samedi 21 décembre 2013

Ce que l'on veut


Je sais bien que mon rythme de publication est assez..aléatoire. J'aimerais publier plus, mais bon, je crois que depuis que je suis arrivée en Franche Comté, je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser.

Tu sais, je réfléchis beaucoup en ce moment, je réfléchis beaucoup à mon avenir. Je crois que je suis entrée dans une nouvelle dynamique depuis quelques mois. C'est comme si j'avais enfin réussi à mettre le passé derrière moi pour mettre mon futur en premier plan et enfin m'y consacrer totalement. C'est comme si toutes ces choses que je traînais me faisaient moins mal, voire plus du tout.

Mon déménagement fini, il va être temps de me consacrer à la recherche d'un nouveau travail. Et en ce moment, j'y pense beaucoup, parce qu'en fait, je me rends compte que je n'ai vraiment aucune idée de ce que je veux faire. Enfin, il y'a plein de choses qui m'intéressent, mais je n'arrive pas à savoir ce dont j'ai vraiment envie. J'ai ces mille voix qui se disputent dans ma tête - je savais bien que j'étais pas toute seule là dedans, ça aurait été trop beau - et aucune d'entre elle ne semble avoir raison.


Il y'a quelques jours, j'ai lu cet article d'Odile Sacoche, encore elle. Je ne vais pas te réexpliquer tout l'article, si ça te dit tu le lis, mais en bref elle parle d'un passage de livre qui l'a marquée, sur le fait que chaque homme transporte un "Autre". L'Autre, c'est celui qui porte les responsabilités, les obligations, la raison. L'Autre, c'est celui qui te dit que non, tu ne peux pas faire ça, parce qu'il y'a ce prêt, ce besoin de gagner ta vie, cette pression que la société a mis sur toi.

Je me suis demandé la même chose qu'Odile, après avoir lu ce post. Et si je sortais cet Autre de moi-même, qu'est ce que je voudrais ? Si jamais je n'avais pas toute cette pression, ce besoin de rembourser le prêt, de mettre à profit mes 7 années d'étude, de gagner assez bien ma vie pour vivre convenablement, quel serait mon rêve ? Qu'est ce que je voudrais faire de ma vie ?

Étonnamment, je n'ai même pas réussi à trouver la réponse. C'est comme si je pensais à tellement de choses différentes que j'en avais perdu mes rêves. Evidemment, une seule chose est sure, je ferais en sorte de voyager le plus possible, de vivre loin, très loin, parce que ça a toujours été quelque chose d'évident pour moi. Mais sinon...


Sinon je pense à des métiers, mais rien ne me semble correspondre. Ceux pour lesquels je suis formée ne m'enchantent pas, et je n'ai pas les qualités requises pour les autres.

Je pense à ma créativité, surtout, parce que clairement, ça a toujours été mon défaut, et quelque part, je le regrette, parce que j'adorerais être créative, et parce qu'en plus, je pense que je pourrais l'être. Sauf que je n'ai jamais appris à la laisser aller, cette créativité, je n'ai jamais appris à lui laisser le champ libre. Ni à la maison, ni à l'école, personne n'a jamais voulu l’entraîner un peu, si bien qu'il me parait bien plus simple de résoudre un problème avec des formules que d'imaginer comment je pourrais remplir une feuille blanche de manière esthétique.

C'est dommage, qu'on apprenne pas à tous les enfants, sans exception, à entraîner leur côté créatif. On nous apprend à lire, on nous apprend à écrire, on nous apprend à compter. plus tard on nous apprend les langues, les sciences, et on nous initie, si peu, à l'art. Mais jamais à être créatif. Ça, il faut aller le chercher ailleurs. Et moi, j'étais une petite sportive, alors je ne l'ai jamais fait.


Et c'est pas facile, à 27 ans, de s'y mettre, et pourtant j'aimerais, j'aimerais vraiment. Parce que ça m'ouvrirait peut être des portes derrières lesquelles sont les choses qui m'intéressent réellement, parce qu'en fait, j'adorerais créer, parce qu'en fait, j'en rêve, de créer. Et je crois que si je mettais l'Autre dans un coin, je choisirais de faire quelque chose de créatif, de faire naître de jolies choses à partir de rien, d'avoir plein d'idées pour mettre du fun et de la magie dans tout et n'importe quoi. Si je mettais l'Autre dans un coin, j'aurais envie d'être une vraie créative, peut importe mon domaine.

Alors je me dis qu'en fait, il va falloir que j'aille fouiner au fond de moi même, que j'aille la retrouver cachée, recroquevillée dans un coin, délaissée et peu sure d'elle, ma créativité, et que je lui donne tout ce dont elle a besoin pour s'épanouir. Et que je lui greffe deux ailes, tant qu'à faire. parce que bon, faut pas déconner non plus, j'ai 27 ans, il va falloir qu'elle mette le turbo.

Mais peut être, peut être que je peux lui donner de quoi faire pour se développer un peu, pour me développer un peu, et que si j'y arrive, je pourrais donner à ma vie une direction qui me plait déjà un peu plus.


Les photos n'ont rien à voir non, mais il fallait bien que je vous les montre

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dimanche 1 décembre 2013

Recuerdo Noviembre como si fuese ayer

Un de mes contacts Facebook chilien poste cette phrase en statut quasiment tous les mois, le premier du mois. La première fois, j'ai trouvé ça drôle, mais en fait, je pense qu'au bout de trois fois, j'étais sérieusement blasée, et maintenant, cette phrase m'agace, mais bon, c'est la première à laquelle j'ai pensé quand j'ai du écrire le titre.

J'aime pas trop Novembre, généralement Novembre c'est le mois du rien. Il fait moche, il fait gris, il fait nuit presque toute la journée, il fait froid, c'est encore loin Noël, c'est interminable, Novembre. En plus, ça me fait toujours penser à ce film sublimaffreux avec Keanu Reeves, si tu l'as pas vu regarde-le par pitié, mais surtout pas un jour ou t'as vraiment pas le moral, et prévois les mouchoirs.

Je suis bien contente que l'on soit enfin en Décembre, parce que cette année, Novembre n'en finissait pas. Grosse fatigue physique, trop plein de soucis, un accident de voiture, du stress.


Mais Décembre, Décembre c'est bien. La ville s'illumine, les maisons sentent le sapin, on ouvre le calendrier de l'Avent, on achète un sachet de thé de Noël juste pour le partager en famille, on prévoit son déménagement - OK là c'est moi -, on fixe une date pour aller faire un marché de Noël en Alsace, on pense aux cadeaux pour toute la famille, on compte les jours qui nous séparent des vacances et du retour à la maison, on prévoit son premier de l'an entre amis, on commence à réfléchir à ce que l'on veut pour 2014, à ce qui nous fait assez rêver pour nous donner envie de nous y lancer à fond.


Non, Décembre, je crois que comme tous les ans, je ne le verrai pas passer, il va filer d'une traite, m'amener en Janvier sans même que je m'en sois rendue compte, me lâcher dans une nouvelle année comme ça, sans même me prévenir.

Crédits photos : Introuvables pour la première, www.architectureartdesigns.com pour la deuxième
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