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dimanche 30 novembre 2014

Prendre des risques

Je sais, un CDI de nos jours en France, il parait que c'est une chance, il parait qu'il faut le vouloir et quand on l'a, ne jamais cracher dessus, parce que tu sais, y'a plein de gens chez Pôle Emploi qui voudraient bien la même chose et qui n'ont pas cette chance. Un CDI, c'est comme une assiette pleine que tu ne veux pas finir, ou un plat que tu n'aimes pas, y'a plein de gens qui crèvent de faim, alors finis ton assiette, parce que tu devrais avoir honte de cracher dans la soupe comme ça.

Oui mais, tu sais, tout le monde est différent, et en France aussi, il y'a des bêtes bizarres qui ne courent pas particulièrement après la sécurité de l'emploi, le beau mariage à 200 invités et l'achat d'une maison qui vont avec. Il y'a des bêtes bizarres, partout, qui n'ont pas ces priorités là, mais qui en ont d'autres, plein d'autres. Et elles sont valables aussi.

Je suis peut être une de ces drôles de bêtes, ou peut être que je suis juste une bête normale mais unique dans ma normalité, comme tout le monde quoi. Moi je coure après les défis, les challenges. Je ne m'en étais pas vraiment rendue compte avant cette année, mais il a fallu qu'une personne avisée me mette le nez dans ma merde pour que je comprenne.

Cette année, j'en ai eu marre, marre de me lever tous les matins pour compter les minutes enfermée dans mon bureau. Pourtant mon poste est loin d'être simple hein, et je m'en rends bien compte maintenant que j'essaie de le transmettre, et je ne manque pas de boulot non plus, c'est bien simple, le boulot, on me noie dessous.

Mais je m'ennuie, parce qu'il n'y a plus de défis. Les stocks qui posaient tant de problème il y'a 2 ans se gèrent maintenant tous seuls, la base de données pourrie de l'entreprise est complètement refaite, tous les catalogues et les offres de prix ont maintenant une jolie trame sur InDesign. Tout marche parfaitement, y'a juste à continuer de faire tourner les choses. De temps en temps on m'apporte un problème un peu nouveau, je me creuse la tête une demie journée, et puis je finis toujours par bricoler un truc, même quand c'est pas dans mes compétences, même quand j'ai jamais été formée pour ça.

Alors je m'ennuie, parce que tous les jours je répète des choses que je sais faire même avec 40 de fièvre et après une nuit blanche. Elle les avait prévenus la graphologue pourtant, "il faut qu'elle évolue, il faut qu'elle avance et qu'elle ait de nouveau défis, tout le temps, sinon vous n'allez jamais réussir à la garder", qu'elle leur avait dit. Enfin pas juste dit, elle les avait même mis en garde, la graphologue. Parait que j'ai un profil intéressant mais vaguement compliqué à gérer, quand même (je vois vraiment pas pourquoi) (ahem).

Alors en juin, je me suis assise devant le chef en lui disant Monsieur je m'ennuie c'est plus possible c'est de la torture de venir ici tous les jours (oui, j'ai vraiment employé le mot torture). Il est tombé de haut, le chef, pourtant il était prévenu. Alors je lui ai donné le choix, soit je cherche un autre travail et je les abandonne en un mois de préavis en les laissant dans la merde, soit ils me signent une rupture conventionnelle et je forme mon successeur.

Il a pas réfléchi longtemps, devant ma proposition, mais assez pour que ça m'inquiète un peu quand même. Après il a dit oui et j'ai commencé à me dire que j'étais dingue de casser un CDI pour aller vers...rien.

Mais tu sais quoi, je prends le risque. Je prends le risque de me retrouver sans rien plusieurs mois, je prends le risque d'avoir le temps de réfléchir à ce que je veux pour ma vie, de faire une parenthèse dans ma carrière pour me trouver, et peut être même bifurquer, qui sait. Je prends le risque de faire ce saut dans le vide, parce que ça ne sera jamais pire que de crever à petit feu au milieu de tableurs excel et de documents InDesign.

Et je n'ai jamais été autant en accord avec une décision de toute ma vie. Et j'attends impatiemment le 12 décembre, jour ou je pourrai tranquillement commencer une autre page blanche, sur laquelle je n'ai encore qu'une vague idée de ce que je pourrais écrire.
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lundi 22 septembre 2014

La vie sans lui


Cela fait plus de 4 ans qu'il vit avec moi.

Au début, tout était beau, tout était rose, tout roulait. Bien sur, que ça chauffait de temps en temps, que j'avais du mal à oublier celui d'avant lui, on ne fait pas une croix sur une belle histoire de 3 ans comme ça, mais je sentais que l'on avait du potentiel, tous les deux.

Et puis les soucis sont arrivés, petit à petit. On a dû affronter les problèmes à deux, on est repartis à zéro, plusieurs fois. Mais ça ne marche jamais vraiment, ce genre de chose. A un moment, zéro, c'est plus tout à fait zéro, c'est zéro plus des poussières de problèmes, le genre de poussières qui se fichent dans les engrenages et font péter la machine, à terme.

Plus ça va, moins ça va entre nous, et je sais qu'à un moment, il va falloir que l'on se sépare. 

Depuis quelques temps, notre relation est vraiment devenue invivable. On ne peut même plus communiquer tous les deux. Alors on continue le chemin ensemble un peu artificiellement, en essayant de profiter de quelques semaines, quelques mois de plus, en sachant parfaitement que la fin est inévitable.

Parce que l'on ne peut vraiment plus rien faire d'un PC dont les touches u, i, o, p, entrée et suppr ne fonctionnent plus.

Vivement Noël, et vivement la prime qui va avec, histoire de recommencer une belle histoire avec Apple.

Maintenant tu sais donc pourquoi je me fais de plus en plus rare par ici. Non seulement mon temps libre commence à être saturé par un tas d'autres choses, mais il faut avouer que de devoir taper des textes sur iPad pour les récupérer sur PC et les mettre en page sur blogger me tape franchement sur le système. Je devrais avoir bien plus de temps libre à partir de janvier et me prévoie donc un grand changement au niveau du blog (genre grand comme un nom de domaine et une gestion via wordpress) (ca va me demander du boulot, étant donné que mon expérience de la programmation est assez...limitée, dirons nous). En attendant je passerai quand même ici de temps en temps pour te raconter mes bêtises habituelles, promis.


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lundi 17 mars 2014

Previously on Instagram #3

Oulala... Il date le numéro 2 dis donc... Et puis Elsa me réclame à corps et à cris (bon, OK, j'exagère un poil) une récap Instagram, donc c'est parti !

(bon heu, on va quand même oublier ce qui est vraiment trop vieux)

Dans la catégorie Sport :

Je t'ai déjà raconté 20 fois combien mon stage de surf était terrible.



Ma louloute est ARCHI motivée avant les entraînements :


Je cherche des nouveaux rollers, parce que 17 bornes avec mes vieilles carcasses, c'était définitivement pas une bonne idée.


A mes pieds, des nouvelles chaussures de salsa. Avec des paillettes.



Dans la catégorie "Changements majeurs" :

Je suis allée chez le coiffeur. Je l'ai laissé faire ce qu'il voulait. Tout le monde trouve ma coupe géniale, mais moi, trois mois après, j'arrive toujours pas à m'y faire.




Je lis aussi, grâce à Kobo et à Elsa.




Dans la catégorie "J'aime toujours autant mon chat" :


Même s'il est envahissant...



Dans la catégorie "Les autres ont dit" :

J'aime beaucoup trop les citations je crois.








Dans la catégorie "Divers" :

J'ai fait un vol plané dans les escaliers, vous pouvez applaudir, oui oui.


J'ai aimé prendre un verre à La Base, à Lorient, pendant mes vacances de Noël.


Et j'ai fait les soldes, aussi.



Des fois, la Franche Comté, ça peut être joli. Enfin le ciel, surtout.


Et voilà ! Je vous souhaite une très belle soirée et je reviens vite avec un post musique, parce que je suis obligée de partager mon dernier coup de coeur avec vous tellement c'est bon...
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mercredi 1 janvier 2014

Et puis on a changé d'année, finalement

Avant d'oublier, je vais te souhaiter une très belle année 2014, avec la santé évidement, parce que c'est le plus important, mais aussi pleine de bonheur, de très beaux moments, de repas délicieux - parce que ça fait quand même trop plaisir, de bien manger -, de rires, de rêves, et d'aventures, si tu veux.

Il y'a un an, jour pour jour, je t'avais raconté comme j'étais pleine d'espoir pour 2013, comme j'étais heureuse que 2012 soit finie.

Et puis une poignée de semaine après ça, j'ai manqué de perdre ma mère et mon boulot en quelques jours.

L'année commençait mal. Ça a pas été terrible, 2013, mais il y'a quand même eu beaucoup plus de positif qu'en 2012.

Parce que 2013 a mis sur mon chemin tous ces gens qui ont rendu les belles journées encore plus belles et mis quelques rayons de soleil dans les mauvaises.

Et quand je dis "mis sur mon chemin", j'ai tord, parce que justement, en 2013, j'ai compris qu'on ne croisait pas les gens comme ça, sans faire aucun effort. Curieusement non, les gens ne débarquent pas comme ça dans notre vie, sur le pas de notre porte, se disant qu'on a l'air drôlement sympa, didon.

Il a fallu que je me mette dans de drôles de positions et que je fasse des choses qui m'ont coûtées, un peu, pour croiser ces gens là. Il a fallu que je débarque régulièrement dans des endroits où je ne connaissais personne, à des soirées ou, gênée et timide, je me demandais pourquoi, mais pourquoi donc j'avais eu l'idée lumineuse de venir suivre ce foutu cours de salsa. Il a fallu que je sourie à des inconnus, que je parle, que je donne un peu de moi-même, puis que j'ai le courage de prendre des numéros, de proposer des choses.

Mais ça a été le déclic pour moi, je me suis rendue compte que, ou que l'on aille, il y avait toujours des gens fabuleux à découvrir, il suffisait juste de fouiner un peu et de rester ouverte. J'ai réalisé que je n'avais pas peur du futur, de l'endroit dans lequel j'allais me retrouver après - parce qu'il y'a toujours un après, en ce moment, dans ma vie de baroudeuse indécise -, parce que je savais, maintenant, comment rencontrer des gens, et comment se lier assez pour ne plus jamais me sentir seule.

Et puis il y'a ceux qui étaient déjà là sans vraiment être là, tu vois. Ceux que je connais depuis des années, qui sont loin des yeux, mais, grâce aux petits miracles de la technologie, jamais du coeur. Ceux qui envoient des sms pour savoir comment ça va, qui suivent les quelques rares statuts facebook, qui envoient des coeurs et des bisous via twitter. Ceux là sont époustouflants, tu sais, parce que malgré mes escapades aux quatre coins de la France ou du Chili, ils sont toujours là, restent en contact, font en sorte de me voir quand par chance on se retrouve dans la même zone géographique. Ils sont précieux, ces amis là, mais je l'ai déjà dit ici.

En 2013, je crois aussi que j'ai bien fait le bilan sur mes envies, sur mes attentes, sur mes objectifs. Je crois que j'y vois un peu plus clair.

Et ça m'a aidé, à me fixer des objectifs pour 2014. Et celui qui est en tête de liste, c'est de changer de boulot, et de quitter Besançon par la même occasion. Pour aller où ? Je ne sais pas encore vraiment, mais une chose est sure, ce sera soit la côte Atlantique, soit le plus loin possible de la France. Parce que j'ai à la fois ce besoin de voir mon océan, d'en être proche chaque jour, mais aussi celui de partir loin, de perdre mes repères, de voir qui je serais si j'étais confrontée à une autre culture, de découvrir d'autres personnes et d'autres pays, de m'en mettre plein les yeux et le cœur.

J'ai pensé aussi beaucoup à mon métier, parce que le marketing et les statistiques, je ne m'y retrouve pas, en tout cas pas dans le médical. J'ai pensé à une foule de possibilité, et ce qui revient sans arrêt, c'est que je rêve de bosser dans l'événementiel sportif. Je n'ai pas vraiment la formation pour, je vais probablement galérer pour arriver là-dedans, mais voilà, c'est ce qui me fait vibrer. Et en ce moment, je crois que c'est important, de vibrer pour quelques chose. Alors oui, j'ai probablement un gros travail à faire pour y arriver, mais je vais entreprendre les choses, pas à pas, pour y arriver.

J'ai plein d'autres minuscules résolutions, mais je pense que ces deux là sont déjà pas mal, et risquent de me prendre pas mal de temps cette année.

Cette année 2014, je ne l'entame pas pleine d'espoir, comme 2013, mais pleine de détermination, d'envies, et pleine de rêves. Et j'ai hâte tu sais, de voir ce que je vais réussir à faire cette année, j'ai hâte de faire changer ma vie, de réaliser un peu plus mes rêves.

Et toi ?






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dimanche 1 décembre 2013

Recuerdo Noviembre como si fuese ayer

Un de mes contacts Facebook chilien poste cette phrase en statut quasiment tous les mois, le premier du mois. La première fois, j'ai trouvé ça drôle, mais en fait, je pense qu'au bout de trois fois, j'étais sérieusement blasée, et maintenant, cette phrase m'agace, mais bon, c'est la première à laquelle j'ai pensé quand j'ai du écrire le titre.

J'aime pas trop Novembre, généralement Novembre c'est le mois du rien. Il fait moche, il fait gris, il fait nuit presque toute la journée, il fait froid, c'est encore loin Noël, c'est interminable, Novembre. En plus, ça me fait toujours penser à ce film sublimaffreux avec Keanu Reeves, si tu l'as pas vu regarde-le par pitié, mais surtout pas un jour ou t'as vraiment pas le moral, et prévois les mouchoirs.

Je suis bien contente que l'on soit enfin en Décembre, parce que cette année, Novembre n'en finissait pas. Grosse fatigue physique, trop plein de soucis, un accident de voiture, du stress.


Mais Décembre, Décembre c'est bien. La ville s'illumine, les maisons sentent le sapin, on ouvre le calendrier de l'Avent, on achète un sachet de thé de Noël juste pour le partager en famille, on prévoit son déménagement - OK là c'est moi -, on fixe une date pour aller faire un marché de Noël en Alsace, on pense aux cadeaux pour toute la famille, on compte les jours qui nous séparent des vacances et du retour à la maison, on prévoit son premier de l'an entre amis, on commence à réfléchir à ce que l'on veut pour 2014, à ce qui nous fait assez rêver pour nous donner envie de nous y lancer à fond.


Non, Décembre, je crois que comme tous les ans, je ne le verrai pas passer, il va filer d'une traite, m'amener en Janvier sans même que je m'en sois rendue compte, me lâcher dans une nouvelle année comme ça, sans même me prévenir.

Crédits photos : Introuvables pour la première, www.architectureartdesigns.com pour la deuxième
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samedi 23 novembre 2013

La métamorphose

Tu sais, quand je suis arrivée en Franche-Comté, j'étais pas vraiment au top de ma forme. J'étais en plein au milieu d'une rupture - de 8 mois, la rupture, oui oui, et par là je ne veux pas dire que je suis retournée avec l'idiot au bout de 8 mois, je veux dire que la rupture a vraiment mis 8 mois à se faire -, je sortais de quelques années dures pour moi, je quittais ma Bretagne pour l'Est, encore une fois, mais le Nord-Est cette fois-çi, alors que je hais la neige, la neige c'est froid ça rentre toujours dans les chaussures et une fois que c'est rentré dans les chaussures c'est mouillé, en prime. La neige c'est nul, hormis sur les cartes postales, ou tout en haut de la Cordillère des Andes, parce que quand tu la regardes d'en bas c'est juste magique ces sommets enneigés, ou pendant les vacances d'hiver dans les stations de ski. Bref, la neige c'est bien, mais que chez les autres, c'est pas pour moi cette chose là.

Beurk beurk beurk (et c'est mon jardin)
Quand je suis arrivée, j'ai du trouver un appart en 2 semaines, parce que c'était le temps pendant lequel ma boite me logeait gracieusement dans l'hôtel Ibis - c'est vachement cool l'hôtel Ibis, je veux dire, la déco est vraiment pourrite, mais on est drôlement bien dans les chambres, et le personnel est vraiment top -. Il a donc fallu que j'oriente bien mes recherches pour vraiment trouver ce qui me plairait. Pour moi c'était évident : je voulais vivre à la campagne, je ne supportais plus la ville. Mon boulot est dans une petite ville de 1500 habitants, donc c'était facile, je pouvais trouver un appart près d'ici et dans un trou paumé.

Coucou la campagne
Et je l'ai trouvé, un 100 m2, qui me semblait à un prix dérisoire après la folie de mon loyer parisien. Un énorme appart à 1 km du boulot, au centre du village, avec le boulanger, la banque, le médecin à proximité, et à 25 minutes de Besançon. On est vraiment bien dans cet appart, je te jure. De mai à décembre, j'étais trop heureuse, je pouvais aller courir en commençant mon parcours en bas de chez moi, j'avais pas de trajet pour aller au boulot, et de toute façon, tout ce que je faisais, c'était aller à mes cours d'équitation et de horseball, à 25 minutes d'ici. Je n'ai pas mis les pieds à Besançon ou presque pendant des mois.

Je t'ai déjà présenté ma louloute ?
Je pense qu'en fait, à cette époque, j'étais tellement déçue des gens que je ne voulais plus les voir, je ne voulais plus en rencontrer, rien. Alors forcément, dans mon trou perdu, j'étais bien.

Et puis la chaudière est tombée en panne, en janvier 2013, alors que j'avais mis 700 euros de fioul dans la cuve quelques mois avant, et je me suis rendue compte que mon château de Versailles était une vraie passoire thermique, et que probablement que les habitants du grenier profitaient plus du chauffage que moi, de MON CHAUFFAGE - j'ai un ours dans mon grenier, des fois il se réveille et il court partout en faisant un bruit monstrueux, c'est pour ça que je sais que c'est un ours, une plus petite bête ne pourrait pas faire autant de bruit -.


S'en est suivi une sombre histoire de malhonnêteté avec ma propriétaire - la malhonnêteté n'étant pas de mon côté hein -. Pour résumer, une baisse de mon loyer aurait dû compenser l'argent que je perdais dans le chauffage, et la propriétaire était supposée isoler le grenier. Bien entendu, au moment de le faire, elle a refusé de baisser mon loyer, et le grenier n'est toujours pas isolé.

J'ai donc déposé mon préavis, et j'ai commencé à réfléchir. Depuis janvier, j'ai commencé les danses latines, et ce faisant, je me suis fait tout un tas d'amis supers que je vois vraiment très souvent. L'idée, c'était donc de chercher un appart me rapprochant de Besançon pour pouvoir être à la fois proche du travail et de mes amis. J'ai commencé à chercher dans ce sens.

On danse même la salsa pieds nus au bord des piscines, ici
Et puis il y'a quelques temps, je me suis amusée à compter combien d'allers-retours Besançon-chez moi je faisais par semaine. La réponse cette semaine là : 5. C'est là que tu ris 50 bornes fois 5, ça fait 250 km par semaine - mais bon, je dois avouer que c'était une grosse semaine, d'habitude c'est plutôt 3 ou 4 allers retours -. C'est à ce moment là que c'est devenu évident. Si j'aime assez Besançon pour y être 5 fois dans la semaine, il valait mieux se trouver un appartement directement en ville, et au moins pouvoir déduire ces bornes là des impôts.

J'ai cherché mon appartement, j'ai eu du mal mais je l'ai trouvé, et j’emménage en plein centre ville dans 3 semaines.

C'est celui-là qui va faire la gueule
Il m'a fallu un peu de temps pour me rendre compte de ça, mais je crois que le déclic est venu aujourd'hui quand j'ai dis à une de mes collègues "nan mais quand même, faut l'avouer, c'est une super ville, Besac". Elle a ri, en disant "bah purée, j'aurais pas imaginé t'entendre dire ça un jour" - nous les Bretons, on est tous un peu cons, du genre "chez moi c'est vachement mieux, tout partout ailleurs c'est tout nul", mais la vérité, c'est qu'en fait on est plus souvent ailleurs que chez nous -. Même la neige elle ne m'embête plus, hier quand j'ai vu que mon jardin était tout blanc, j'étais pleine de joie, même si mes bottes sont trouées et que j'ai pas encore fait poser mes pneus neige. Enfin, ce n'est pas vraiment de mon amour pour Besançon que je te parle là, c'est de mon changement, du chemin parcouru depuis mon arrivée ici.

Il y'a un an et demi, je n'aurais jamais imaginé vouloir revivre en ville un jour. Aujourd'hui, je compte les jours qui me séparent de mon nouvel appart devant lequel passent tous les bus de la ville et le nouveau tram qui sera peut être fini dans 350 ans - on sait pas trop -.

C'est pas ici hein, c'est juste que c'est la seule photo de Besançon
que j'ai sous la main
Et je me rends surtout compte que c'est mon rapport aux autres qui a changé. Il y'a un an et demi, je n'envisageais pas de refaire confiance à qui que ce soit, je n'avais pas envie de me lier avec une seule personne, et je me terrais dans un joli appart dans le trou du cul du monde assez grand pour s'y enfermer à vie. Aujourd'hui, je regarde les photos prises lors de la grosse soirée d'anniversaire qu'on a faite chez moi, et ce que j'aime le plus de cet appart, c'est qu'il a pu rassembler tous ces gens géniaux et souriants pour une belle soirée. Et je regrette de devoir faire une demi heure de route pour passer du temps avec eux.

J'avais fait à manger pour 20, en plus
Aujourd'hui il y'a cette copine adorable qui me réveille tous les matins le weekend, parce qu'elle est visiblement trop pressée de m'appeler et me raconter 12 654 choses pour pouvoir me laisser me réveiller tranquillement, il y'a ces deux copines terribles qui m’accompagnent acheter mes chaussures de danse et se moquent continuellement de moi, parce que je ne voulais pas de paillettes, mais qu'au final, les seules chaussures qui allaient à mon pied trop fin dans toute la boutique étaient pailletées, il y'a ces deux idiots qui m'ont prise sous leur aile pour me faire danser la salsa et progresser à fond, il y'a ceux qui se lèvent tôt le dimanche matin pour venir m'encourager pour mes tournois, ou encore celui qui reste 2 h pour m'aider à ranger après une fête et qui, en prime, m'offre l'entrée en soirée derrière,... C'est probablement à cause de tous ces gens que ce soir je vais me retrouver en robe de soirée et perchée sur des talons de 12, à me sentir bien trop vieille pour être à ce foutu gala d'école d'ingénieur.

Elles sont pailletées, mais elles ont la classe
Je crois que c'est ce changement là, qui a amené l'autre, cette envie de quitter la campagne pour retrouver la ville, pour retrouver la vie, l'agitation, et surtout pour retrouver les autres. Parce qu'aujourd'hui j'ai envie de cette vie pleine de gens, pleine d'amis, pleine de rigolade et de pas de danse ratés, et que j'en ai envie tout proche de moi, parce que j'en ai assez d'être éloignée de cette partie là de ma vie.

C'est peut être ça en fait, par ce déménagement, je me rapproche de ma vie personnelle, lui donne une place plus importante, et m'éloigne du travail, le relègue au second plan. Et je pense que ce bouleversement des distances n'est pas que logistique, mais qu'il est aussi vraiment symbolique de ce qu'il se passe en moi.


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lundi 14 octobre 2013

J'aurais voulu être vétérinaire

Quand j'étais jeune, genre y'a encore que 7 ans, je voulais être vétérinaire, j'étais en prépa, et je passais les concours. Je l'ai raté, le concours véto, deux fois. Alors je suis partie en pharmaco et on en a plus jamais reparlé.

Aujourd'hui, la seule chose qui me relie au métier de véto, ce sont les copines qui elles ont eu le concours ou sont parties en Belgique, et la grosse bête noire plus ou moins pleine de poils selon la saison mais définitivement pleine de problèmes de santé qui hante mon appartement.

Oui, il se déplume grave, mais la véto sait pas pourquoi
J'ai trouvé un véto pour la bête l'an dernier quand il m'a fait un combo vomi+crise d’épilepsie, une véto en fait. Elle est top, Stick est amoureux d'elle, je suis presque jalouse. Il la kiffe tellement qu'il lui fait des câlins et qu'elle a même pas besoin de le tenir pour lui faire une prise de sang, il bouge pas d'un poil.

Elle elle le kiffe aussi, elle l'appelle mon lapin, lui fait des bisous et dit qu'il est merveilleux. Après le chat en rentrant à la maison il se roule sur le dos en ronronnant tout contre moi comme si je venais de lui faire un méga cadeau de Noël qui le remplit de bonheur, alors qu'on est juste allés faire son rappel de vaccin quoi.

Bref j'ai trouvé la véto parfaite, et j'ai le seul animal au monde qui aime aller chez le véto.

Aujourd'hui on est allés la voir, pour le rappel de vaccin, et aussi parce que Super Glue s'est subitement mis à boire comme un trou et à me vider ses gamelles en moins de deux.

J'étais un peu inquiète pour ses reins, au gros. Mais au final il a rien aux reins, ni au foie, ni à la thyroide, et il a pas de diabète.

J'aime pas trop aller chez le véto, parce que ça sent le médicament, parce que c'est toujours pour un truc pas drôle, parce que ça coûte une blinde et parce que j'ai peur des chiens, en prime.

Aujourd'hui y'a une dame qui est entrée, avec un Doberman. J'aurais pu avoir peur, sauf que le pauvre loulou avait un mal fou à se déplacer, il tenait à peine sur ses pattes. Je l'ai regardé suivre sa maîtresse jusqu'à l'accueil, et ça m'a fait trop de peine.

Après j'ai levé les yeux sur sa maîtresse, et j'ai vu qu'elle pleurait. Et j'ai compris, que le chien n'irait pas bien loin, qu'elle aurait peut être à prendre une dure décision ce soir.

Ça m'a fendu le cœur en mille petits morceaux, et du fond de ma salle d'attente, je n'ai pas pu me retenir, je me suis mise à pleurer aussi.

Et j'ai compris. J'ai compris que je n'aurais jamais pu être vétérinaire, que je ne l'aurais jamais supporté.

Je n'aurais pas supporté la douleur de tous ces animaux en fin de vie, et plus que tout, je n'aurais jamais supporté toute la tristesse de leurs maîtres.

J'ai toujours été comme ça, je n'ai jamais pu gérer le fait de voir les autres souffrir, de voir des gens tristes. Croiser une personne en larmes peut me marquer pour la journée, même si je ne connais pas cette personne.

Mon émotivité n'aurait pas su composer avec ce métier.

Il aura fallu 7 ans après le concours, pour que ça devienne totalement clair pour moi. Je n'aurais jamais pu être vétérinaire.

Heureusement que je l'ai raté, ce concours.



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dimanche 25 août 2013

Lundi matin

J'aime pas trop les matins. Je crois que je n'ai en fait jamais aimé les matins. Depuis que je suis gosse, je suis plutôt du genre couche-tard et lève-tard. Du coup le réveil à 7h, c'est vraiment, vraiment la souffrance.

En fait s'il y'a bien deux minutes dans la journée ou je voudrais que la vie m'abandonne, ce sont les deux premières, celles où le réveil sonne et où je crève d'envie que la matinée m'oublie, qu'elle me laisse tranquille au fond de mon lit.

Elle ne m'oublie jamais.

Je crois que le lundi, c'est le pire jour pour mon réveil - avec le jeudi, parce que le jeudi tu as déjà une bonne partie de la semaine dans les pattes, mais c'est pas encore le dernier jour, alors le jeudi c'est le jour que je voudrais bien sauter aussi, dans la semaine -, le lundi, j'ai toujours mal dormi, j'ai toujours passé un bon weekend, j'ai toujours envie d'un troisième jour de weekend.

Le lundi, j'ai pas du tout envie de passer ma semaine derrière mon bureau, en fait, surtout derrière celui-ci, à faire mes petits excels et mes brochures sur InDesign, en me demandant sans cesse s'ils vont pas encore me sortir un truc farfelu de leur chapeau. Nan parce que certaines semaines ils sont drôles, ils ont des trucs à faire, mais ils savent pas bien à qui les donner. Je vais te dire un secret : sur les 50 personnes de l'entreprise, ben ce genre de choses, ça retombe toujours sur moi, c'est comme ça que je me retrouve à faire du dessin industriel alors que je ne bosse pas pour l'usine - et que si tu me connais, tu sais parfaitement que ça n'est pas du tout mon domaine -, ou encore que je m'improvise juriste d'entreprise parce qu'il leur faut un règlement de jeu-concours et que bon, comme c'est moi qui fais le bulletin de participation, tu comprends...

Je m'en fiche un peu en fait, j'aime bien faire des choses différentes, j'aime bien aller chercher sur Google dans les textes de lois ce que je dois mettre dans ce règlement, j'aime bien descendre à l'usine pour leur demander comment je dois faire le design de leur pièce. J'apprends plein de choses quand je fais ça, et comme je suis une curieuse, ben finalement ça me plait plutôt bien et ça me change de mes excels et InDesign.

Sauf que voila, lundi, quand le réveil a sonné, j'ai senti que j'arrivais vraiment sur mes limites, que je ne supportais plus ce poste, qu'il ne me donnait même pas la motivation suffisante pour me lever à une heure me permettant de me doucher, prendre un petit déjeuner, bien me saper et me maquiller. Nan, j'arrive au boulot propre et repue, mais sapée n'importe comment, sans bijoux et jamais maquillée.

Et pourtant je peux te dire, j'ai beau être naturelle, je suis quand même une coquette, mis à part pour le boulot, je ne sors jamais sans 2-3 bijoux, sans mon maquillage, sans parfum et sans avoir passé 20 minutes à penser à ma tenue.


Lundi, j'ai vraiment senti qu'il était temps de se tirer d'ici, de trouver enfin un job qui corresponde réellement à mon niveau d'étude et à mes compétences, qui me lance des défis régulièrement, qui me pousse un peu plus loin chaque jour, qui me fasse sortir de ma zone de confort pour m'obliger à m'améliorer encore et encore.

J'ai envie d'avoir envie de me lever le lundi matin, de me lever tous les matins assez tôt pour pouvoir aller au bureau propre, avec un bon petit déjeuner dans le ventre, et jolie, en prime. Et surtout d'avoir envie d'être là où je suis.


Alors lundi, en me levant, je me suis dit qu'il fallait que ce genre de réveil s'arrête, que je ne voulais pas d'un job qui me donne envie de rester au lit toute la journée, que je méritais quand même mieux que ça, que c'était affreux d'avoir fait 6 ans d'études supérieures pour finalement détester son travail à ce point.

Et je me suis félicitée d'avoir relancé tous mes contacts le weekend dernier, même ceux que je n'osais pas relancer. Parce qu'ils ont super bien réagi, mes contacts, parce que l'on m'a proposé de l'aide, et aussi fixé un rendez-vous, parce que même si ça n'est pas quelque chose qui va me donner un nouveau poste dans l'immédiat, ça fait du bien de se sentir soutenue, de sentir que certains croient en moi, de me rendre compte que la personne qui a vu le plus gros travail de toute ma vie jusque là me considère comme une personne intelligente, talentueuse et créative, alors que je n'aurais jamais osé employer un seul de ces adjectifs pour me qualifier.

Alors voila, lundi je me suis dit qu'il était temps que je me fasse un peu confiance, et surtout que j'ai confiance en mes capacités. Il est temps que je postule pour tous ces postes que je pourrais obtenir mais qui me font peur, parce que je n'ai pas assez confiance en moi pour croire que j'ai les compétences pour les occuper. Si j'en crois l'évaluation de ma thèse professionnelle, mon travail fait partie des meilleurs que mon tuteur de thèse ait vu jusque là, alors pourquoi je ne serais pas capable d'occuper le même poste que celui que mes anciens camarades de promo occupent ?


2013 avait très mal commencé, mais je sens que le vent va tourner, parce que je le fais tourner moi-même, ce vent. Parce que j'ai compris que dans n'importe quel domaine de la vie, les bonnes choses n'arrivent pas par hasard, elles arrivent parce que l'on fait tout ce que l'on peut pour ça.

Je sens que 2013 va vraiment être une année importante pour moi, parce qu'elle est l'année où j'arrête de regarder en arrière en me sentant coupable de tout, où j'arrête de m'en vouloir pour des choses qui n'ont plus d'importance aujourd'hui, et où enfin je commence à vraiment bouger pour me construire la vie que je veux.

Je tâtonne encore un peu, je suis un peu perdue, je crois que je ne sais plus vraiment ce que je veux, mais j'ai arrêté de fuir, j'ai arrêté de faire l'autruche, et je me bouge enfin pour avoir ce que je veux réellement.

Et j'espère, vraiment, vraiment, que ça paiera, tous ces efforts.


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samedi 11 mai 2013

Les vacances en Bretagne

Cette semaine, j'ai fait comme tous les chanceux des ponts, j'ai posé le peu de jours qu'il restait de travail, et paf - ça a fait des chocapics - j'ai gagné une semaine de vacances pour seulement un jour de congés payés de posés.

Je me suis trouvé un covoitureur - même s'il était pas trop ravi que ma voiture sente le cheval, pourtant j'avais bien passé l'aspirateur pour enlever les poils de poney, le sable, la paille, tout ça - et hop, je suis rentrée à la maison.

On est donc partis samedi matin, très tôt, pour une route interminable, et arrivés le soir, vers 19h30 - on a fait un arrêt chez ma grand mère, et elle parle BEAUCOUP -. Forcément, après avoir entendu parler de la piscine pendant des mois, la première chose que j'ai faite en arrivant, c'est enfiler mon maillot de bain et tester cette piscine neuve par moi-même. C'est curieux, j'approuve. Tellement que j'y suis une heure matin et soir.



Le dimanche, j'ai voulu voir la mer, mais l'autre mère, la mienne, n'était pas trop motivée. J'ai malade à mon ventre, j'ai pas envie, tu sais depuis l'hôpital je suis pas très bien - c'est la grande-excuse-qui-marche-pour-le-restant-de-tes-jours ça, le tu-sais-nan-mais-moi-j'ai-failli-mourir, le truc ultime que tu peux sortir pour toujours avoir raison, c'est un peu pratique en fait, mais bon, j'ai pas très envie d'un séjour à l'hôpital, alors j'ai pas très envie d'utiliser cette excuse là trop vite -. J'ai donc juste rétorqué que si tu veux pas voir la mer c'est pas grave j'irai toute seule, et la méthode culpabilisante de la pauvre fille qui va à la plage seule marche très bien, puisqu'elle est venue du coup.

J'ai enlevé mes chaussures en arrivant à la plage, parce que j'adore sentir le sable sous mes pieds. Mais au bout de deux minutes, mes pieds plus très habitués au sable souffraient très forts du frottement, alors j'ai commencé à regretter, mais mon amour des pieds nus dans le sable a gagné quand même, et j'ai choisi d'endurer la souffrance.

Lundi et mardi, j'étais avec mon père. Le truc sympa avec mon père, c'est qu'on peut le faire marcher très longtemps sans qu'il se plaigne, alors je me suis amusée à me lancer un défi : le fatiguer. Autant te dire que j'ai échoué, pourtant j'ai essayé très fort, le premier jour on a arpenté Quimper de long en large, puis on a fait une grande marche à Ste Marine, parce que je voulais voir la mer - je crois que je veux à peu près tout le temps voir la mer, je devrais probablement songer à m'installer dessus -. 










Le lendemain, j'ai voulu aller à l'école de surf de La Torche pour me renseigner pour un stage. En rentrant dans le surf shop, j'ai découvert un pantalon tout seul par terre, et un moniteur de surf - visiblement - en caleçon un peu trop loin de son pantalon -. Ça m'a fait rire, un peu, parce que ça m'a rappelé plein de souvenirs de monitrice de voile, et l'espace d'un instant j'ai eu envie de demander au monsieur de la caisse si c'était vraiment une obligation de se défaire de son pantalon devant le comptoir, mais mon père était là, alors je suis restée correcte et stoïque, et j'ai ri dans le dedans de ma tête. Le beau gosse - oui parce qu'il était beau gosse, donc c'était pas trop gênant qu'il soit en caleçon, en fait - est venu récupérer son pantalon et l'a remis devant moi en disant excusez moi hein je fais comme chez moi ici -. Là j'ai ri - pendant que mon père devait probablement se demander si sa petite fille chérie et innocente allait se remettre de cette vision indécente - et le jeune homme pantaloné est parti, donc j'ai pu formuler ma demande sans situation distrayante dans la pièce - quoi, je l'ai jamais obligé à se balader en caleçon hein, il l'a fait tout seul -.








J'ai abandonné l'idée de fatiguer mon père ce jour là, je l'ai fait marcher des kilomètres dans la pluie, avec le vent de face, au point d'en avoir affreusement mal aux hanches, mais lui il gambadait encore comme un jeune faon après ça.

Mon père 1 - moi 0.

Mercredi, j'ai décidé d'acheter des chaussures, et comme d'habitude, ça a été l'aventure. J'ai trouvé une paire de Converse en soldes. Je hais les Converse, mais celles ci, elles sont canons, alors j'ai fait semblant d'oublier que j'ai toujours dit que j'achèterai jamais de Converse, et j'ai fait comme si j'adorais ça. Personne ne me l'a encore fait remarquer, je peux donc dire une chose pendant des années et faire l'inverse derrière, si je fais comme si c'était normal, personne ne s'en rend compte, c'est bon à savoir. Le seul soucis c'est que le monsieur qui m'a vendu les Converse, il était complètement à côté de ses pompes ce jour là, et il s'est trompé, deux fois. Mais j'avais bien senti qu'il était pas super clair, alors en arrivant à la voiture, j'ai vérifié, en voyant la première chaussure j'ai vu qu'il m'avait pas donné la bonne, donc je suis retournée, puis revenue à la voiture, et en voyant la deuxième chaussure, je me suis rendue compte qu'il s'était trompé aussi, donc j'y suis retournée une troisième fois, comme une cliente chieuse et intransigeante. Mais comme j'avais le sourire, c'est passé comme une lettre à la poste. Moralité : j'aurais du faire commerciale.

Cette semaine, c'est la semaine du Golfe - du Morbihan - - c'est en Bretagne hein, si jamais tu sais pas - - t'as le droit, moi j'arrive toujours pas à placer la Haute-Saône sur une carte, pourtant j'y habite depuis un an -, alors avec une copine, on a fait nos bons clichés de monitrices de voile, et on est allées se balader dans les ports voir les beaux bateaux. C'était une mauvaise idée, parce que déjà y'avait plein de vent et je suis rentrée avec 13504 nœuds dans les cheveux, un gros coup de soleil sur le nez, mais surtout, depuis je veux recommencer la voile, et elle veut faire toute la semaine du Golfe l'année prochaine.







Après avoir échoué sur le défi "fatiguer mon père", j'ai amené ma mère marcher aujourd'hui, et ça a drôlement mieux fonctionné, elle est rentrée vannée, la pauvre. En passant  on s'est arrêté regarder les funboards, et maintenant, je brûle d'envie de recommencer la planche à voile.





Je crois qu'il va falloir que je rentre en Bretagne, alors si tu as vent d'un poste en marketing dans le coin, fais moi signe. Je sais faire plein de choses et je travaille bien, promis.
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