mardi 19 août 2014

Peut être


La course à pied et moi, on n'a jamais été trop copines. 

C'est con hein, quand tu sais que c'est un sport assez pratique, sain pour le cardio, bon pour la tête, tout ça. J'avais bien essayé y'a deux ans, mais après 3 mois à 3 sorties minables par semaine, qui se terminaient en moins de 20 minutes dans d'atroces souffrances, j'avais espacé les entraînements à en oublier jusqu'à l'existence même de mes baskets.

J'avais beau essayer, je ne m'en sortais pas. On m'avait dit mais si on progresse vite en plus t'es sportive tu verras d'ici 6 mois tu feras une heure sans soucis, et puis c'est bien ça vide la tête tu peux penser à plein de choses. La seule chose qui me traversait la tête en boucle ressemblait plus à un genre de purée mais c'est de la torture, je souffre trop, je vais décéder sur ce chemin désert au bord de la rivière, on me retrouvera dans 10 jours en petits bouts dans l'estomac d'un cygne (je suis intimement persuadée que les cygnes sont les animaux les plus fourbes et méchants de la planète) (avec les dauphins) (oui je sais).

Et puis je sais pas, j'ai eu envie. Dans ma jeunesse, j'ai pris la filière sport option un peu trop (voire un peu beaucoup trop), et je crois que ça marque un peu ton corps ce genre de chose, qui te dit donc au bout d'un moment d'inactivité qu'il serait temps de bouger un peu tes fesses. Et puis c'était la fin des vacances, et j'étais plus en forme. Alors pour me motiver, j'y suis allée, mais pas toute seule.

J'ai tenu 10 minutes, mais je t'assure que pour moi c'est vraiment bien pour une première. Et puis après une deuxième sortie foireuse la progression a commencé : 12 minutes, puis 18, puis 20, et enfin, la pulvérisation de mon meilleur temps de course, 24 minutes. Et seule en plus.

C'était aujourd'hui, je rentrais du travail et mes yeux avaient déjà décidé à ma place de dormir depuis quelques heures, mais je sais pas, j'avais envie. Alors même si j'étais fatiguée, j'ai trouvé que c'était sain comme envie, et je me suis dit que de toute façon même si je courrais que 5 minutes on en avait rien à faire, parce que c'était toujours mieux que rien. J'ai enfilé mon fabuleux ensemble premier prix Décat de marathonienne olympique, mis en route l'appli Nike + Running de mon iPhone et je suis partie avant que mon cerveau ait le temps de me faire passer le message que quand même, je serais drôlement mieux devant mon ordinateur.

C'était faux, parce que j'ai même pas souffert, et pourtant il faisait chaud. Je suis descendue dans ce parc au bord du Doubs que j'aime bien, j'ai fait 2 fois le tour, et puis j'ai continué un peu sur la rive. j'ai arrêté à 24 minutes, parce que j'avais battu mon record d'il y'a deux ans et que j'étais contente, parce que j'avais couru 4 minutes de plus qu'il y'a deux jours, plus vite et parce que j'avais faim, aussi (il faut savoir placer ses priorités, quand on a faim, c'est numéro 1, voilà).

Et puis je me suis rendue compte. Que même si je n'avais pas pensé à autre chose, je n'avais pas pensé en boucle à quel point je me torturais, qu'en arrêtant, je me sentais super bien et n'avais pas besoin de beaucoup de temps pour récupérer, que mes yeux avaient arrêté de se fermer tous seuls, que ces 24 minutes m'avaient parues faciles, et que j'avais aimé.

Et même si ces derniers jours, j'étais déjà assez hallucinée de ce que j’arrivais à faire avec ce corps qui ne voulait pas courir il y'a deux ans, ce soir, il y'a un truc qui m'est finalement apparu comme une évidence : j'en suis capable. Je suis capable de courir plus de 20 minutes sans cracher mes poumons, je suis capable de faire une sortie running dans le plaisir et sans souffrir, et oui, je suis surement capable de faire comme tous ces gens qui arrivent à courir pendant une heure sans s'arrêter.

Cette idée, qui m'apparaissait jusqu'à comme une utopie, un rêve inatteignable, est soudainement devenu pour moi une possibilité, quelque chose de palpable, de réalisable pour moi, si tant est que je m'en donne la peine.

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mercredi 6 août 2014

Été doré

Amoureuse du plein air, des sports d'extérieur et de la mer, il y a une chose sur laquelle je ne transige pas dès les premiers rayons du soleil : la protection solaire.

Probablement que mes études en biologie y sont pour quelque chose, surement que les mois passés dans la dermatologie et la cosmétique solaire n'ont pas arrangé cette maniaquerie, mais je mets un point d'honneur à sortir de l'été sans un seul coup de soleil, mais bronzée quand même.

Ça n'a pas toujours été le cas, la faute à mes années de monitrice de voile pendant lesquelles mon nez et mes pommettes brûlaient malgré la couche épaisse de produit appliquée deux fois par jour. La faute aussi au stage de surf de l'an dernier, ou les vagues n'ont pas vraiment laissé la possibilité à la protection de s'accrocher plus de 10 minutes à mon visage.

J'avais l'habitude depuis plusieurs années de prendre la même crème de supermarché, en protection 30, efficace mais pas glamour, sans réfléchir. Cet été, pour la première fois, j'ai décidé que l'application de mon produit solaire serait aussi un moment plaisir.


En parapharmacie, j'ai une affection particulière pour les produits Nuxe. Ils conviennent souvent à ma peau sensible, sont efficaces et sentent divinement bon. Alors quand j'ai vu que la marque faisait une huile solaire SPF 30 visage et corps, je n'ai pas hésité. L'huile est facile à appliquer, sublime la peau, a une odeur à tomber, ne laisse pas de couche brillante (même sur le visage), et surtout, protège très efficacement. Après 3 semaines de vacances au soleil, dont deux jours entiers aux Vieilles Charrues (c'est un peu le meilleur test pour une crème solaire, les Vieilles Charrues), ma peau est devenue caramel sans prendre un seul coup de soleil. Petit plus : l'huile est notée comme non comédogène, et ma peau capricieuse, surtout au niveau du visage, l'a très bien supportée.

Tous les soirs après la douche, j'applique en complément le lait après-soleil de la même marque. Utilisable sur le visage et le corps, il hydrate et apaise. Tout comme l'huile, je suis absolument fan de l'odeur de ce lait qui convient parfaitement à ma peau. Son petit plus à lui : il contient un actif prolongateur de bronzage.

J'ignore totalement si je le dois à ces produits ou au hasard, mais de l'avis de tous, cela fait des années que je n'ai pas bronzé autant que ces trois dernières semaines. De plus, mon bronzage a une jolie teinte et ma peau est hydratée et saine (on ne peut pas vraiment dire la même chose en ce qui concerne mes cheveux...).

Et toi alors ? Les solaires c'est du plaisir ou du pratique ? Tu as découvert de bons produits cet été ? (je pars du principe que tu protèges parfaitement ta peau avant chaque exposition, car le contraire me contrarie très fort, sache le)
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mardi 5 août 2014

Les Vieilles Charrues

En Bretagne, l'été, il y a un weekend particulier, très particulier. Le troisième weekend de juillet porte tous les ans un événement réputé immanquable pour les bretons. Un de ces weekends mêlant amis et spectacles, convivialité et musique, fête et découvertes. Pour ceux qui ne connaissent pas, le festival des Vieilles Charrues est l'un des plus grands festivals français, promettant année après année une programmation variée et assez fabuleuse.

J'ai très peu eu l'occasion de faire les Vieilles Charrues ces dernières années. La dernière fois, elles avaient vu passer Muse et IAM, c'est te dire comme je les avais délaissées. Les études, le boulot, on n'a pas tous la chance de pouvoir passer 4 jours à Carhaix en plein milieu du mois de juillet.

Alors cette année, j'avais pris mes vacances en conséquence, et prévu deux jours pour le festival, le samedi et le dimanche. Comme tout le monde, j'aurais bien aimé avoir ma place pour le vendredi et Stromae, mais au moment où j'ai eu la confirmation pour mes congés, ce jour là était déjà complet.

Alors j'en ai pris plein les yeux, et plein les oreilles (avec des bouchons, parce qu'elles sont fragiles les pauvres, et que je les fais déjà assez souffrir dans ma vie quotidienne comme ça, mais ça, ça fera partie d'un prochain billet). J'ai fait de très jolies découvertes, mais aussi été déçue par certains groupes desquels j'attendais peut être trop. On se fait un résumé ?

Le samedi 19 juillet, j'ai adoré, et parfois eu la surprise d'adorer, les prestations du groupe londonien Breton, de Julien Doré, du rappeur Disiz et des furieux de Shaka Ponk. En revanche, j'ai été un peu déçue par Detroit, dont j'ai trouvé la prestation banale, et par les Artic Monkeys, groupe dont la musique est fabuleuse mais qui joue sans même remarquer le public face à lui (comment ça, y'avait des gens face à nous quand on jouait tout à l'heure ? C'était pas une répet ?).


Je ne connaissais pas Breton, mais le groupe est pour moi la première belle découverte du festival. J'étais pleine de préjugés sur Julien Doré, balayés en même pas 10 minutes de concert tellement le jeune homme a donné de sa personne face au public (en plus, j'ai fait une grande découverte, Julien Doré est beau, genre comme dans vraiment beau). Disiz, je voulais le voir, je savais qu'il écrivait bien, qu'il était créatif, mais je ne m'attendais pas à un tel spectacle et à ce qu'il mette une ambiance pareille au milieu d'une journée aussi rock. Et pour les Shaka Ponk, une seule chose à dire : c'était du grand spectacle, millimétré, qui fait du bruit, mais du grand spectacle.

Le dimanche 20 juillet, j'ai fait une très belle découverte à travers le groupe néerlandais Bombay Show Pig, devant lequel on s'est retrouvés en tentant de fuir la prestation soporifique de Christophe (j'ai rien contre Christophe hein, mais je crois qu'à un moment, il faut savoir s’arrêter).


J'ai très peu vu le passage d'Etienne Daho, qui avait l'air plutôt pas mal, j'ai apprécié la prestation de Lily Allen, probablement aussi parce que j'aime son impertinence (qui en a choqué plus d'un je pense). Lily Allen fait partie de ses artistes au parcours chaotique, qui ont été assez critiqués pour en arriver à cette attitude "je suis comme je suis, et si ça ne te plait pas, tant pis", et moi ça me plait, en fait. N'accrochant pas du tout à l'électro de Kavinsky, on s'est par la suite retrouvés devant les BB Brunes, qui m'ont, je dois le dire, assez épatée. Le groupe dégageait vraiment une belle énergie, la musique était bonne, et c'était l'une des seules prestations pour lesquelles on arrivait à comprendre le chanteur distinctement. Moi qui avait vraiment de gros préjugés, j'ai ravalé ma fierté pour revoir mon avis sur le groupe.

Les Vieilles Charrues se sont terminées pour moi par un dilemme : revoir les fabuleux néerlandais de Birth of Joy, que j'avais déjà vus en Mai à Dijon, ou découvrir Thirty Seconds to Mars, le groupe de Jared Leto ? Nous avons finalement opté pour Birth of Joy, sans regret puisque nous avons passé un concert un peu dingue, secouées dans les premiers rangs du public (et ils sont énervés, les premiers rangs, devant un groupe de rock).


En bref, je suis absolument ravie de mes deux jours aux Vieilles Charrues, je me demande comment j'ai pu passer autant de temps sans les faire, et j'envisage déjà de prendre un pass 3 ou 4 jours pour 2015, histoire de profiter au maximum de l'un des plus jolis weekends bretons de l'année.

Tu as fait des festivals cet été toi ?

Tu m'excuseras pour la qualité des photos et des vidéos, par mesure de précaution, j'ai utilisé celles que j'avais tirées de mon iPhone.
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