Sony, et donc j'ai été infidèle, très. Mais le problème, c'est qu'une fois rentrés, on ne savait plus bien qui avait pris telle ou telle photo.

Et je ne publierai pas de photo que je n'ai pas prise moi-même.

Hier, un peu nostalgique, j'ai regardé ce que Sony avait dans le ventre depuis les vacances. 

Pas grand chose, si tu veux savoir. En fait, pour une fois, ce sont plus des souvenirs de bons moments qu'autre chose. Prises sur le vif, elles ne sont pas belles esthétiquement, mais belles par la façon dont elles résonnent en moi.

J'ai tout de même réussi à en sortir deux qui ont leur place ici. Prises à Penmarch, nous avions eu la chance d'avoir un beau ciel bleu ce matin là.



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dimanche 11 novembre 2012

Règle n°2 : prendre chaque victoire pour ce qu'elle est

Je l'avoue, j'ai une sorte de philosophie de vie, composée de plein de petites règles inventées au fur et à mesure des évènements.

Clairement, cette règle n'est pas la règle numéro 2, je pense que si je cherche bien à les classer par ordre d'importance, je dois pouvoir en trouver une bonne trentaine avant celle-ci, enfin presque - je pense aussi que vu comme j'aime ce petit bout de phrase qui ne veut rien dire, il doit bien y avoir une de ces règles qui finit par "enfin presque" - - et une autre avec le mot évidence dedans, j'adore ce mot - - bref -.

En ce moment, je crois dur comme fer en celle-ci
Tu es en train de te dire "mais si elle nous sort ses règles dans un ordre complètement dénué de logique, pourquoi elle a pas juste donné le numéro 1 à celle ci ?"

Parce que ma règle numéro 1 est indélogeable de la première place. Ma règle numéro 1 est un truc que je considère à toujours garder en tête, parce qu'elle dit "Prends soin de toi comme si tu étais la personne la plus précieuse au monde, parce que personne ne le fera pour toi".

C'est pas toujours évident hein.

L'exemple parfait, c'est quand dans Sex and the city - t'as vu mes références -, Samantha, qui se rend dingue pour cette enflure de Richard, finit par s'époumoner à monter les marches de je ne sais plus quel immeuble, avec des talons de douze et un string importable, et finit par lui dire, arrivée en haut "I love you, Richard, but I love me more".

Samantha, que je détestais jusque là, a subitement gagné tout mon respect en quelques secondes.


Bref, on est pas là pour parler de ça.

Je t'ai déjà raconté là à quel point j'étais une sacrée nulle en anglais.

J'ai de la chance, j'ai une entreprise gentille. Parce que je bosse pour des Allemands, et que donc je suis contrainte de parler anglais plusieurs fois par jour, mais ils m'ont embauchée quand même.

Et à peine le CDI signé, ils m'ont envoyée au Wall Street Institute pour aller speaker English.

Autant te dire que mon évaluation a été un peu désastreuse, et qu'ils m'ont calé sur un niveau en me disant que j'allais un peu galérer quand même.

Ça fait 3 mois que j'ai commencé. La semaine dernière, j'en étais pile au milieu de mes cours, en terme de programme et d'heures de cours.

Y'a plein de profs à WSI, mais moi je tombe toujours sur la même, et elle est trop cool. Elle est canadienne, elle a toujours des trucs trop marrants à raconter, et en fait à peine tu la vois, t'as envie que ce soit ta meilleure amie. A chaque fois que j'y vais, je me retrouve à lui parler de trucs complètement délirants en anglais, genre en quoi consiste le horse-ball, ou comme on a eu les jetons en regardant le dernier épisode de Dexter.

Bref, la semaine dernière, à la fin du cours, elle a écarquillé grand les yeux et m'a sorti que c'était bizarre qu'elle n'ai rien vu avant, mais qu'en fait je parlais trop bien pour le niveau auquel ils m'ont calée. Du coup on a parlé de si je me sentais bien à ce niveau, si j'apprenais assez de choses ou pas. Et finalement elle est allée voir à l'accueil pour me prendre un rendez-vous pour une nouvelle évaluation pour me passer au niveau supérieur.

J'étais déjà très fière de moi, avouons-le.

J'ai eu mon évaluation lundi. Avec une autre prof, qui m'a dit à peu près la même chose. Qu'on voyait bien que je regardais des séries, lisais des articles en anglais, parce que j'avais un vocabulaire que l'on ne s'attend pas à trouver à mon niveau.

Ils m'ont donc gentiment offert les cours que j'avais eu jusque là, et m'ont calée sur le niveau supérieur, que je recommence donc à zéro.

Bon, je rempile pour 3 mois de cours alors qu'il ne me restait plus grand chose, mais je suis contente, j'ai vraiment progressé.

Clairement mon anglais n'est toujours pas dingue. Hier j'ai encore trop galéré au téléphone avec le type de l'export en Allemagne qui parle beaucoup trop vite pour moi. Mais alors que l'on me disait il y'a 3 mois que j'aurais du mal à suivre à ce niveau, on me dit aujourd'hui qu'il vaut mieux pour moi que je passe un cran au dessus. Alors j'ai progressé, et ça fait du bien.

C'est là qu'intervient cette fameuse règle. Parce qu'il n'y a pas de petite victoire, et que les plus belles victoires sont celles que l'on fait contre soi-même. Parce que je vais te dire, mon pire ennemi, y'a pas besoin de le chercher bien loin, c'est moi-même. Et cette semaine, en anglais, je l'ai vaincu, un peu.

C'est un peu l'idée, là
Alors je savoure tranquillement cette victoire, et puis je me dis qu'un jour qui sait, je serai peut être super forte en anglais.


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dimanche 4 novembre 2012

27 février 2010

Cette date, je crois que je pourrais me la faire tatouer tellement elle est ancrée en moi. C'est probablement celle qui a été la plus bouleversante dans ma vie.

Parce que ce jour là, j'ai cru que mon monde s'écroulait, littéralement.

Le 26 février était une très belle journée. En plein été pour le Chili, il avait fait un temps magnifique. Ce jour là c'était sortie d'entreprise. Les commerciaux étaient en séminaire à Con-Con, près de la côte, et nous les avions rejoint ce vendredi, pour profiter d'un spa le matin, d'un barbecue gigantesque comme les chiliens savent si bien en faire le midi, et d'un raid en 4x4 dans les dunes l'après-midi - pas très malin après le barbec', faut bien l'avouer -.




Rentrée claquée le soir, je m'étais fait une bonne petite soirée tranquille chez moi, à rattraper mon retard sur la série Fringe.

A 3h34 du matin, je n'étais pas couchée. Peut être que c'était mieux comme ça.

Parce que je revois encore clairement ces 3 minutes, je me souviens de chaque seconde. Je me souviens du début du tremblement, de m'être dit "ah, encore un temblor", ceux auxquels on est habitué dans ce coin là.

Je me souviens aussi, de mon inquiétude en voyant que ce temblor n'en finissait pas, et pire, qu'il semblait prendre de la puissance. Je me souviens de ce bruit terrible, ce grondement venu du fond de la terre, accompagné des cris de mes voisins.

Je me souviens de ma prise de conscience, ce n'est pas un temblor, c'est un terremoto. Je sens encore ma peur, et ce putain d’instinct de survie qui m'a pris à ce moment là.



Sortir avant que l'immeuble ne s'effondre, c'est tout ce que j'avais en tête. Il ne pourrait pas résister à ce mouvement de cisaillement, celui qui me secouait, de droite à gauche, m'obligeant à m'accrocher aux meubles et aux murs pour avancer. J'étais absolument persuadée qu'aucune construction ne pouvait résister à ça.

Je me souviens encore de m'être vue mourir derrière la porte de mon appartement, bloquée par les mouvements des murs.

Je me revois encore enfin sortir de mon appartement, parler - crier plutôt - à ma voisine qui hurlait "dios mio, no quiero morir".

Moi non plus, je ne voulais pas mourir. J'ai descendu les marches des 4 étages une par une, m'accrochant à la rampe des escaliers, en me répétant que j'étais trop jeune, que j'aimais trop la vie, qu'il était impossible que je puisse mourir ici.

Si tu savais comme à ce moment là, j'ai pris conscience que vraiment, je voulais vivre, que j'aimais la vie de toutes mes forces, que je ne voulais pas qu'elle me lâche.

Il me restait seulement quelques marches à descendre quand la terre a arrêté de trembler, après 3 longues minutes. Je me suis retrouvée nez à nez avec mon concierge qui répétait à qui voulait bien l'entendre "tranquilito, esta terminado".

L'immeuble avait résisté. On ne pouvait pas en dire autant pour tous le pays. Trente minutes après les tsunamis dévastaient la côte. Plus de 300 morts, ce qui est peu pour le 6ème plus important tremblement de terre enregistré à ce jour.

Les dégâts, les blessés, ils étaient là, tout près de chez moi. Même l'église de mon quartier avait perdu son clocher.

Photo de l’église Nuestra Señora de la Divina Providencia à Santiago.
 Photo de Julio Costa Zambelli publiée sous licence Creative Commons.

Plus d'eau, plus d'électricité, et ce pendant 5 jours. Plus de moyen de communication. Impossible de prévenir ma famille, ou de savoir comment allaient mes amis. Je ne le saurais que le lendemain soir.

Les jours suivants, les magasins étaient vidés, mes voisines, dont l'appartement avait par je ne sais quel miracle l'électricité, m'ont invitée à manger plusieurs jours chez elles, devant les images télévisées du pays dévasté.

Cette peur, cette sensation d'être face à la mort, cette envie de vivre, ce besoin plutôt, je les ressens encore. Ce terremoto a complètement chamboulé ma façon d'être, ma façon de vivre.

Je me bats comme une lionne pour le bonheur, parce que je ne veux plus en laisser passer une miette. Pire, je ne supporte plus d'en laisser passer une miette.

J'ai pris conscience que tout peut filer d'un coup, la vie bien sur, mais aussi des choses moins importantes, qu'un beau jour ma santé peut me lâcher, qu'une partie de mon corps peut décider de faire grève. Je fais du sport parce que c'est une chance de pouvoir en faire. J'y pense souvent quand je monte à cheval et que j'ai la flemme parce que c'est lundi soir, qu'il fait nuit, froid, et qu'il flotte, je cours souvent une ou deux minutes de plus en y pensant quand je suis crevée et que j'ai envie de stopper, je me motive souvent à aller courir quand je n'en ai pas envie en me disant "demain qui sait ?".

Je râle peu, ou j'essaye en tout cas, les petites contrariétés de la vie n'ont que peu d'impact sur moi, parce que je ne leur donne plus aucune importance. Je ne supporte plus les râleurs  ils me donnent envie de leur hurler de fermer leur gueule et de regarder un peu comme tout va bien, bordel.

Je ne supporte plus les gens qui réfléchissent leur vie au lieu de la vivre, ceux qui sont tellement dans le doute constant qu'ils finissent par ne faire aucun choix et tout laisser tomber, ou rater le coche, ces personnes qui passent leur temps à se demander s'il n'y aurait pas encore mieux, au lieu de simplement voir le bonheur là ou il est, devant eux, à portée de main. J'ai envie de les envoyer dans mes souvenirs de cette journée, pour qu'ils se rendent compte que s'ils ne se lancent pas, s'ils ne choisissent pas, la vie pourrait bien un jour choisir pour eux, et leur ôter cette liberté de le faire.

Plus que tout, je n'ai plus de patience face au bonheur. Je ne vois plus l'intérêt de se donner à fond et se pourrir la vie pour un bonheur potentiel qui pourrait arriver dans plusieurs mois, voir années. Faire des plans sur le long terme et se donner les moyens d'y arriver, évidement, mais sacrifier sa vie actuelle pour une vie future meilleure, plus jamais. Je veux du bonheur, tout de suite, et si je ne l'ai pas, je ne l'attends pas, je me bouge le cul. Je ne réfléchis plus avec des si, en faisant des hypothèses, parce que je ne vois pas l'intérêt d'attendre en espérant quelque chose qui pourrait se réaliser, alors que j'ai la possibilité là, tout de suite, de réaliser de belles choses sans attendre. Peut importe la fatigue, la difficulté, les complications éventuelles, si j'ai la possibilité de grappiller un instant heureux, je le fais, sans hésiter une seconde.

Ce post peu te paraître très con, très neuneu, ou très américain, tu as le droit de me dire "oui mais c'est facile à dire, nettement moins à faire". Je suis d'accord, et des fois je n'y arrive pas moi-même.

Mais régulièrement, quand je râle trop, que je suis trop passive face aux choses, ou que je me laisse aller à une déprime passagère, je repense à cette date, je repense à tout ce que j'ai ressenti à ce moment là, à la façon dont j'ai eu envie de me battre pour ma vie, et je me rends compte à quel point j'y tiens malgré tout et à quel point j'ai envie de continuer à me battre pour ne pas en gâcher un seul instant.


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jeudi 1 novembre 2012

L'iPad : Pourquoi ?

Bah oui, je t'avais dit que j'avais pas fini de te soûler avec le greffon.

La première question que l'on se pose lorsque l'on envisage - de loin - l'achat d'une tablette, c'est pourquoi. A quoi ça va bien servir ? Qu'est ce que ça apporte par rapport à un pc portable voir un netbook ? Est ce que ça coûte pas un peu cher pour ce que c'est, cette bestiole ?

Alors voila les différentes raisons qui m'ont décidée à l'achat de mon nouvel amoureux :

C'est tout petit et ça pèse que dalle

Bah ouais, parce que le HP 15 pouces, tu le mets pas dans ton sac à main. Alors oui l'écran est plus grand, oui y'a un vrai clavier, mais il lui faut un sac juste pour lui, et il pèse plus de 2 kg, ça a donc un potentiel galère bien plus élevé que la tablette quand tu envisages de partir en weekend.

Tu peux trouver cette mignonne petite housse ici

Tu peux presque tout faire comme un pc avec

Mis à part télécharger des séries, faire de la vraie retouche photo et suivre des cours d'anglais en e-learning - merci flash et le Wall Street Institute -.

Avec ma tablette, je gère mes boites mails, je visite les différents réseaux sociaux, je surfe sur le net, je gère mon agenda et mes contacts, je joue, j'écris dans mon journal intime - ouais j'aime vraiment bien raconter ma vie -, je fais mes excel de budget - ça c'est mon côté statisticienne que je ramène du bureau à la maison -, je regarde toutes les séries que je veux, j'écoute de la musique, mais en plus je prends des photos et des vidéos. En clair cette chose fait presque la même chose que le pc, en faisant moins de bruit et en prenant moins de place.


Ça a une batterie increvable

Que je t'explique, je l'ai depuis trois semaines, et je l'ai rechargé une seule fois, et encore, il était à 20% quand je l'ai branché. Je ne l'éteins jamais, il reste toujours en veille. C'est pratique parce que du coup il suffit d'ouvrir sa protection et hop, tu peux l'utiliser, alors que le pc, tu appuies sur le bouton, tu vas te préparer un thé, pendant que tu le verses dans ta tasse tu entends la petite musique de Windows, et là tu sais qu'il va bientôt falloir aller cliquer pour ouvrir ta session, tu vas donc faire ça, et tu repars te prendre un twix en attendant que les mille trucs à charger à l'ouverture du pc chargent et qu'il récupère le signal wifi de la bbox. En clair t'as déjà fini de goûter quand il est allumé et prêt à fonctionner - ouais parce que je me suis placée dans le cas ou tu allumes ton pc en rentrant du taf -, et t'as plus qu'à faire ce que tu avais prévu de faire dans la soirée, c'est à dire des trucs funs comme trier tes papiers, faire le ménage, mettre des chèques dans des enveloppes pour payer l'eau, faire ton excel de budget - pardon, ça c'est moi -, nettoyer la litière du chat...

Pourquoi j'ai choisi une tablette, et en particulier l'iPad

Je pense que quand j'étais étudiante, clairement ça n'aurait pas vraiment eu d'intérêt. Avec tous les dossiers que je devais rendre, autant avoir un pc, c'est quand même plus performant pour ça, et plus facile.

En revanche, une fois affranchie des dossiers avec un boulot en poche, je me retrouvais face à une autre problématique.

Je suis assez souvent hors de chez moi. En ce moment - mais ça va bientôt s'arrêter pour deux mois, à mon grand désespoir -, je ne passe qu'un weekend sur deux dans mon appartement. De plus, j'ai assez régulièrement des déplacements pour le boulot, en France et en Allemagne. Et quand je vais en Allemagne, c'est pour la semaine. Clairement, j'ai pas du tout envie de me trimbaler le pc entre la voiture, les taxis, les trains, et les avions. Ce qui fait que je me retrouve à l’hôtel le soir, à galérer sur mon téléphone entre conversations msn et e-mails. Pas moyen de me regarder un petit film, de préparer un article sur mon blog, bref, de m'occuper un peu pour digérer le restau - et ils mangent gras, là-bas, je te jure -. Y'a bien la télé à l’hôtel hein, mais je ne pipe pas un mot d'allemand, alors bon, ça restreint les possibilités. Pour les weekends, c'est pareil, je passe souvent une partie du weekend seule, même hors de chez moi, et je me retrouve comme une couillonne sans un seul épisode de Pretty Little Liars à me mettre sous la dent et sans pouvoir écrire un peu sur mon blog.


La tablette est donc l'idéal pour moi, elle me permet de ne pas m'encombrer pour les weekends et les déplacements, tout en gardant le contact avec tout le monde et en vaquant à mes occupations de geekette.

Après, pour le choix de la tablette en elle-même, j'avoue n'avoir presque pas regardé les autres. Je suis conquise depuis pas mal de temps par la qualité et la longévité des produits Apple, et pas vraiment par Android. Pour avoir à la fois un iPod Touch et un téléphone sous Android - oui parce que l'iPhone quand même, je trouve ça bien trop cher pour un téléphone -, et bien j'ai pu constater que l'iPod me suit depuis 3 ans sans bug majeur, alors que je viens de changer mon téléphone portable au bout de deux ans, mais juste parce que j'attendais de ne plus être engagée, ne pouvant déjà plus rien faire avec au bout d'un an... 

Est ce que ça vaut son prix ? Clairement, ça dépend de l'utilisation qu'on en fait, si c'est pour s'en servir comme d'un netbook, bah ça vaut pas le coup d'y mettre le double, si c'est vraiment pour exploiter à fond le côté tablette de la chose, je pense que ça vaut le coup.

En tout cas, je ne regrette absolument pas mon caprice.

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dimanche 28 octobre 2012

C'est bientôt Noël, non ?

Depuis quelques temps, je passe une bonne partie de mes week-ends autour du Lac de Paladru.

Paladru, c'est à peu près à mi-chemin entre Grenoble et Lyon. C'est plutôt joli et bien placé comme endroit. La seule chose à lui reprocher, c'est d'être bien trop loin de Besançon. 

D'autant plus quand le matin, en ouvrant les volets, on tombe la-dessus :


Photos prises et retouchées avec l'iPad, Sony a été oublié...

Et je fais comment pour rentrer chez moi ce soir moi ?

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jeudi 25 octobre 2012

Quand on parle du loup

C'est marrant, je te parlais d'amitié y'a deux jours, et j'ai eu une parfaite illustration de mon post ce soir.

Nan parce que j'ai eu une journée un peu merdique aujourd'hui. Le réveil avait déjà mal commencé puisque j'ai ouvert les yeux à 6h du mat, dans un lit qui avait perdu son oreiller, et dans lequel j'avais dû cauchemarder vu comme j'avais l'air d'avoir voyagé dans la nuit. J'aime pas les réveils comme ça. T'as encore envie de dormir mais tu sais que ton réveil sonne dans trop peu de temps, mais quand même, tu veux pas te lever. En plus j'avais mal à la gorge, parce qu'hier soir j'ai eu la fabuleuse idée d'aller évacuer la journée de merde que j'avais eu en allant courir dans le froid. Tout bon quoi.

Et puis ça fait 2 semaines que je réclame un point à ma chef, parce que je ne peux avancer sur aucun de mes projets en ce moment. Ma chef elle tient un tableau veleda, qui est face à moi quand je lève la tête, et sur ce tableau, elle a fait une liste de tout ce qu'elle doit me donner à faire. Ces deux dernières semaines, le tableau est plein, mais elle a pas le temps de faire de point, tu vois.

En plus elle a râle toute la journée, et moi, les gens qui râlent dès 8h30 le matin, ça me donne envie de torturer des bébés girafes. Et la girafe est mon animal préféré, sache le.

Alors ce soir en rentrant, au bout d'un moment j'ai un peu craqué.

Alors j'ai envoyé un texto à Hélène. Pour lui dire que j'aurais bien besoin de l'entendre me raconter des bêtises.

Hélène, elle lit pas ce blog, alors je peux dire tout ce que je veux sur elle. Mais en vrai, je pourrais pas t'en dire du mal, parce qu'il n'y a rien de mal à dire - à part qu'elle est trop jolie et que je suis jalouse, voila -.

Hélène, c'est l'une de ces personnes que je pourrais appeler mes "piliers". On se voit une fois tous les deux ans, mais au moindre problème, on peut être sure que l'autre sera là.

Dix minutes après le texto, mon téléphone sonnait. Et en 5 minutes, j'avais retrouvé le smile et la pêche.

Parce que cette fille fait partie des personnes qui ont toujours le sourire quand tu les vois, ceux qui ont trouvé l'astuce et gardent bien précieusement le secret, mais qui partagent un peu de leur bonne humeur quand même, juste parce que c'est toi. Je te jure, si j'étais un homme, je voudrais l'épouser - mais c'est valable pour deux nanas de mon entourage, alors il faudrait autoriser la polygamie -.

Hélène, elle débite tellement d’âneries à la seconde qu'en 2 minutes t'as complètement perdu le nord, et oublié ce qui n'allait pas au moment ou tu l'as appelée.

On a parlé de choses futiles, rigolé pour des conneries, parlé de choses moins futiles mais rigolé quand même dessus. Et quand j'ai raccroché, une heure après, je me sentais bien.

Et son mec attendait depuis une heure, le pauvre.

Alors voila, Hélène, elle fait partie de ces amis dont je te parlais il y'a deux jours, ceux qui sont toujours là. 

Je crois que je ferais n'importe quoi pour conserver ces amitiés toute ma vie. Mais je pense qu'en fait, elles sont tellement évidentes qu'on a pas besoin de faire grand chose pour y arriver.


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mardi 23 octobre 2012

L'amitié

Tu noteras que la photo n'a rien à voir avec le sujet, c'est juste pour mettre des images
- et comme ça tu es content tu vois mes nouvelles photos -
Il y'a quelques années, je t'aurais dit que j'étais une personne très entourée, avec une vie sociale hyper riche, et toujours quelqu'un à voir, toujours une soirée à faire.

Ça, c'est quand j'étais monitrice de voile, que je sortais tout juste du lycée, et que tout le monde ne s'était pas encore éclaté partout en France, voire dans le monde entier.

Et puis tu sais comment ça se passe les études, tu bouges. Tu pars à Rennes, puis à Nice, puis au Chili, puis de nouveau à Nice, puis encore au Chili, puis à Paris...

Et puis un jour même ton meilleur pote finit par te poser la question "mais en fait tu es où là, parce que je suis perdu", et tu te rends compte qu'à trop jouer au courant d'air, tu finis par laisser derrière toi trop de choses.

Clairement, j'ai perdu beaucoup de liens forts comme ça. Et aujourd'hui je me retrouve de l'autre côté de la France, en ayant la sensation d'avoir perdu beaucoup.

Début juillet, j'ai eu une formation très intéressante, avec une dame un peu particulière. Avant de commencer la formation, elle m'a fait parler de moi, pour pouvoir justement adapter le programme en fonction de ma personnalité.

On a fini par parler des amis. Je lui ai donc dit que j'en avais perdu beaucoup, mais que les quelques uns qui restaient étaient de vrais amis. Je lui ai donné des exemples.

Elle m'a écoutée, et a conclu un truc qui m'a vraiment mise sur les fesses.

"En fait, vous êtes très bien entourée"

Ça m'a fait drôle, un peu, parce que clairement j'aurais jamais dit ça de moi, même si je considère que mes amis sont les meilleurs du monde.

Mais en fait il ne m'a pas fallu très longtemps pour lui répondre que oui, c'était vrai.

Parce qu'en fait, être bien entourée c'est pas juste avoir la possibilité de sortir tous les vendredis et les samedis. 

C'est plutôt avoir la possibilité de toujours avoir quelqu'un pour partager ce que tu as besoin de partager.

Et clairement, que je sois hyper heureuse ou 6 pieds sous terre, que j'ai besoin de conseils sur ma vie professionnelle ou personnelle, il y'a toujours quelqu'un qui est là.


Je ne me sens jamais seule. Parce que même de loin, je me sens encouragée, poussée, félicitée, rassurée, calmée, consolée dès que le besoin s'en fait sentir.

En fait, sans eux, je ne sais pas si j'aurais su aller chercher toute la force qui est en moi à certains moments, et même encore parfois aujourd'hui. Je ne sais pas si j'aurais évolué de la même façon. peut être que j'aurais baissé les bras il y'a quelques années, qui sait.

Et c'est ça, être bien entourée. Et après avoir passé des années à penser le contraire, il a suffit qu'une personne me dise à haute voix que c'était mon cas, pour que cela s'impose à moi comme une évidence.
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dimanche 14 octobre 2012

Le greffon

Comme certains ici le savent, j'ai fêté mes 26 ans au début du mois.

Les 26 ans en pleine semaine, loin de sa famille et de ses amis, c'est un peu la promesse de passer une journée un peu pourrie, où tu verras personne, et où seuls tes collègues te souhaiteront ton anniversaire. C'est un peu nul en fait, et pour moi, ça fait 8 ans que c'est comme ça.

Encore j'ai eu de la chance, j'ai un petit lutin malicieux qui m'a laissé un message sur les parois de ma douche avant de s'enfuir au petit matin. Sauf que le petit lutin a pas pensé que 1. l'eau d'ici est blindée de calcaire, donc que ça se voyait pas top, 2. que le matin, je prends ma douche les yeux fermés, et que donc ça allait être compliqué de voir à travers le calcaire les yeux fermés. Conclusion : j'ai rien vu du tout, et j'ai appris le soir que j'avais un artiste chez moi le matin.

Moralité : c'est peut être une bonne idée, mais je te la déconseille, si tu veux laisser un message, fais plus cliché et moins original, choisis le miroir.

L'autre truc con de l'anniversaire loin de tout le monde, c'est qu'il est dénué de bougies, de paquets cadeaux, de bisous, tout ça.

T'imagine pas comme je rêve d'un gâteau - mais même un brownie pas bon de supermarché hein - avec juste une pauvre bougie à souffler dessus. Et d'un paquet cadeau, même avec une connerie dedans, que quelqu'un a emballé lui-même avec soin - j'aurais dû me le faire moi-même, mais en fait le soir, j'avais le moral à zéro, j'étais fatiguée, et j'avais pas envie que ce soit ce jour là, mon anniversaire -.

Quand tu deviens un adulte, t'as plus droit aux bougies et au paquet cadeau, et encore, moi j'ai de la chance, j'ai tous les ans deux virements qui arrivent sur mon compte avec écrit dessus "Joyeux anniversaire ma biche" - ouais mes parents m'appellent ma biche - - et oui j'ai même pas honte - - en fait j'aime bien - alors qu'il y'a des gens qui sont privés de tout cadeau dès lors qu'ils ont quitté la maison de papa-maman.

J'ai donc choisi mon cadeau toute seule comme une grande, et je me le suis commandé toute seule comme une grande - aussi -.

Et c'est là que j'ai un aveu à te faire.

Je suis une geek, un peu.

J'adore les nouvelles technologies, tout ça. Et y'a un truc qui me donne envie depuis qu'il existe, même si c'est trop cher, que ça sert à rien, et que tout le monde pense que tu te la racontes et que t'es pété de thune quand t'en a un, c'est l'iPad.

Pour les raisons citées juste au dessus, j'ai réfléchi longtemps. A si ça me servirait vraiment, à si ça valait vraiment de mettre autant d'argent dans cette petite chose, à si j'avais vraiment les moyens de le faire.

Il s'avère que le mois prochain, je commence à rembourser le prêt que j'ai fait pour pouvoir payer, tu sais, une année dans cette école de commerce en trois lettres - ça aussi, je me demande si ça vaut vraiment son prix, tiens -, et j'ai des mensualités qui vont juste me tuer chaque mois de ces 5 prochaines années.

Alors clairement, non, j'ai pas vraiment les moyens pour un iPad, mais je me suis dit que si c'était pas maintenant, ça serait dans 5 ans, et ça m'a soûlé, un peu.

Alors j'ai cassé ma tirelire, et mon caprice est arrivé jeudi.

As-tu remarqué le choix de mon sublime fond d'écran ?

C'est mon bébé, mon nouvel amoureux, la nouvelle petite merveille de ma vie, je l'aime d'un amour sans limite, voila. Cette chose va être greffée à mon bras jusqu'à la fin de sa vie, je le sens.



Et je t'expliquerais ou je l'ai commandé, pourquoi je l'ai fait graver avec la phrase pour laquelle personne n'a voté, et à quoi il me sert, dans un prochain article, très vite.

Mais là il m'attend.

Bizouilles
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samedi 6 octobre 2012

Previously on Instagram... Part 2

En ce moment, je suis toute occupée, j'ai pas trop d'idées pour le blog, enfin si, j'ai commencé deux billets, mais je les trouve un poil trop personnels, alors je les repousse indéfiniment. 

Tiens, hors sujet mais j'ai un petit avis à te demander. J'ai une phrase à choisir, que je vais faire graver sur un objet que je devrais normalement garder plusieurs années, et j'hésite entre deux :

- "The cure for anything is salt water; sweat, tears, or the sea", qui est juste la phrase qui me caractérise bien quand ça va pas forcément top.
- "Hold your own, know your name, and go your own way", tirée de ma chanson doudou de Jason Mraz, chanson que je mets presque automatiquement à tourner quand j'ai besoin d'un petit reconfort, d'un peu de courage, ou d'inspiration.

Laquelle tu préfères toi ? Laquelle tu verras mieux pour moi ?

Bon, et donc sinon j'étais là à l'origine pour te faire une petite récap Instagram de ces dernières semaines, alors c'est parti.

Dans la série "changements dans ma vie, changements dans mes cheveux aussi"

J'ai succombé à cette mode du ombré hair, sauf que la coiffeuse m'a - juste un poil - raté et mes pointes sont plutôt roux dégueulasse que blondes, mais tout le monde a l'air d'aimer, alors ça va.





Dans la catégorie "Organic Food" - ouais je sais, pas terrible le nom de catégorie -

On a eu de belles tomates dans le jardin tout l'été, même qu'on a fait des salades terribles avec.



 Dans la catégorie "j'ai pris des vacances et perdu un quart de mon salaire mais ça valait le coup"

Le deuxième matin des vacances, en se réveillant et en ouvrant la porte du camion, on voyait ça - pour de vrai hein, je suis pas sortie du camion pour prendre la photo -.


Passage obligé par la Torche, quand même.



On a mis nos pieds dans l'eau, même qu'elle était froide.


Dans la catégorie "Oui j'adore mon chat et alors ?"

Il fait une tête bizarre, des fois - je crois qu'il devait pas apprécier que je lui demande gentiment de quitter mon ventre, parce que là, j'avais autre chose à faire -


L'été, quand il fait 30 °c, il tient vraiment, vraiment trop chaud.


Dans la catégorie "Un esprit sain dans un corps sain"

J'essaye de reprendre le running, parce que j'avais un peu arrêté, mais la motivation vient difficilement en ce moment.

Premier essai.


Deuxième essai - Jeudi dernier -


Des bizouilles, et je te jure que je ne t'oublies pas, c'est juste que je sais plus trop quoi te raconter en ce moment.
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jeudi 13 septembre 2012

En vacances

Tout l'été, je te l'avoue, j'ai bavé devant tes photos de vacances, je t'ai jalousé, je t'ai détesté. J'ai souvent eu envie d'être à ta place, sur la plage, plutôt qu'à gagner mon surnom de "Fée du document excel" au bureau - même si je trouve ça mignon que ma collègue m'appelle la Fée, j'avoue -.

Septembre, l'été se termine, vous êtes tous rentrés de vacances.

Alors j'en ai eu marre. Et j'ai eu une proposition de virée vacances à la roots.

J'ai pas vraiment réfléchi, j'ai posé ma semaine, fait en sorte de finir mon taf pour que tout le monde soit content, et fait une croix sur le quart de mon salaire pour ce mois-ci.

Mais demain soir, je suis en vacances, pour une semaine.



Je vais voir la mer, manger des crêpes, manger des Kouign - manger plein de choses en fait -, dormir dans des campings sous la pluie - et faire des grasses mat -, voir ma Maman, et redécouvrir tous mes coins préférés de Bretagne.

Il va faire un temps pourri je suis sure, mais je m'en fous. Ça va être de supers vacances, c'est tout.

Je te bizouille, fort.
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samedi 8 septembre 2012

Le carrefour

Il y'a deux mois, on m'a dit que j'étais à un carrefour de ma vie, que j'avais beaucoup de choix à faire, et qu'il fallait que je prenne mon temps pour choisir le bon chemin à prendre.

Il y'a deux mois, je ne comprenais pas trop cette phrase, je ne voyais pas de carrefour, pas de chemin, pas de possibilités multiples. Je ne voyais pas bien ce que je pouvais choisir, je n'avais rien à choisir, j'avais un boulot, un appart, je n'avais plus qu'à faire de mon mieux et grandir tranquillement au niveau professionnel.

Au niveau personnel oui j'avais un choix à faire, mais il était pas dingue à vrai dire, puisque je connaissais déjà la suite de l'histoire, et je savais que ce n'était plus qu'une question de temps.

Et puis j'ai fait ce choix, pris cette décision, et je me suis rendue compte d'un coup que plein de possibilités s'ouvraient à moi. Le fait de bloquer ce choix bloquait en fait beaucoup de choses que je ne soupçonnais même pas.

C'était un peu l'arbre qui cachait la forêt, enfin le carrefour, dans mon cas. Je le vois, ce fameux carrefour, maintenant.

J'ai pris un chemin, pour l'instant le paysage est super joli. Par contre la route, c'est pas vraiment l'autoroute, j'ai l'impression qu'il y'a pas mal de virages, qu'il y'a des nids de poule, des cailloux ça et là. Faut faire gaffe en avançant quoi. En plus, pour le coup, je sais pas trop ou elle va, y'avait pas de panneau.

Mais je suis presque sure d'avoir pris le bon chemin. Alors ça va.

Quand je me retourne et que je regarde 2 mois en arrière, de l'autre côté du carrefour, je me dis que vraiment beaucoup de choses ont changé, que j'ai vraiment fait les bons choix. Je me sens changée, sereine, tranquille, adulte, et heureuse.

C'est la première fois de ma vie que je me sens adulte, à presque 26 ans, il était temps non ?

Il y'a 3 semaines, je regrettais de ne pas avoir fait ces choix avant, aujourd'hui je me dis que je n'en serais pas là si j'avais fait différemment, alors je ne regrette plus.

Alors je continue, je sais qu'il y'a encore beaucoup à faire, mais j'ai hâte, en fait. De voir ce qui m'attend pour la suite, de devenir l'adulte que j'ai envie d'être, de me construire la vie que j'ai envie d'avoir. Il y'a encore beaucoup de chemin à parcourir, plein de carrefours à ne pas rater, mais au moins, aujourd'hui, je les vois, j'en ai conscience.
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samedi 25 août 2012

Erratum

Certaines d'entre vous ont pris mon avant dernier billet un peu comme un adieu il parait.

Genre comme si j'allais couper les ponts avec tout le monde et partir faire le tour de la Terre dans un camion.

Le deuxième point me tenterait bien, mais pas le premier, du tout.

Parce que mes amis, je les aime fort. Voila, c'est dit.

Avec toutes les habituées de ce blog - et puis Fab, parce qu'il commente jamais mais je sais qu'il passe -, y compris celles que je n'ai jamais vues, je vois bien qu'il y'a un lien qui s'est créé. J'aime bien écrire parce que je sais que vous lirez, j'aime bien vous lire quand vous commentez, j'aime bien ma vie avec vous via ce lien là.

J'adore bloguer, juste pour ça - juste pour vous, je serais tentée de dire -. Et je sais que ce blog m'a permis de maintenir le contact avec certaines personnes que j'aurais peut être bêtement perdues de vue s'il n'avait pas existé. Tout simplement parce que dans la vie, on pense pas toujours à envoyer des mails, c'est con hein.

Dans mon avant dernier message, je ne parlais pas d'amitié. Je parlais d'amour.

Parce que parfois, il faut juste laisser couler, faire accepter à la tête que le coeur n'y est plus du tout, et décider de le laisser filer, l'amour, parce qu'il n'a plus rien à faire là.

Il faut juste se dire à l'intérieur de soi "c'est fini", pour réussir à le sortir à l'extérieur, histoire que la deuxième personne concernée puisse elle aussi tout laisser filer.

On dit souvent qu'aujourd'hui on ne se bat plus, que les couples avant ne baissaient pas les bras comme ça. Moi je pense que c'est aujourd'hui qu'on a raison. Parce qu'au moins, on ne reste plus des années englués dans des situations désastreuses, on se rend simplement compte que notre bonheur est ailleurs, et on va le chercher.

Comme Ben Mazué - encore lui -, j'aurais envie d'écrire cette phrase : "Moi je trouve qu'on a couvert du terrain, qu'on s'aime un peu mieux qu'hier et c'est bien, même si ça coûte au quotidien...".

- Je t'ai déjà dit que son album était un pur bijou ? -




Alors j'ai peut être baissé les bras, oui, mais c'est pour garder de l'énergie pour celui qui la méritera, pour garder un peu d'espoir, pour me donner une chance de trouver le bonheur quelque part, mais ailleurs.

Mais pas sans toi, hein.
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vendredi 17 août 2012

Tu pourrais rater intégralement ta vie

T'inquiète pas, c'est pas vrai.

Je ne lis pas beaucoup. Ce qui est étonnant, parce qu'en fait, j'adore ça. Petite, je pouvais passer ma journée à lire un bouquin parce qu'il me captivait tellement que je n'arrivais pas à le lâcher. C'est comme ça que je me farcissais des pavés de 700 pages dans la journée, à 12 ans.

Et même maintenant, si je commence un livre, même s'il est pas top et mal écrit, je le finis systématiquement. De toute ma vie, il n'y a que l'Illiade que je n'ai jamais réussi à terminer - nan mais l'Illiade quoi, c'est un truc qui a été écrit pour tester ta volonté ça, genre si un jour je suis recruteuse, je demanderais aux gens en entretien s'ils ont lu l'Illiade jusqu'au bout. S'ils répondent oui, je les engage, direct -.

Ça fait des années que j'ai envie de me remettre à lire, j'ai deux bouquins de Mary Higgins Clark qui attendent sagement dans la bibliothèque - prêtés par ma maman, on est deux fans de Mary Higgins Clark -. Mais bon, ce genre de livres, c'est pas une bonne idée de s'y mettre quand tu habites seule dans une grande maison au milieu d'une région dans laquelle tu ne connais personne.

Nan parce que si le tueur du livre arrive dans la nuit, tu peux appeler personne quoi. T'as plus qu'à rester réveillée toute la nuit en espérant que ton chat t'aime assez pour attaquer et blesser grièvement le tueur - et franchement, j'en doute -.

Bref.

Aujourd'hui, j'ai fait un truc ouf. Après avoir lu cet article sur le blog de Camille, j'ai eu envie de lire le livre. Je ne suis pas particulièrement attirée par la description, mais le fait qu'il soit présenté partout comme un bouquin plein d'humour doublé d'une réflexion sur la normalité et la différence, je sais pas, ça m'a tenté - ouais parce qu'avant de me le prendre, j'ai fait quelques recherches... -.

Alors j'ai regardé sur le site de la FNAC, et comme il était pas cher, je l'ai commandé - y'a pas de FNAC à Besançon, c'est dingue non ? -.


Une description peut être ? - pompée intégralement sur le site de la FNAC -

Grace compte tout ! Les bananes du supermarché, ses pas, les poils de sa brosse à dents. Sa folie douce lui a valu d’être renvoyée, et côté cœur, c’est le néant… Quand Seamus, un garçon tout à fait normal frappe à sa porte, Grace doit résoudre la nouvelle équation à une inconnue : l’amour en cinq lettres. 

« Toni Jordan livre ici un premier roman plein de charme, qui a le mérite de poser des questions sur la norme et celui, plus grand encore, de ne pas y répondre. » 
Laure Mentzel, Le Figaro Magazine 


 Voila voila, Tu veux un débriefing quand je l'aurais lu, mon premier livre depuis des années ?
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dimanche 12 août 2012

La prise de conscience

Les soucis, on se rend pas toujours compte qu'on en a.

Ils arrivent un jour comme ça, vicieux, tous petits au début. Et puis c'est comme les tortues de Floride, ils grandissent, prennent de la place, de plus en plus, jusqu'au jour ou tu en prends conscience et tu te dis que c'est plus possible.

Tu n'en prends pas conscience comme ça. Généralement, il faut un évènement, même tout petit. Une remarque de quelqu'un de proche ou pas, une lecture, une parole glanée ici et là, une nouvelle rencontre, ton image dans le miroir, étrangère, méconnaissable, n'importe quoi en fait. Mais ça résonne en toi comme un truc qui fait étrangement mal alors que ça ne devrait pas. Et paf, tu ouvres les yeux.

Et là tu te dis qu'il n'y a plus moyen de les laisser prendre autant de place, de les laisser te changer, de les laisser t'occuper l'esprit et te freiner dans ta vie.

Les tortues de Floride, c'est mal de les abandonner dans la nature. Mais les soucis, y'a le droit, c'est même conseillé, en fait.


Tu choisis un coin tout moche, qui pue, tu les mets dans un sac poubelle, tu fermes fort, tu les enterres bien profond, et tu te tires.

Y'en a toujours un ou deux qui feront comme le Petit Poucet, ils suivront tes traces et reviendront. Parce qu'on ferme jamais le sac assez fort, on les enterre jamais assez profond.

Mais ça c'est pas grave, le temps qu'ils retrouvent leur chemin, t'auras appris à vivre sans eux. Tu pourras les laisser à la porte.

Tout recommencer, absolument tout. Je pensais en être dispensée, pouvoir amener des choses de mon ancienne vie dans celle ci. Je crois que finalement, ça ne sera pas possible. Y'a que Super Glue qui a survécu à la tornade, mais lui et moi on s'aime fort, et on s'aimera toute notre vie comme ça. On ne soupçonne pas la place que vont prendre ces bestioles quand on les ramasse sous un buisson hein, c'est dingue.

Bref, ce sera peut être plus facile comme ça, ou plus difficile, j'en sais rien. Mais j'ai pas trop le choix de toute façon. Cette photo, là, juste au dessus, elle est assez marrante, je l'ai prise il y'a un bon mois, un peu par hasard, loin de chez moi, et je crois qu'en fait, c'est ce jour là que j'ai commencé à prendre conscience qu'il allait falloir avancer en laissant les soucis derrière.

Les enfermer, les enterrer, partir sans se retourner, et avancer sans faiblir, vers une nouvelle vie.

Tout recommencer.


Ben Mazué Tout recommencer par Lucky718
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jeudi 2 août 2012

My address is Hollywood - ou presque -


Le weekend dernier j'ai trouvé un peu de temps pour me faire un truc que je n'avais pas pu faire depuis 3 mois : une manucure. Je te laisse imaginer mon état de détresse ongulaire ces trois derniers mois.

Avec l'été - duquel je ne profite pas, nouvellement embauchée, privée de vacances, donc si tu reviens de, je sais pas moi, Jamaïque, s'il te plait, oublie ce détail, merci -, j'ai eu envie de couleur, et en fouinant dans ma trousse à vernis, j'ai trouvé un joli rose que je ne me rappelle même pas avoir essayé.

Il porte le joli nom de My address is Hollywood, et rien que ça, j'ai l'impression de voyager - rapport au paragraphe précédent -, il vient de chez OPI, comme d'habitude avec moi - mais là je vais commencer à regarder du côté des autres marques, quand j'aurais vraiment repris mon rythme normal -.

Une fois ce joli petit rose posé, j'avais envie de continuer, alors j'ai ajouté un top coat holographique sur lequel j'ai complètement craqué chez Séphora. Lui, il a un nom moins exotique, il s'appelle Purple jewelry.


Oui, je sais, le côté holographique, c'est super dur à capter, en vrai. Et comme j'ai pas encore un studio photo chez moi, il faudra se contenter de ça.

- pis je suis désolée j'ai pris les photos au bout de 2 jours, et je suis incapable de garder un vernis sans éclat plus de 2h... -.

My address is Hollywood est très facile à mettre, il est fluide, et opaque en deux couches. Au niveau couleur, je qualifierais celle ci de rose chaud, tirant un peu vers le corail. Il contient des micropaillettes dorées, qui ne se voient pas beaucoup une fois mis, je trouve.


Purple jewelry, je l'adore. Je l'ajoute sur mon vernis dès que j'en ai l'occasion. Il a des reflets rosés/orangés/dorés qui vont avec pas mal de vernis. Il sèche vite, et son intensité est modulable en fonction de la quantité que l'on prélève sur le pinceau. je suis vraiment ravie de mon achat à mini prix, et je vais vite filer chez Sépho pour compléter ma collection de top coat à effets.


Si tu te dis que ça n'est pas vraiment une manucure adaptée pour le boulot, je peux nier de toutes mes forces. En début de semaine, j'avais réunion. Avec le DG, le chef de produits, les chefs des ventes... enfin que des gens importants, sérieux, en costard, et qui ont facile 2 fois mon âge. Moi, habillée comme d'habitude, les cheveux teints en roux dégueulasse - ah oui, je t'avais pas dit, j'ai essayé de devenir blonde, mais ça a pas marché -, et avec mes jolis ongles roses holographiques, en train de blablater avec tout ce petit monde sur mes divers projets marketing, je ne me suis pas du tout sentie à côté de la plaque. Non parce qu'en fait, quand tu restes toi même et que tu en fais pas un drame, tout le monde s'en fout, en vrai, que tu sois en jean, teinte en roux dégueulasse, avec des ongles qui pétillent.

Enfin le DG m'a quand même appelée par mon prénom, alors qu'il m'appelle toujours Madame D'ici et ailleurs, alors j'ai presque été choquée par tant de familiarité - en plus je me suis rendue compte que j'étais la seule de l'agence à tutoyer les chefs des ventes... On est nature ou on ne l'est pas hein... -

Bref, tu mets quoi comme vernis quand t'as réunion toi ?
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dimanche 29 juillet 2012

Previously on Instagram

Je sais pas si tu as vu ça, mais dernièrement, les billets "ma semaine sur Instagram" fleurissent sur le net. Je trouve ça sympa, perso, de voir tout un tas de photos qui n'ont rien à voir les unes avec les autres dans un seul billet, qui fait récap de ta semaine au passage.

Je ne le ferai pas, enfin pas comme ça. Parce que "ma semaine sur Instagram", ça oblige à faire un rapport toutes les semaines. Et moi les rapports, j'aime pas ça.

Donc je te le fais en mode série télé américaine. A chaque épisode, tu auras droit à une sélection de ce qu'il s'est passé depuis le dernier épisode. Nous en sommes donc au premier, donc je t'ai fait une sélection de mes photos prises depuis mon arrivée dans l'est, parce que la Bretagne, c'est beaucoup trop loin - dans le temps ET l'espace -.

- Et si ça t'emmerde de lire ça, y'a toujours les JO à la télé, c'est la chose la plus intéressante du moment -.

Dans la série "chez moi c'est joli", je me balade et de temps en temps je pense à toi  :





Dans la série "nos amis les bêtes" :

J'ai un chat très envahissant.

Il prend la moitié du canapé

Il prend toute la place sur mes genoux

Il me pique ma chaise pour que j'arrête de trainer sur le net

Le pire, c'est qu'il a une copine, qui traîne tout le temps dans le jardin, et qui m'adore, quand je m’assois tranquille elle vient se rouler contre moi histoire de récupérer des caresses.


Dans la série "mes petits plaisirs à moi" :

J'adore le Russian Earl Grey de Lipton, surtout le weekend au petit déj, surtout devant Pretty Little Liars, mais toujours dans ma tasse Mister Jack.

Avoue que tu es jaloux

Je me suis offert une plante, un Yucca même. j'ai absolument pas la main verte, alors si tu veux on lance un pari. A ton avis, combien de mois va il tenir ?


J'ai fait du shopping.



J'essaye de me remettre à la photo, mais j'ai pas trop l'inspiration :


Dans la série "le travail c'est la vie" :

Mon patron m'a fait un cadeau. Le mieux, c'est que cette semaine, j'ai fait ma première brochure sur Indesign, j'ai bien galéré, mais tout le monde la trouve canon.


J'ai commencé les cours d'anglais, aussi.


Dans la série "je suis une beauty addict" :

Mon produit capillaire du moment, c'est le surf spray.



Et je suis fan du lait pour le corps Cottage à la violette.


Dans la série "divers pour lesquels j'ai pas de nom de catégorie" :

Y'a des jours, il fait beaucoup trop chaud.


J'ai tenté de tirer une de mes photos en A4, et je me suis rendue compte que j'avais fait la mise au point sur l'horizon, et pas sur le banc, boulet.


Y'a des potes à mon voisin qui sont venus, et ils avaient un van trop cool - et oui c'est mon jardin -.


Je viens de baptiser cet article " billet le plus chiant du monde", si tu es arrivé au bout, tu peux venir chercher ta médaille.

Des bisouilles
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