mardi 5 août 2014

Les Vieilles Charrues

En Bretagne, l'été, il y a un weekend particulier, très particulier. Le troisième weekend de juillet porte tous les ans un événement réputé immanquable pour les bretons. Un de ces weekends mêlant amis et spectacles, convivialité et musique, fête et découvertes. Pour ceux qui ne connaissent pas, le festival des Vieilles Charrues est l'un des plus grands festivals français, promettant année après année une programmation variée et assez fabuleuse.

J'ai très peu eu l'occasion de faire les Vieilles Charrues ces dernières années. La dernière fois, elles avaient vu passer Muse et IAM, c'est te dire comme je les avais délaissées. Les études, le boulot, on n'a pas tous la chance de pouvoir passer 4 jours à Carhaix en plein milieu du mois de juillet.

Alors cette année, j'avais pris mes vacances en conséquence, et prévu deux jours pour le festival, le samedi et le dimanche. Comme tout le monde, j'aurais bien aimé avoir ma place pour le vendredi et Stromae, mais au moment où j'ai eu la confirmation pour mes congés, ce jour là était déjà complet.

Alors j'en ai pris plein les yeux, et plein les oreilles (avec des bouchons, parce qu'elles sont fragiles les pauvres, et que je les fais déjà assez souffrir dans ma vie quotidienne comme ça, mais ça, ça fera partie d'un prochain billet). J'ai fait de très jolies découvertes, mais aussi été déçue par certains groupes desquels j'attendais peut être trop. On se fait un résumé ?

Le samedi 19 juillet, j'ai adoré, et parfois eu la surprise d'adorer, les prestations du groupe londonien Breton, de Julien Doré, du rappeur Disiz et des furieux de Shaka Ponk. En revanche, j'ai été un peu déçue par Detroit, dont j'ai trouvé la prestation banale, et par les Artic Monkeys, groupe dont la musique est fabuleuse mais qui joue sans même remarquer le public face à lui (comment ça, y'avait des gens face à nous quand on jouait tout à l'heure ? C'était pas une répet ?).


Je ne connaissais pas Breton, mais le groupe est pour moi la première belle découverte du festival. J'étais pleine de préjugés sur Julien Doré, balayés en même pas 10 minutes de concert tellement le jeune homme a donné de sa personne face au public (en plus, j'ai fait une grande découverte, Julien Doré est beau, genre comme dans vraiment beau). Disiz, je voulais le voir, je savais qu'il écrivait bien, qu'il était créatif, mais je ne m'attendais pas à un tel spectacle et à ce qu'il mette une ambiance pareille au milieu d'une journée aussi rock. Et pour les Shaka Ponk, une seule chose à dire : c'était du grand spectacle, millimétré, qui fait du bruit, mais du grand spectacle.

Le dimanche 20 juillet, j'ai fait une très belle découverte à travers le groupe néerlandais Bombay Show Pig, devant lequel on s'est retrouvés en tentant de fuir la prestation soporifique de Christophe (j'ai rien contre Christophe hein, mais je crois qu'à un moment, il faut savoir s’arrêter).


J'ai très peu vu le passage d'Etienne Daho, qui avait l'air plutôt pas mal, j'ai apprécié la prestation de Lily Allen, probablement aussi parce que j'aime son impertinence (qui en a choqué plus d'un je pense). Lily Allen fait partie de ses artistes au parcours chaotique, qui ont été assez critiqués pour en arriver à cette attitude "je suis comme je suis, et si ça ne te plait pas, tant pis", et moi ça me plait, en fait. N'accrochant pas du tout à l'électro de Kavinsky, on s'est par la suite retrouvés devant les BB Brunes, qui m'ont, je dois le dire, assez épatée. Le groupe dégageait vraiment une belle énergie, la musique était bonne, et c'était l'une des seules prestations pour lesquelles on arrivait à comprendre le chanteur distinctement. Moi qui avait vraiment de gros préjugés, j'ai ravalé ma fierté pour revoir mon avis sur le groupe.

Les Vieilles Charrues se sont terminées pour moi par un dilemme : revoir les fabuleux néerlandais de Birth of Joy, que j'avais déjà vus en Mai à Dijon, ou découvrir Thirty Seconds to Mars, le groupe de Jared Leto ? Nous avons finalement opté pour Birth of Joy, sans regret puisque nous avons passé un concert un peu dingue, secouées dans les premiers rangs du public (et ils sont énervés, les premiers rangs, devant un groupe de rock).


En bref, je suis absolument ravie de mes deux jours aux Vieilles Charrues, je me demande comment j'ai pu passer autant de temps sans les faire, et j'envisage déjà de prendre un pass 3 ou 4 jours pour 2015, histoire de profiter au maximum de l'un des plus jolis weekends bretons de l'année.

Tu as fait des festivals cet été toi ?

Tu m'excuseras pour la qualité des photos et des vidéos, par mesure de précaution, j'ai utilisé celles que j'avais tirées de mon iPhone.
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dimanche 27 juillet 2014

Les bouquins de mai et juin

Oui oui, je sais, ça fait genre 312 ans que j'ai pas mis les pieds ici (d'ailleurs la serrure était rouillée et y'a de la poussière dans les coins, juste là, regarde). C'est pas ma faute, j'étais en vacances, et puis après j'étais fatiguée parce que c'est pas fait pour se reposer, les vacances, et puis après y'a eu la fête de la musique, les premiers barbecues, la Coupe du Monde, de nouveau les vacances, les Vieilles Charrues, et puis là je suis toujours en vacances, d'ailleurs.

Par contre j'ai lu, un peu. Parce que les vacances, c'est pas fait pour lire non plus. Les vacances c'est fait pour se balader pieds nus sous un orage de grêle, pour aller profiter d'un massage dans un spa, pour visiter un paquebot de croisière, pour aller sur les festivals de musique crasseux qui cassent les oreilles (mais qui sont définitivement trop bons), pour se baigner dans la mer trop froide et pour essayer le kite-surf, pas pour lire.

En mai, malgré les vacances, j'ai quand même réussi à finir 3 bouquins.

Les deux premiers, ce sont les derniers volets de la trilogie Hunger Games, de Suzanne Collins.


Une fois la trilogie commencée, je n'ai pas pu la lâcher avant de l'avoir finie. Je ne m'étendrai pas sur mon avis, parce que parler du tome 2, c'est te donner trop d'indice sur le 1, et ainsi de suite. Je te dirais simplement qu'ils sont bien plus profonds qu'ils n'en ont l'air, et que même quand on n'accroche pas du tout à la science-fiction, on peut quand même adorer ces livres. Tu l'auras compris, je conseille vivement (lis-les, c'est un ordre).

Le troisième bouquin, c'est ma Kobo qui l'a choisi pour moi, puisqu'elle l'a téléchargé automatiquement et gratuitement (un cadeau d'achat surement). J'ai donc lu L'homme Volcan, de Mathias Malzieu.


Mathias Malzieu, Elsa me l'avait déjà conseillé, elle m'avait même dit qu'elle m'en prêterait un, alors je me suis dit que j'allais essayer, voir si le style me parlait.
L'homme volcan est une nouvelle qui se lit très vite, elle raconte l'histoire d'un enfant tombé dans un volcan (et donc mort) qui revient hanter sa grande sœur sous forme d'un drôle de fantôme à moitié cuit. L'histoire est drôle, poétique, pleine d'amour et de malice. J'ai vraiment accroché au style d'écriture de Malzieu, qui joue avec la langue comme un funambule avec la gravité. Une petite nouvelle dévorée très vite avant même de partir en vacances.

En mai, j'ai enchaîné sur un deuxième livre de Mathias Malzieu, La mécanique du cœur. Archi connu, donc, puisqu'à l'origine du film d'animation Jack et la mécanique du cœur.


Jack est né à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Tellement froid que son cœur s'est arrêté de battre. Madeleine, la "sage-femme" qui le met au monde, s'avère être aussi une fabuleuse bricoleuse, et parvient à faire redémarrer son cœur en y greffant une horloge. Jack va donc devoir vivre toute sa vie avec ce cadran lui sortant de la poitrine; mais surtout, il devra vivre une vie sans émotions fortes, car les émotions risquent de détraquer son horloge et mettre sa vie en danger. Un jour, il croise sur une place de la ville une petite chanteuse espagnole qui va lui compliquer sérieusement la tache, puisqu'il tombe immédiatement amoureux d'elle. Jack n'a plus qu'une idée en tête après cette rencontre : retrouver cette petite chanteuse qui fait chavirer son cœur mécanique. Il s'engage alors dans une recherche qui le mènera d'Ecosse jusqu'en Andalousie...

Si jamais tu as vu le film inspiré du livre, ne t'attends pas à retrouver la même histoire chamallow et mignonne. La Mécanique du Coeur est une beau récit, mais passe par des moments très noirs, et parfois dérangeants. L'amour que porte Jack à cette petite andalouse peut être aussi beau que malsain, et surtout ce livre porte une morale : l’honnêteté paie, et la malhonnêteté peut avoir des conséquences très graves sur nos relations. On retrouve dans ce bouquin le style et la créativité de Mathias Malzieu que personnellement, j'aime énormément, le récit est poétique, original, et nous fait traverser un panel d'émotions assez large. Un livre à ne pas rater si l'on n'est pas rebuté par l'écriture particulière et fantaisiste. Je l'ai vraiment apprécié et lirai avec grand plaisir d'autres bouquins du même auteur.

On se retrouve dans quelques jours si j'arrive à terminer mon bouquin de juillet ?
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dimanche 11 mai 2014

Les lives du weekend #3

Tellement de choses à faire et si peu de temps pour les faire... Malgré le weekend de 4 jours !

Et voilà le dimanche qui arrive sans que j'ai eu le temps d'écrire ces articles stockés dans ma tête. J'ai quand même réussi à vous dégoter deux petits lives bien sympathiques pour cette fin d'après-midi du dernier jour de weekend. D'ici quelques jours, ce sont les vacances pour moi, avec un petit concert de Milky Chance prévu au milieu de la semaine histoire de l'adoucir un peu, ça risque de passer vite encore...

Lily Kershaw a débarqué sur les ondes il y'a quelques mois déjà, avec ce morceau tout doux. Je ne suis habituellement pas trop fan de ces voix parfaites, mais là, je trouve le morceau vraiment très très très joli.


Je t'avais déjà parlé de Puggy après avoir été voir un de leurs concerts à Paris. Et bien cette semaine, j'ai replongé. J'ai abandonné l'idée de trouver leur premier album en format physique et j'ai donné mes sous à iTunes pour enfin pouvoir écouter cet album fabuleux. Les vidéos live qui ne cassent pas les oreilles sont assez difficiles à trouver, rapport au fait que l'album date de l'époque à laquelle les smartphones faisaient des vidéos de qualité pourrie au son de qualité encore plus pourrie, mais je crois que je t'ai déniché la moins pire. Ça aurait été dommage de se priver d'un live, étant donné que Puggy est avant tout un groupe de scène (si jamais tu as l'occasion de les voir en concert, vraiment, n'hésite pas, vas-y).


On se retrouve d'ici une semaine, pour les vacances ?
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dimanche 4 mai 2014

Les bouquins d'avril

Ces derniers mois, on peut dire que je m'étais plutôt calmée sur la lecture, je pensais même que je n'aurais rien à te raconter fin avril, puisque j'étais persuadée de ne rien finir. Et puis finalement, j'ai ouvert un bouquin par curiosité, et j'en ai dévoré deux en très peu de temps.

Ce mois-ci, j'ai décidé d'élargir un peu mes horizons. Je suis une grande curieuse, alors j'ai pris deux bouquins qui sont bien loin de ce que je lis d'habitude, et je m'y suis mise. J'ai été très surprise, d'ailleurs.

Au début du mois, j'ai commence très mollement et surtout par curiosité la lecture du tome un des Hunger Games, de Suzanne Collins


Que je t'explique, la science fiction, c'est pas du tout ma tasse de thé, mais du tout. Je l'ai vraiment ouvert sans savoir ce que j'allais trouver, en me demandant comment ils avaient pu faire un livre pour ados d'un thème aussi glauque. 

Si tu n'as pas connaissance du thème du bouquin (mais il faudrait vivre dans une grotte pour ne jamais en avoir entendu parler, quand même), je t'explique en quelques mots : l'histoire se déroule dans un futur très très lointain dans lequel il ne reste plus grand chose du monde. La capitale, nommée Capitole, règne sur 12 districts séparés physiquement et n'ayant aucun moyen de communication entre eux. Chaque district est spécialisé dans une fonction, comme l'agriculture, la pèche, ou la production d’énergie, et fournit en priorité le Capitole. Pour affirmer sa toute puissance après une rébellion, le Capitole a créé les Hunger Games. Deux enfants de 12 à 18 ans sont tirés au sort dans chaque district, et partent en direction d'une arène gigantesque et pleine de dangers absolument pas naturels dans lesquels ils devront s'affronter jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Le premier tome du livre suit l'histoire de Katniss, jeune fille du district 12 se portant volontaire à la place de sa petite sœur tirée au sort.

Ça fait froid dans le dos hein ? Ben je te rassure, le bouquin aussi. Je pensais vraiment que ça n'allait pas me plaire, et d'ailleurs, j'ai du l'abandonner à peu près deux semaines après avoir lu les premiers chapitres. Mais quand je l'ai repris, je ne l'ai plus lâché. A partir du moment ou Katniss entre dans le train pour le Capitole, on est projetés, nous, dans une atmosphère glauque, dérangeante. Le pire passage du bouquin selon moi : les premiers moment dans l'arène. Je suis probablement une petite nature, mais ces gamins qui s’entretuent, ça m'a filé une nausée terrible et offert une nuit presque blanche. En revanche le suspense est tellement bien maintenu que l'on ne peut pas s’empêcher de le terminer.

C'est un livre qui fait réfléchir, sur les limites de la cruauté humaine, et celle aussi de la télé réalité qui va de plus en plus loin. Il met mal à l'aise, parce que finalement il ne semble pas si exagéré que ce que l'on pourrait croire en l'ouvrant (ce n'est que mon avis, bien sur). J'avoue tout de même être un peu mal à l'aise avec le fait qu'il soit estampillé "littérature pour ados", et aussi que l'on en ai fait un film de divertissement, vu le thème. Pour moi, c'est un bouquin qui va bien plus loin que le simple divertissement pour jeunes.

Malgré le malaise en le lisant, j'ai dévoré le tome deux en une semaine par la suite, et je finis bientôt le tome trois. Je ne peux donc que te conseiller cette lecture. Pour moi, c'est vraiment une grosse et bonne surprise.

Le deuxième bouquin d'avril, est aussi une surprise pour moi, mais dans l'autre sens (oui, je suis pas vraiment douée pour le suspense, à l'inverse de Collins, tu noteras). J'ai donc été assez déçue par Nos Etoiles Contraires, de John Green.


Littérature pour ado aussi (décidément), j'ai décidé de le lire après être tombée sur la bande annonce du film tiré du bouquin, qui me semblait larmoyante à souhait. Une histoire d'enfants malades, on fait pas dans les licornes et les arcs en ciel ce mois-ci, dis moi.

Hazel est une jeune femme de 16 ans atteinte d'un cancer de la thyroïde qui a dérivé sur les poumons. Un traitement permet d'éviter l'évolution de sa maladie, mais pas de la guérir. Elle ne peut vivre sans sa bonbonne d'oxygène et se sait condamnée, sans pour autant avoir la moindre idée du temps qu'il lui reste à vivre. Un jour, lors d'une réunion de son groupe de soutien, elle rencontre Augustus, un garçon de 17 ans en rémission. Les deux jeunes vont se lier immédiatement, malgré les réticences d'Hazel à s'engager dans une histoire d'amour. La jeune fille se considère comme une grenade, prête à exploser à n'importe quel moment en occasionnant des dommages à tous ceux qui seront à proximité, et pour cette raison, refuse d'être entourée. Les deux ados vont néanmoins se découvrir des points communs, et se lancer dans un projet un peu fou.

Je ne sais pas vraiment ce que je n'ai pas apprécié dans ce livre. Bien sur, je ne suis pas restée insensible à cette histoire d'amour à durée limitée. J'ai ri, j'ai pleuré aussi, je me suis sentie révoltée. Mais je ne suis pas convaincue par le bouquin. J'ai eu la sensation qu'il lui manquait quelque chose, qu'il se contentait de survoler la situation, qu'il ratait quelque chose d'important sans pour autant moi-même réussir à mettre le doigt dessus. Pas mauvais, mais pas fabuleux non plus.

On se retrouve le mois prochain ?


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dimanche 27 avril 2014

Les lives du weekend #2

Petite semaine, manque de temps. Du coup vous aurez deux lives du weekend à la suite, et promis d'ici le grand weekend prochain, j'essaye d'écrire sur l'un de ces sujets qui me passent par la tête.

Ce weekend, on va parler de filles, pour une fois, parce que je suis tombée sur deux vidéos qui datent un peu, mais qui valent le détour.

J'aime beaucoup Nadeah. Entre sa voix sublime, son naturel rayonnant, et sa manière de bouger sur scène, je suis conquise à chaque vidéo sur laquelle je tombe. Ici, elle est accompagnée de Ben Mazué pour un morceau à la fois sexy et drôle, juste ce qu'il faut.


Après avoir lu un article sur Beatriz Luengo cette semaine, j'ai décidé de m'intéresser un peu à ce qu'elle avait fait depuis "Un dos tres" (je veux dire, à part épouser Yotuel Romero, l'un des membres du groupe cubain Orishas). Je savais qu'elle chantait encore, mais n'avais jamais fait l'effort de l'écouter un peu. Je dois avouer que les clips de la jeune espagnole me laissent assez indifférente, en revanche elle montre un talent étonnant sur les lives. Je t'ai sélectionné mon préféré, mais quelques autres traînent sur Youtube et valent vraiment le détour.


Bonne fin de weekend (ou début de semaine) en musique !
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samedi 19 avril 2014

Les lives du Weekend #1

Le weekend c'est bien, surtout quand ça dure 3 jours. On se lève un peu plus tard, on prend le temps de petit déjeuner, et de relâcher la pression après la cadence infernale de la semaine.

Le weekend, c'est le moment idéal pour les jolies découvertes. Alors je te propose un truc : Tous les weekends, je te poste une sélection de lives musicaux, récents ou pas du tout, à regarder et surtout écouter, et peut être à découvrir si jamais tu ne connais pas. Il pourront durer juste le temps d'un morceau, mais aussi être des extraits de concerts, voire plusieurs morceaux, ça pourra être filmé de façon professionnelle tout comme volé par un smartphone du public, c'est selon.

On commence ?

Ben Mazué sort un nouvel album, et a terminé récemment une petite tournée en solo, avant d'attaquer le Chamallow tour, en trio cette fois-ci. Et ces nouveaux morceaux ont l'air très très jolis. Je t'en ai réservé un pour cette semaine, mais les autres suivront pour les prochaines.


Renan Luce aussi a sorti un nouvel album. Je l'ai écouté, plusieurs fois même, et je pense que je vais t'en parler un peu ici, même si je crois que j'en attendais un peu plus. Il y'a quand même ce joli morceau, d'un père à sa fille, qui ressort vraiment au milieu des autres.



Je t'ai déjà largement parlé de Milky Chance, ils ont fait leur première télé française avec Deezer le mois dernier, pour l'émission Le Ring. Et je ne pouvais pas ne pas t'en parler ici. Tu pourras trouver sur Dailymotion et le site deezer, si cela t'intéresse, une petite interview vidéo très sympa du groupe réalisée à l'occasion.



On reste chez nos voisins Allemands, mais on change de style, avec de l'électro cette fois-ci. Moi qui ne suis pas friande de ce genre, j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour ce morceau du groupe Kraftwerk.


La sélection t'a plu ? On continue le weekend prochain ?
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vendredi 11 avril 2014

Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda

On ne peut pas vraiment dire que j'ai été très efficace dans mes lectures de mars, pas du tout même. La faute au manque de temps, aux diverses activités, la faute à Perec aussi, parce que j'ai commencé La Vie mode d'emploi, que j'ai essayé très fort deux bonnes semaines, pour finalement abandonner, dégoûtée par le manque d'intérêt total du bouquin (j'aime pas Perec, mais j'aurais tenté).

Alors après Perec, j'avais plus envie de lire, j'ai acheté un petit bouquin sur le yoga que je lis en pointillés, et j'ai commencé le premier tome des Hunger Games, mais je suis loin d'avoir fini.

Le seul livre que j'ai pu terminer en mars, c'est Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda.


Ensemble c'est tout, c'est l'histoire de Camille, une jeune artiste qui a fait de drôles de choix de vie, de ceux qui finissent par te jeter dans la rue un matin sans même avoir envoyé de préavis. Camille mange peu, boit un peu trop, et loge dans une chambre de bonne au septième sans ascenseur, dans les beaux quartiers à Paris.

Ensemble c'est tout, c'est aussi l'histoire de Franck, un cuisinier talentueux au sale caractère d'un restaurant parisien chic. Franck n'a pas vraiment eu l'enfance la plus douce du monde, et en est devenu un type dur, pas très sociable et franchement vulgaire. Franck vient de province, et il y a laissé sa grand mère, Paulette, cette vieille dame qui tombe un peu trop et a dissimulé tant bien que mal ce soucis pour rester le plus longtemps possible auprès de son jardin.

Philibert, c'est la glue, le liant, celui sans lequel rien n'aurait pu exister. Philibert, l'aristocrate timide, vit dans un énorme appartement haussmanien appartenant à sa famille. Enfin vit, occupe, plutôt, le temps que les droits de succession soient établis. Philibert va réunir tout ce petit monde dans ce grand espace, malgré les protestations, malgré le fait que personne ne soit fait pour se côtoyer là-dedans. Philibert, il va mélanger l'eau et l'huile sans se préoccuper des conséquences, et puis on verra bien ce que ça donne.

Anna Gavalda a un style d'écriture assez particulier, que personnellement j'ai beaucoup aimé. Quelques passages ne sont pas toujours simples à suivre lorsque l'on est fatigué (je pense en particulier à certains dialogues pendant lesquels on ne sait plus qui dit quoi), mais le roman est globalement fluide et passe tout seul.

C'est un très joli roman, plein d'émotions, négatives comme positives. La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre, c'est le manque de réalisme de certains passages, nous éloignant parfois de ces émotions. L'auteure réussit néanmoins le pari de nous faire aimer des personnes au caractère fort et souvent antipathique, en nous montrant leur failles, leurs doutes, leurs traumatismes, mais sans tomber dans l'apitoiement. Certes, ils n'ont pas été roulés dans du coton pour être envoyés dans une vie arc en ciel, mais ils sont là, ensemble. Et tous, malgré les mésententes, vont se soutenir et se mener mutuellement vers la bonne voie, enfin, leur bonne voie, et ce grâce à, justement, ces différences qui les rendent complémentaires.

"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences"


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