samedi 25 août 2012

Erratum

Certaines d'entre vous ont pris mon avant dernier billet un peu comme un adieu il parait.

Genre comme si j'allais couper les ponts avec tout le monde et partir faire le tour de la Terre dans un camion.

Le deuxième point me tenterait bien, mais pas le premier, du tout.

Parce que mes amis, je les aime fort. Voila, c'est dit.

Avec toutes les habituées de ce blog - et puis Fab, parce qu'il commente jamais mais je sais qu'il passe -, y compris celles que je n'ai jamais vues, je vois bien qu'il y'a un lien qui s'est créé. J'aime bien écrire parce que je sais que vous lirez, j'aime bien vous lire quand vous commentez, j'aime bien ma vie avec vous via ce lien là.

J'adore bloguer, juste pour ça - juste pour vous, je serais tentée de dire -. Et je sais que ce blog m'a permis de maintenir le contact avec certaines personnes que j'aurais peut être bêtement perdues de vue s'il n'avait pas existé. Tout simplement parce que dans la vie, on pense pas toujours à envoyer des mails, c'est con hein.

Dans mon avant dernier message, je ne parlais pas d'amitié. Je parlais d'amour.

Parce que parfois, il faut juste laisser couler, faire accepter à la tête que le coeur n'y est plus du tout, et décider de le laisser filer, l'amour, parce qu'il n'a plus rien à faire là.

Il faut juste se dire à l'intérieur de soi "c'est fini", pour réussir à le sortir à l'extérieur, histoire que la deuxième personne concernée puisse elle aussi tout laisser filer.

On dit souvent qu'aujourd'hui on ne se bat plus, que les couples avant ne baissaient pas les bras comme ça. Moi je pense que c'est aujourd'hui qu'on a raison. Parce qu'au moins, on ne reste plus des années englués dans des situations désastreuses, on se rend simplement compte que notre bonheur est ailleurs, et on va le chercher.

Comme Ben Mazué - encore lui -, j'aurais envie d'écrire cette phrase : "Moi je trouve qu'on a couvert du terrain, qu'on s'aime un peu mieux qu'hier et c'est bien, même si ça coûte au quotidien...".

- Je t'ai déjà dit que son album était un pur bijou ? -




Alors j'ai peut être baissé les bras, oui, mais c'est pour garder de l'énergie pour celui qui la méritera, pour garder un peu d'espoir, pour me donner une chance de trouver le bonheur quelque part, mais ailleurs.

Mais pas sans toi, hein.
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vendredi 17 août 2012

Tu pourrais rater intégralement ta vie

T'inquiète pas, c'est pas vrai.

Je ne lis pas beaucoup. Ce qui est étonnant, parce qu'en fait, j'adore ça. Petite, je pouvais passer ma journée à lire un bouquin parce qu'il me captivait tellement que je n'arrivais pas à le lâcher. C'est comme ça que je me farcissais des pavés de 700 pages dans la journée, à 12 ans.

Et même maintenant, si je commence un livre, même s'il est pas top et mal écrit, je le finis systématiquement. De toute ma vie, il n'y a que l'Illiade que je n'ai jamais réussi à terminer - nan mais l'Illiade quoi, c'est un truc qui a été écrit pour tester ta volonté ça, genre si un jour je suis recruteuse, je demanderais aux gens en entretien s'ils ont lu l'Illiade jusqu'au bout. S'ils répondent oui, je les engage, direct -.

Ça fait des années que j'ai envie de me remettre à lire, j'ai deux bouquins de Mary Higgins Clark qui attendent sagement dans la bibliothèque - prêtés par ma maman, on est deux fans de Mary Higgins Clark -. Mais bon, ce genre de livres, c'est pas une bonne idée de s'y mettre quand tu habites seule dans une grande maison au milieu d'une région dans laquelle tu ne connais personne.

Nan parce que si le tueur du livre arrive dans la nuit, tu peux appeler personne quoi. T'as plus qu'à rester réveillée toute la nuit en espérant que ton chat t'aime assez pour attaquer et blesser grièvement le tueur - et franchement, j'en doute -.

Bref.

Aujourd'hui, j'ai fait un truc ouf. Après avoir lu cet article sur le blog de Camille, j'ai eu envie de lire le livre. Je ne suis pas particulièrement attirée par la description, mais le fait qu'il soit présenté partout comme un bouquin plein d'humour doublé d'une réflexion sur la normalité et la différence, je sais pas, ça m'a tenté - ouais parce qu'avant de me le prendre, j'ai fait quelques recherches... -.

Alors j'ai regardé sur le site de la FNAC, et comme il était pas cher, je l'ai commandé - y'a pas de FNAC à Besançon, c'est dingue non ? -.


Une description peut être ? - pompée intégralement sur le site de la FNAC -

Grace compte tout ! Les bananes du supermarché, ses pas, les poils de sa brosse à dents. Sa folie douce lui a valu d’être renvoyée, et côté cœur, c’est le néant… Quand Seamus, un garçon tout à fait normal frappe à sa porte, Grace doit résoudre la nouvelle équation à une inconnue : l’amour en cinq lettres. 

« Toni Jordan livre ici un premier roman plein de charme, qui a le mérite de poser des questions sur la norme et celui, plus grand encore, de ne pas y répondre. » 
Laure Mentzel, Le Figaro Magazine 


 Voila voila, Tu veux un débriefing quand je l'aurais lu, mon premier livre depuis des années ?
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dimanche 12 août 2012

La prise de conscience

Les soucis, on se rend pas toujours compte qu'on en a.

Ils arrivent un jour comme ça, vicieux, tous petits au début. Et puis c'est comme les tortues de Floride, ils grandissent, prennent de la place, de plus en plus, jusqu'au jour ou tu en prends conscience et tu te dis que c'est plus possible.

Tu n'en prends pas conscience comme ça. Généralement, il faut un évènement, même tout petit. Une remarque de quelqu'un de proche ou pas, une lecture, une parole glanée ici et là, une nouvelle rencontre, ton image dans le miroir, étrangère, méconnaissable, n'importe quoi en fait. Mais ça résonne en toi comme un truc qui fait étrangement mal alors que ça ne devrait pas. Et paf, tu ouvres les yeux.

Et là tu te dis qu'il n'y a plus moyen de les laisser prendre autant de place, de les laisser te changer, de les laisser t'occuper l'esprit et te freiner dans ta vie.

Les tortues de Floride, c'est mal de les abandonner dans la nature. Mais les soucis, y'a le droit, c'est même conseillé, en fait.


Tu choisis un coin tout moche, qui pue, tu les mets dans un sac poubelle, tu fermes fort, tu les enterres bien profond, et tu te tires.

Y'en a toujours un ou deux qui feront comme le Petit Poucet, ils suivront tes traces et reviendront. Parce qu'on ferme jamais le sac assez fort, on les enterre jamais assez profond.

Mais ça c'est pas grave, le temps qu'ils retrouvent leur chemin, t'auras appris à vivre sans eux. Tu pourras les laisser à la porte.

Tout recommencer, absolument tout. Je pensais en être dispensée, pouvoir amener des choses de mon ancienne vie dans celle ci. Je crois que finalement, ça ne sera pas possible. Y'a que Super Glue qui a survécu à la tornade, mais lui et moi on s'aime fort, et on s'aimera toute notre vie comme ça. On ne soupçonne pas la place que vont prendre ces bestioles quand on les ramasse sous un buisson hein, c'est dingue.

Bref, ce sera peut être plus facile comme ça, ou plus difficile, j'en sais rien. Mais j'ai pas trop le choix de toute façon. Cette photo, là, juste au dessus, elle est assez marrante, je l'ai prise il y'a un bon mois, un peu par hasard, loin de chez moi, et je crois qu'en fait, c'est ce jour là que j'ai commencé à prendre conscience qu'il allait falloir avancer en laissant les soucis derrière.

Les enfermer, les enterrer, partir sans se retourner, et avancer sans faiblir, vers une nouvelle vie.

Tout recommencer.


Ben Mazué Tout recommencer par Lucky718
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jeudi 2 août 2012

My address is Hollywood - ou presque -


Le weekend dernier j'ai trouvé un peu de temps pour me faire un truc que je n'avais pas pu faire depuis 3 mois : une manucure. Je te laisse imaginer mon état de détresse ongulaire ces trois derniers mois.

Avec l'été - duquel je ne profite pas, nouvellement embauchée, privée de vacances, donc si tu reviens de, je sais pas moi, Jamaïque, s'il te plait, oublie ce détail, merci -, j'ai eu envie de couleur, et en fouinant dans ma trousse à vernis, j'ai trouvé un joli rose que je ne me rappelle même pas avoir essayé.

Il porte le joli nom de My address is Hollywood, et rien que ça, j'ai l'impression de voyager - rapport au paragraphe précédent -, il vient de chez OPI, comme d'habitude avec moi - mais là je vais commencer à regarder du côté des autres marques, quand j'aurais vraiment repris mon rythme normal -.

Une fois ce joli petit rose posé, j'avais envie de continuer, alors j'ai ajouté un top coat holographique sur lequel j'ai complètement craqué chez Séphora. Lui, il a un nom moins exotique, il s'appelle Purple jewelry.


Oui, je sais, le côté holographique, c'est super dur à capter, en vrai. Et comme j'ai pas encore un studio photo chez moi, il faudra se contenter de ça.

- pis je suis désolée j'ai pris les photos au bout de 2 jours, et je suis incapable de garder un vernis sans éclat plus de 2h... -.

My address is Hollywood est très facile à mettre, il est fluide, et opaque en deux couches. Au niveau couleur, je qualifierais celle ci de rose chaud, tirant un peu vers le corail. Il contient des micropaillettes dorées, qui ne se voient pas beaucoup une fois mis, je trouve.


Purple jewelry, je l'adore. Je l'ajoute sur mon vernis dès que j'en ai l'occasion. Il a des reflets rosés/orangés/dorés qui vont avec pas mal de vernis. Il sèche vite, et son intensité est modulable en fonction de la quantité que l'on prélève sur le pinceau. je suis vraiment ravie de mon achat à mini prix, et je vais vite filer chez Sépho pour compléter ma collection de top coat à effets.


Si tu te dis que ça n'est pas vraiment une manucure adaptée pour le boulot, je peux nier de toutes mes forces. En début de semaine, j'avais réunion. Avec le DG, le chef de produits, les chefs des ventes... enfin que des gens importants, sérieux, en costard, et qui ont facile 2 fois mon âge. Moi, habillée comme d'habitude, les cheveux teints en roux dégueulasse - ah oui, je t'avais pas dit, j'ai essayé de devenir blonde, mais ça a pas marché -, et avec mes jolis ongles roses holographiques, en train de blablater avec tout ce petit monde sur mes divers projets marketing, je ne me suis pas du tout sentie à côté de la plaque. Non parce qu'en fait, quand tu restes toi même et que tu en fais pas un drame, tout le monde s'en fout, en vrai, que tu sois en jean, teinte en roux dégueulasse, avec des ongles qui pétillent.

Enfin le DG m'a quand même appelée par mon prénom, alors qu'il m'appelle toujours Madame D'ici et ailleurs, alors j'ai presque été choquée par tant de familiarité - en plus je me suis rendue compte que j'étais la seule de l'agence à tutoyer les chefs des ventes... On est nature ou on ne l'est pas hein... -

Bref, tu mets quoi comme vernis quand t'as réunion toi ?
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